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MessagePosté: 30 Jan 2006, 12:34 
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Bob Harris a écrit:
Et puis Classik, c'est terminé.

...


Dernière édition par -K.Y.- le 30 Jan 2006, 13:11, édité 1 fois.

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MessagePosté: 30 Jan 2006, 13:08 
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Le commentaire qui suit a été écrit pour un autre forum, sur lequel Spielberg est un peu traîné dans la boue. [Paradoxale que ce soit moi, en l’occurrence pas le plus grand fan du cinéaste (beaucoup de 6/6 mais j’ai du mal à lui pardonner les Jurassic Parc ou Hook, ainsi que la lourdeur de la mise en scène de ses films des années 80)…] Du coup, il y a dans ce qui suit quelques expressions piquées ici ou là, aux messages de Freak, Neville, Karloff, ou autre. Il peut y avoir aussi quelques arguments qui sembleront ici enfonceurs de porte ouverte, mais qui sont bien nécessaires sur l’autre forum !




Quelques longueurs, donc, c’est un fait.
Quoiqu’à bien y regarder, on se demande encore quelle scène aurait pu être retirée. Celle du premier repas entre les cinq agents du Mossad ? Sûrement pas. Celle de la petite fille, grâce à laquelle Spielberg nous refait le coup du suspense historique et discutable (après celui des douches dans Schindler’s List – quoique dans ce dernier, beaucoup de gens n’ont pas réellement compris le sens de cette scène) ? Eventuellement. Il se trouve que, pour ma part, cette scène reste celle que j’aime le moins.

A ce "Munich", il manque sans doute une réelle homogénéité qui empêcherait le soufflé de retomber par moment, et le film fonctionne sans doute un peu trop par séquences essentielles. Certaines scènes sont d’une force proprement incroyables (bien entendu, on pense aux vingt premières minutes, dépourvues de dialogues, dans lesquelles la mise en scène fait corps avec le sujet, dans lesquelles Spielberg déploie tout sa force, tout son talent –immense-, en livrant un discours hallucinant de pertinence sur le rôle et la puissance des médias, discours qui n’est bien entendu pas sans rappeler le film de Coppola, "Conversation secrète"), et la reconstitution formelle de certains événements historiques est d’une intelligence rare. Des bruits de pas rappelant ceux des factions armées de "Missing" de Costa-Gavras, une mise en scène proche de celle de "Schindler’s List" (dans la scène de la destruction du ghetto), il n’en faut pas plus pour mettre en parallèle la scène de rafle des terroristes dans un immeuble de Beyrouth avec d’autres éléments déplorables de notre Histoire, au travers d’une scène où sa gestion de l’espace et des foules (que même Scorsese lui envie) fasse des merveilles.

Revenons un moment sur l’importance des médias, ou plus précisément des images et sons qu’il nous reste des événements. Une scène m’a interpellé, celle où le directeur du Mossad veut enregistrer les derniers commentaires de Bana/Avner (chef des tueurs israéliens commandités par le Mossad). Il emploie sans cesse le terme « interview », lance son magnétophone comme s’il était journaliste, de la même manière, d’ailleurs, que le faisait l’un des tueurs pour interviewer un terroriste en début de film, afin de mieux le piéger et le tuer. Tout cela n’est qu’affaire d’image et de témoignage, finalement… Ce que les médias nous en laissent, ce que nous en gardons. Ce dont les médias sont responsables. C’est un faux journaliste qui tue le second terroriste. C’est un faux journaliste qui commande Bana/Avner.
C’est d’ailleurs par le jeu des écrans que Spielberg met en parallèle les deux clans : le chef des terroristes placé dans un axe inversé à celui du premier ministre israélien, par exemple. La façon dont terroristes et agents du Mossad s’observent par écran de télé interposés…

« La vengeance engendre la vengeance ». Certes, le propos est connu.
Mais par sa mise en scène et sa culture cinématographique (n’oublions pas que Spielberg est issu d’une génération très influencée par les maîtres, très cinéphile), le cinéaste élève ce discours à un degré bien plus universel qu’il n’y parait, assimilant entre eux divers événements historiques qu’on aurait tendance à séparer un peu trop. Dès le générique, qui universalise la ville du titre en l’isolant au milieu d’autres capitales, Spielberg fait le parallèle : Munich, c’est New York, c’est Berlin, c’est Jérusalem, c’est Paris, c’est… Auschwitz ? Bien sûr.
Munich, c’est aussi encore et toujours le 11 septembre, que Spielberg évoquait déjà dans sa "Guerre des mondes" (mais là encore, ce serait un contre sens stupide de ne voir en "La Guerre des mondes" qu’une parabole sur le 11 septembre, alors que le film fait aussi référence à la guerre d’Algérie, à 39-45, à celle du Vietnam, à la guerre de Sécession, à la crise de 29…). Après la dérive totalitaire de "Minority Report", après la panique face à l’invasion de "La Guerre des mondes", Spielberg aborde cette fois l’enchaînement infernal dans lequel peut nous plonger la violence lorsqu’elle est montée en épingle par des gouvernements et renforcées par les médias.

Il n’est pas question pour Spielberg d’excuser quoique ce soit (comment a-t-on pu traiter ce type d’antisémite ?), mais de confronter deux peuples antagonistes, dont les aspirations sont contraires, et dont la volonté est la même : exister (aux yeux du monde, donc aux yeux des médias). Deux revers d’un même peuple, en un sens, un miroir qui les renvoie l’un à l’autre dans une escalade de la violence, notamment dans ce décompte parallèle et tellement pas anodin des athlètes morts et des terroristes responsables de ces meurtres. « Ils posent des bombes, nous posons des bombes… Nous dialoguons », dit l’un des protagonistes. N’est-ce pas finalement ce qui se passe en ce moment même en Irak ? Un dialogue terrifiant, qui se déroule essentiellement de nuit (le cinéma de Spielberg se tourne de plus en plus, ces dernières années, vers l’épouvante – cf "A.I.", dont la fin, là encore totalement mécomprise, est d’une noirceur incroyable), et que Spielberg filme d’un point de vue plus intellectuel et froid que réellement émotionnel, énorme changement dans son cinéma. Comme dans ses derniers films, il lie le fond à la forme, par le biais d’une photographie expurgée de ses couleurs, à gros grains, qui enfonce un peu plus son œuvre dans un no man’s land qu’on a du mal à situer (Spielberg est entrain de définir, film après film, les bases du cinéma du 21ème siècle).

Et le futur dans tout ça ?
(Ce qui suit ne doit être lu qu’après avoir vu le film, car des révélations y sont faites sur les scènes finales).
Le futur, c’est cet enfant potentiel, né de la violence, qui naîtra peut être suite à la scène d’amour qui clôt ou presque le film. Scène sexuelle et sensuelle, d’une violente émotionnelle quasi insoutenable, mise en parallèle avec un flash-back qui montre l’attentat de Munich (attentat qui, formellement, ressemble un peu à la dernière scène de "Un Après midi de chien"). La violence n’engendre plus la violence, elle la créé. Pire, elle la procréé. Et ce futur, cet enfant qui naîtra, ou pas, c’est bien entendu le 11 septembre, comme le suggère le dernier plan du film. Cette histoire vieille de trente ans prend une tournure dramatiquement contemporaine.

Alors, un chef d’œuvre ? Oui, bien sûr.
Imparfait, sans doute, contenant certaines longueurs, à l’image de "Schindler’s List" (d'un strict point de vue narratif, son film le plus parfait reste sans doute "Les Dents de la mer").
Mais un film d’une telle force, d’une telle pertinence, d’une telle intelligence (Spielberg a sans doute tout compris au conflit israélo-palestinien), qu’on en reste pantois. Spielberg parle du monde dans un film d’utilité publique, et investit sa propre personnalité, ainsi que ses propres thèmes (celui, éternel, de la famille – au travers du personnage de Bana/Avner, mais aussi de cette famille d’indicateurs dont le chef se fait appeler « Papa » -, la destruction de la cellule familiale, et sa reconstruction au sein d’un autre microcosme). Qu’on oublie un peu le Spielberg de "Jurassic Parc" ou de "E.T.", qu’on accepte enfin qu’un type qui déchire le box-office puisse aussi s’investir corps et âme dans des projets plus sérieux. "Munich" n’est pas le film de la maturité (ce film, il l’a réalisé il y a trois décennies avec "Duel" – sublime parabole sur les liens qui unissent l’homme à la machine -, "Les dents de la mer", ou ensuite avec "Empire du soleil" ou "La Couleur pourpre"). "Munich" est simplement le chef d’œuvre de plus d’un cinéaste qui les aligne depuis trente ans.

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MessagePosté: 30 Jan 2006, 13:32 
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BAM !

Très fort ce message, bien vu.

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MessagePosté: 30 Jan 2006, 13:50 
Ce que j'aime le plus dans la scène de la petite fille, c'est la réplique macabre juste après : "On annule ou on continue?"


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MessagePosté: 30 Jan 2006, 13:54 
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Jack Griffin a écrit:
The Scythe-Meister a écrit:
...


mp


Pfiou c'est vraiment nul.


Dernière édition par The Scythe-Meister le 30 Jan 2006, 14:03, édité 1 fois.

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MessagePosté: 30 Jan 2006, 13:59 
Qui-Gon Jinn a écrit:
BAM !
Très fort ce message, bien vu.

En effet. C'est bien dit.


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 Sujet du message: Munich (en son genre)
MessagePosté: 30 Jan 2006, 16:00 
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Evidemment avec le nombre de commentaires enthousiastes glanés çà et là (recueillis parfois auprès d’indécrottables détracteurs de Spielberg) je suis parti voir le film avec confiance. Il est vrai que je me suis retrouvé plongé dans la noirceur intense du métrage avec une grande délectation (avec cet agacement de me découvrir une sympathie débordante pour cette bande de tueurs... sauf dans le cas de la froide exécution de la Mata Hari hollandaise : un moment qui témoigne du génie et de la maturité du réalisateur où un malaise profond, à la limite du vomitif, ne peut manquer de vous atteindre).
Aussi enthousiasmé par la maîtrise photographique (notoire) de Spielberg que par ses choix stylistiques (texture granuleuse et surexposition de certaines séquences qui rappelle le 16mm des stock-shots délavés de l’évènement), son casting impeccable (Geoffrey Rush, Ciaran Hinds en tête – le soin apporté à la ressemblance physique de chacun des protagonistes qui rend plus aisée « la bascule » entre parties reconstituées et archives) - le rythme global du film, etc.
Le débat sur le traitement hollywoodien appliqué à pareil sujet me semble complètement dépassé (dans le sens où il faut l’accueillir avec fatalisme dans le cas d’un fabricant de blockbuster tel que Spiel’) mais quelques scènes sont quand même venues entraver (légèrement) le plaisir que j’ai goûté à l’ensemble :
- (pas un scoop) le moment d’intense suspense où la fille (innocente) de l’une des cibles échappe de justesse à une des bombes concoctées par notre Kasso national (personnage de Robert attachant et bien incarné).
- Le montage alterné entre la séquence de fusillade des derniers otages israéliens et celle de l’accouplement d’Avner et de sa femme.
Particulièrement, dans ce dernier cas : Quelqu’un dans ce forum saura t’il m’expliquer le choix de cet audacieux parallèle entre la jouissance d’Avner (même si elle restituée un peu douloureusement) et le déluge de balles qui mitraillent les derniers otages (oui, je sais il y a éjaculation dans les deux cas, m’enfin tout de même) ?

Enfin rien de bien grave… « Munich » est vraiment un très bon moment de cinéma. Et c'est vrai qu'il s'agit de l'un des films les plus cérébraux de Spiel' (c'est pas un mal, hein?).

PS : Ah, oui, j’oubliais : Mathieu Amalric (que j’aime bien d’ordinaire) n’est vraiment pas bon dans ce film (sa maîtrise imparfaite de l’anglais ne doit pas être étrangère à son manque de crédibilité).


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MessagePosté: 30 Jan 2006, 16:39 
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Cosmo a écrit:
Cependant, malgré certaines réserves, tout comme pour Schindler (imparfait, mais tellement puissant par moment), je mets la note maximale :
6/6


UNLIMITED POWEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER!!!!!!!!

Bon et sinon, ton message est très bien vu (notament le truc sur "l'interview").

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MessagePosté: 30 Jan 2006, 16:54 
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Film Freak Returns a écrit:
Cosmo a écrit:
Cependant, malgré certaines réserves, tout comme pour Schindler (imparfait, mais tellement puissant par moment), je mets la note maximale :
6/6


UNLIMITED POWEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER!!!!!!!!

Bon et sinon, ton message est très bien vu (notament le truc sur "l'interview").


Yeaaaaaaaaaaah bitch

En fait, je maintiens certains trucs : je n'aime pas la gueule de Bana à la fin de la scène d'amour, je n'aime pas trop le coup de la petite fille.... Il ya des imperfections et le film me touche moins (mais on sait pourquoi MEME SI JE NE SUIS PAS JUIF fils de pute) que Schindler, par exemple. Mais ce dernier, auquel je mets 6, n'était pas exempt d'imperfections, donc bon...
Allez, 6 !

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MessagePosté: 31 Jan 2006, 00:18 
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Petite question à propos du docu "Un jour en septembre" sorti le même jour que Munich.
Je ne voulais pas aller le voir avant pour ne pas "gacher" le Spielberg, et le film est suffisamment flou au sujet de la prise d'otage pour donner envie d'aller en savoir plus.
Par contre j'ai lu un peu les pires trucs dessus... est-ce que cela a vraiment un intérêt ou pas ?
(en fait c'est plus la traque qui suit qui m'aurait intéressé mais ça n'est pas je pense le sujet du docu)


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MessagePosté: 31 Jan 2006, 00:43 
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Zaphod a écrit:
Petite question à propos du docu "Un jour en septembre" sorti le même jour que Munich.
Je ne voulais pas aller le voir avant pour ne pas "gacher" le Spielberg, et le film est suffisamment flou au sujet de la prise d'otage pour donner envie d'aller en savoir plus.
Par contre j'ai lu un peu les pires trucs dessus... est-ce que cela a vraiment un intérêt ou pas ?
(en fait c'est plus la traque qui suit qui m'aurait intéressé mais ça n'est pas je pense le sujet du docu)


La traque n'est effectivement pas du tout le sujet du docu qui demeure cependant très intéressant pour tout savoir de ce jour fatal notmament le fiasco total des tentatives contre-terroristes allemandes et effectivement, c'est un bon complément (façon "prequel") au film de Spielberg.
Après, en soi, le documentaire n'est pas extraordinaire. Il demeur ebien foutu et instructif mais j'ai un peu du mal à comprendre l'Oscar (bon je sais pas ce qu'il y avait en face) et y a parfois une utilisation de la musique complètement foireuse...

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MessagePosté: 31 Jan 2006, 10:03 
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Bisounours priapique
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Ma premiere toile depuis juillet l'année derniere :roll: ...

Voila mon probleme avec ce film : Spielberg passe 2h40 a faire passer des messages déja évident pour 90% des spectateurs j'ai l'impression : oui on ne construit pas la paix sur un champ de ruine , oui la loi du talion est une loi sans fin , oui les grandes puissances ont manipulé des gens .

Par contre les acteurs sont bon dans l'ensemble et la reconstitution du début des 70 est plutot bonne aussi .Le seul truc un peu bizarre c'est Lonsdale & co qui soit disant n'agissent pour personne , je doute fortement qu'on puisse bomber un dirigeant de l'olp en plein Paris sans qu'au minimum l'état Français ferme les yeux dessus . L'omni puissance du KGB à cette époque est par contre bien retranscrite (bien plus puissant que ne l'était la CIA de l'époque en europe) avec leur spécialités femme/arme de contact 8) .Meme si on en a jamais eu la preuve , ils etaient au moins au courant pour septembre noir si ce n'est plus. La reconstitution de la prise d'otage en elle meme est conforme à tout ce qu'on peut lire sur le sujet et montre bien l'amateurisme total de l'Allemagne (à partir du moment où tu décides de neutraliser les terroristes à distance il faut que tous le soient dans la minute qui suit...)

5/6

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge
Marlo a écrit:
J'adore Hollande.


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MessagePosté: 31 Jan 2006, 10:14 
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Karlito a écrit:
je doute fortement qu'on puisse bomber un dirigeant de l'olp en plein Paris sans qu'au minimum l'état Français ferme les yeux dessus


Je sais pas si ça rejoint ce que tu dis mais en tout cas j'ai lu OPERATION VENGEANCE de Uri Dan et dedans il est dit que l'appartement de Mahmoud Hamshari était gardé par des mecs de la DST (chose qui n'est pas montrée dans le film justement). Enfin bref c'était le complèment d'info.

Citation:
La reconstitution de la prise d'otage en elle meme est conforme à tout ce qu'on peut lire sur le sujet


Je me suis refait UN JOUR EN SEPTEMBRE après MUNICH et au niveau des décors, des costumes des mecs, de leur ressemblance... juste du point de vue des DETAILS c'est extrêmement fidèle. Le mec avec le chapeau de cowboy, Andre Spitzer et ses grosses lunettes, la cage d'escalier du bâtiment et tout...

D'ailleurs le fils de Moshe Weinberg joue son propre père dans ces scènes, je savais pas. C'est troublant.[/quote]

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MessagePosté: 31 Jan 2006, 12:58 
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Localisation: Rennes
Blissfully a écrit:
Généralement je suis pas très fan du Spielberg sentimental et Munich vu de l'extérieur donnait pas tellement l'impression d'être un nouveau Terminal. J'aime beaucoup WoW et j'aime beaucoup la BA (même si je savais que ça allait pas être popcorn comme le film de Dakota)...mais je suis très déçu.

Ca dure 2h40...et ça les dure vraiment. J'ai le même problème narratif que devant Arrête-moi si tu peux (ou Cours après moi, j't'attrape comme le dit ma grand-mère), c'est à dire quelque chose de très linéaire et répétitif dans sa structure. D'un costume à l'autre, d'une exécution à l'autre, le schéma est toujours le même et c'est vraiment vraiment trop long. Le cheminement du perso de Bana est très pédagogique...je pense que j'aurais tenu si c'était plus profond, ou plus nerveux, mais je trouve pas que ça soit le cas. Après il y a des scènes un peu gratos (le suspens autour de la petite gamine au téléphone...mnouef) ou carrément pourries (le montage de la scène de baise avec l'attaque, c'est vraiment de très très mauvais goût, et ultra pompier en rupture avec le reste, je passe sur le plan de Bana avec la bouche en biais à la fin).

Au-delà de ça il y a la mise en scène, la photo, la reconstitution, mais je trouve le film plus raté que réussi.

3/6


rien à rajouter, t'as tout dit. Le premier spielby qui me déçoit vraiment, étant donné l'ambition affichée.

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)


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MessagePosté: 31 Jan 2006, 13:25 
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Ghislain
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Localisation: in ze space
J'ai enfin vu le film et j'arrive un peu aprés la bataille
Je m'attendais à mieux, on atteint pas ici les sommets de Schlindler ou de Ryan. J'avoue parfois je me suis ennuyé, je trouve la narration assez répétitive, pourquoi nous repassez trois fois la scène de la prise d'otages. La scène avec la filette n'est pas indispensable, ainsi que la scéne d'amour (avec le fameux plan "gel douche").
A propos du rôle des français, j'aurai aimé en savoir plus. Le documentaire nous éclaire-t-il plus sur ce point?
Sinon je me suis amusé au jeu des affiches, j'ai repéré celles de Moi y-en a vouloir des sous, Dc Popaul, Le Magnifique, Les Gaspards, L'Arnaque...

4,5/6


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