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MessagePosté: 28 Déc 2011, 06:17 
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Jamais je n'aurais cru possible que le cheval puisse surpasser le reporter a houpette en 2011. Et bien c'est le cas. Et haut la main en plus. Il s'agit même d'un des grand cru de Spielberg (qui fait un retour inespéré vers le cinéma grandiose et sentimental des années 80, celui de E.T. et The Color Purple).

Mais, la comparaison avec E.T. s'arrête là. Au niveau du récit, War Horse a bien plus à voir avec le Au Hasard Balthazar de Bresson (qu'on aurait saupoudré de mélodrame). La relation entre le cheval et le jeune homme est au coeur de l'intrigue, mais elle n'en constitue absolument pas le propos principal. War Horse s'apparente plutôt a un quasi film a sketchs qui tient plus d'une chronique en temps de guerre que d'un drame classique. Ceci étant dit, le film ne donne jamais l'impression d'être fragmenté. Son génie est d'arriver à relier adroitement les différents sketchs, jusqu'à les additionner d'une façon hyper intéressante et émouvante. Le cheval est trimbalé d'un maître à l'autre, d'un continent à l'autre. De par sa neutralité, il fait le pont entre des partis opposés. Le cheval nous amène a constater les fossés absurdes qui sépare l'humanité. C'est là tout l'intérêt du film (et ce qui en fait d'ailleurs une oeuvre purement Spielbergienne). War Horse est un peu dans la continuation de Close Encounters of the Third Kind, sauf qu'ici c'est le cheval (symbole d'espoir) qui sert de pont (alors que dans CEOTK, la musique était l'expression qui liait les peuples).

War Horse n'est certes pas le film le plus ambitieux de Spielberg. Ici il ne réinvente rien. Il revient même un peu en arrière en retouchant à une façon de faire qui rappelle un peu son The Color Purple 26 ans auparavant (qui rendait déjà hommage à l'âge d'or du ciné par sa façon quasi burlesque et esthétique qu'il avait de traiter le drame, l'apparentant à un livre d'illustration). Mais il retrouve là cette sincérité qu'il avait perdu dernièrement. J'ai même eu l'impression qu'il recommençait à croire au cinéma naif pré-Schindler's List. Juste pour cette raison, son mouvement vers l'arrière est salutaire (surtout que ses derniers films, Indiana Jones 4 et Tintin, sentaient la mort et témoignaient d'un cynisme et d'un manque de foi consternant envers leur récit). Avec War Horse, j'ai l'impression que Spielberg, après avoir fait une balade vers l'inconnu (et le trop connu), revient enfin à ce qui lui ressemble le plus, ce cinéma classique de l'âge d'or ou il était possible de rêver avec peu. De la pellicule, de la lumière (Kaminski n'a pas fait mieux), des décors bâtis de toute pièce, des acteurs incroyables, une musique inspiré de John Williams (peut-être sa meilleure compo depuis Harry Potter 3). À côté, ce Tintin tout numérique et tout vide devient rapidement un mauvais rêve que j'aurai tôt fait d'oublier. En fait, la chose la plus incroyable de ce cheval de guerre, c'est qu'il arrive a créer un pont entre l'écran et le spectateur. Et je n'avais pas vu tel pont depuis très longtemps.

Le public était beau en plus. Composé de soixantenaires qui semblaient attendre depuis longtemps le retour d'un cinéma à la John Ford, à la Victor Fleming. Il y avait une ambiance de fou. À la fin, tout le monde est resté assis de longues minutes, uni par les larmes. Chose que je n'avais pas vu depuis... E.T. l'Extra-terrestre à l'âge de 5 ans. C'est tout de même un accomplissement

Oui, expérience assez émouvante que ce War Horse.

4.5/6 (ça va monter à un 5/6 assurément).

Il est temps de refaire mon top

1-A.I. Artificial Intelligence - 6/6
2-Empire of the Sun - 6/6
3-Close Encounters of the Third Kind - 6/6
4-Duel - 5/6
5-Sugarland Express - 5/6
6-Schindler's List - 5/6
7-E.T. the Extraterrestrial - 5/6
8-Indiana Jones and the Temple of Doom - 5/6
9-Jaws - 4.5/6
10-The Color Purple - 4.5/6
11-War Horse - 4.5/6
12-War of the Worlds - 4.5/6
13-The Lost World - 4/6
14-Raiders of the Lost Ark - 4/6
15-Munich - 4/6
16-Catch Me If You Can - 4/6
17-Jurassic Park - 3.5/6
18-Minority Report - 3/6
19-Terminal - 3/6
20-Always - 3/6
21-Saving Private Ryan - 3/6
22-Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull - 3/6
23-Indiana Jones and the Last Crusade - 3/6
24-1941 - 3/6
25-Hook - 3/6
26-Amistad - 3/6
27-The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn - 3/6
28-Twilight Zone: The Movie - Segment 2: Kick the Can - 2/6

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MessagePosté: 28 Déc 2011, 12:30 
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David Swinton a écrit:
celui de E.T. et The Color Purple

Ouch, pas bon signe.


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MessagePosté: 28 Déc 2011, 14:58 
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Déjouant sans cesse les attentes de ses fans, Steven Spielberg a la chic d'opter pour des projets sortis de nulle part qui viennent soudainement se concrétiser alors que le cinéaste se traîne plusieurs arlésiennes cinématographiques qui semble parfois condamnées à ne jamais voir le jour (Lincoln, Interstellar). Quand sa future adaptation de War Horse fut annoncée, avec ce pitch improbable d'amitié garçon/canasson, qui ne fut pas dérouté au plus haut point? Moi le premier, j'avais des doutes mais je me disais aussi que s'il y avait bien un metteur en scène capable de réussir un pari aussi casse-gueule, c'était Spielberg. C'est typiquement dans ses cordes. Et depuis, je m'attendais alors à une sorte de mix entre E.T. et Empire du Soleil.
A vrai dire, suite aux échos récents, positifs ("impossible de ne pas être ému") comme négatifs ("horriblement manipulateur"), je m'attendais même à chialer tout le long.

Au final, il n'en est rien.
Si je trouve le film franchement beau, tant dans le fond que la forme, je dois avouer avoir été relativement déçu par son incapacité à vraiment m'émouvoir, d'autant plus que je suis on ne peut plus client de ce genre d'émotion que les mauvaises langues ont tôt fait de caractériser comme "facile" ou "fat". Et surtout, je suis on ne peut plus client de la mise en scène de Spielberg.
Ce mec ne cesse de m'étonner, non seulement par sa redoutable inventivité, à la pointe de la modernité (Minority Report, War of the Worlds, Tintin), mais surtout dans son incroyable efficacité, du moins sur moi. Dans sa manière de découper ses scènes et de placer ses acteurs dans le champ et de composer ses cadres, Spielberg est LE réalisateur qui semble avoir un lien direct avec mon cerveau et mon coeur. Devant un de ses films, je suis comme son pantin, je réponds à chacun des choix, des plus élémentaires au plus complexes, il sait mieux que personne comment me parler.

Et une fois de plus, l'impressionnante maîtrise de Spielberg transpire de chaque pores du film.
D'un point de vue formel, le film est vraiment surprenant. En effet, il semble revenir à une esthétique old school, vis-à-vis de l'oeuvre de Spielberg lui-même déjà et évidemment du point de vue de l'hommage à ses illustres modèles. On pense à John Ford, on pense à David Lean, on pense à Autant en emporte le vent.
En référence à ces prédécesseurs, Spielberg a voulu faire du paysage un personnage à part entière, élargissant ses cadres au détriment du gros plan et même de la caméra portée qui lui est si chère depuis 1993 sa rencontre avec Janusz Kaminski, devenu son chef op exclusif, et qui lui aussi abandonne les tonalités les plus froides et maussades auxquelles il nous avait habitué, pour une imagerie baignant parfois dans la lumière dorée du soleil, et jamais dans le délavé ou dans le sinistre, même lors des passages les plus sombres.
Au même titre, Spielberg ne souhaitant pas refaire Saving Private Ryan, la guerre n'est jamais filmée de la même manière. Au réalisme choc de ce dernier, le cinéaste substitue des idées de mise en scène inventives pour palier à l'horreur brute, se fondant de manière cohérente dans l'approche plus "poétique" du film, comme lors de la charge du camp allemand ou de la scène du moulin.

S'ouvrant le film sur une succession de plans survolant les champs, conférant une importance particulière à cette terre, terre destinée à être massacrée par la guerre, terre vers laquelle les protagonistes inspirent tous à revenir, en bon personnages spielbergiens qui veulent "rentrer chez eux", War Horse annonce la couleur d'un film somme toute assez différent de ceux que Spielberg nous a offert ces dix dernières années.

A vrai dire, plus qu'E.T. ou Empire du Soleil, le film auquel War Horse m'a fait penser, c'est...Amistad.
Bon, dans le fond, les deux films n'ont rien à voir, mais dans la forme, j'ai retrouvé ce même Spielberg capable du meilleur comme du plus lisse, qui semble n'avoir fait le film que pour quelques scènes-clé, souvent muettes et définitivement les plus fortes : le début avec la naissance et le dressage de Joey, la charge du camp allemand et le moulin donc, et surtout, surtout, la séquence du No Man's Land.
C'est THE séquence dont tout le monde parlait et tout le monde parlera, sorte de mini-film dans le film, où l'on retrouve tout Spielberg, animé par la magie de la communication. C'est un peu comme le penchant optimiste et poétique de la discussion entre Avner et Ali dans les escaliers dans Munich.
C'est sans doute une des scènes les plus mémorables de la filmographie de Spielberg.

Et le problème est là, inhérent à la structure du scénario, qui avance au gré des mésaventures du cheval - depuis sa ferme jusqu'au champ de bataille, traversant le conflit et ses divers aspects, parmi les soldats ou chez les civils, d'un camp à l'autre - et s'impose comme une chronique de la guerre, avec la focalisation du cheval comme prétexte. Spielberg dit qu'il ne s'agit pas d'un de ses films de guerre mais d'un film sur ce que cet être, de nature effectivement presque surnaturelle, apporte à chaque personne qu'il rencontre. Le souci, c'est que le portrait de la vie en temps de guerre est plus réussie que la dimension humaine, peut-être trop réduite à l'état de vignettes (je pense notamment au segment chez les français avec le personnage de Niels Arestrup et sa petite fille) ou trop classique (le long mais nécessaire début à la ferme, avec des touches d'humour à la Babe :shock:).
C'est cette inégalité qui a freiné mon implication. Il y a des séquences qui me transportent mais d'autres font retomber le soufflé. Du coup, je trouve pas le film convaincant dans son ensemble.
Et ce malgré cette fin une fois de plus très belle, d'un point de vue esthétique (les silhouettes de profil découpées sur un coucher de soleil rougeoyant) et thématique (où le vrai fond du film semble apparaître, plus spielbergien que jamais).
Tout ce parcours du fils pour comprendre son père.


4,5/6

Une seconde vision sera peut-être salutaire mais, contrairement au Fincher, j'en doute.

Et sinon, le top :
post241079.html#p241079

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MessagePosté: 28 Déc 2011, 17:16 
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Visuellement splendide avec des scènes extraordinaires mais un scénario non exempt de reproche et notamment des retombées dans l'intensité vraiment dommage (les scènes avec Niels Arestrup sont de mon point de vue plutôt dispensable)tant tout ce qu'il y a autour est énorme.
A côté de ça c'est un film d'une beauté impressionnante et les acteurs sont vraiment bons. Le personnage du cheval (car c'est un personnage à part entière) est vraiment exceptionnel (à se demander si c'est pas Serkis qui fait de la motion capture tant le cheval est expressif) et LA scène de guerre qui le concerne est juste époustouflante. Inutile de revenir sur les autres scènes de guerre, Spielberg a déjà prouvé qu'il était un orfèvre en la matière.
Un tel film avec un scénario un peu moins léger et c'est chef d'oeuvre...dommage, dommage mais 5/6 (vendu mais pas trop indy IV 2/6) quand même et révision programmée

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MessagePosté: 28 Déc 2011, 18:50 
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Film Freak a écrit:
Si je trouve le film franchement beau, tant dans le fond que la forme, je dois avouer avoir été relativement déçu par son incapacité à vraiment m'émouvoir, d'autant plus que je suis on ne peut plus client de ce genre d'émotion que les mauvaises langues ont tôt fait de caractériser comme "facile" ou "fat". Et surtout, je suis on ne peut plus client de la mise en scène de Spielberg.


Notre part de subjectivité y est pour quelque chose j'ai l'impression.

Moi j'ai chialé pendant toute la dernière partie du film. Et c'est le 3e Spielberg qui arrive a me faire chialer autant, après E.T. et The Color Purple (que tu ne sembles pas beaucoup avoir aimé non plus). Selon moi, ce sont les seuls films de Spielberg parfaitement légitimes à se faire émouvant. J'ai l'impression que Spielberg a pu forcer l'émotion sans conflit intérieur, car le ton y est presque opératique, grandiloquant, comme à l'opéra ou comme devant un film de Victor Fleming. Chose qui n'était plus possible de faire avec autant de laisser-aller dans ses films plus sèches comme Saving Private Ryan ou Amistad. Mais surtout, l'émotion dans War Horse ne m'a jamais semblé fausse ou fabriqué (comme dans Always, qui surfait sur le ton de E.T. d'une façon inappropriée... ou comme dans cette scène a l'émotion un peu toc de Minority Report ou Agatha a une vision de Shaun). Dans War Horse, j'ai l'impression que tout le côté sentimental y est harmonieux et trouve sa place (comme pour ces 2 oeuvres des années 80 sus-mentionnés).

Mais bon, en même temps, c'est peut-être uniquement subjectif. J'ai été ému par ces images crépusculaires,
surtout à la fin
, qui me rappelait le cinéma révolu a la Gone with the Wind. Je crois que c'est ce qui m'a ému le plus, ce retour vers un cinéma plus simple, plus lyrique, plus candide, aux symboles forts et lourds de sens comme chez Ford. Mon petit âme en avait besoin j'ai l'impression.

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MessagePosté: 28 Déc 2011, 18:54 
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JeeB a écrit:
(les scènes avec Niels Arestrup sont de mon point de vue plutôt dispensable)


Ah bon? Moi, elles sont ce que j'ai préféré avec les scènes plus guerrières.

J'ai surtout aimé comment son arc se termine à la toute fin.

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MessagePosté: 28 Déc 2011, 19:09 
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Baptiste a écrit:

Je souhaite l'inverse: que Spielberg travaille son côté "mûr", celui de La Guerre des Mondes et de Munich, qui, à défaut de me convaincre totalement, me parle davantage.


En même temps, War Horse ressemble beaucoup a War of the Worlds sur plein d'aspect. Les deux films utilisent la guerre pour parler de l'humain (de sa peur dans War of the Worlds, de ce qui l'unit dans War Horse). C'est plus lumineux dans le film de cheval, mais pas moins mûr. Et formellement, les deux films partagent l'exercice de style sur une trame ultra simple (bien que plus fragmenté dans Cheval de Guerre).

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MessagePosté: 09 Jan 2012, 15:28 
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Where is Charlie ?

http://lockerz.com/s/173035473


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MessagePosté: 09 Jan 2012, 16:31 
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David Swinton a écrit:
De la pellicule, de la lumière (Kaminski n'a pas fait mieux), des décors bâtis de toute pièce, des acteurs incroyables, une musique inspiré de John Williams (peut-être sa meilleure compo depuis Harry Potter 3).


Bon, ben il suffira d'extraire le dernier gros plan sur la trogne de Peter Mullan, pour sérieusement infirmer tout ça.
War Horse c'est Mon ami Flicka x (La mélodie du bonheur mais sans les chansons + Joyeux Noel). Excepté le boulot effectué en si peu de temps niveau décor et le dressage des chevaux, c'est probablement le pire Spielberg depuis Hook.


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MessagePosté: 09 Jan 2012, 20:13 
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Prout Man a écrit:


Facile de le trouver, il prend toute la photo.


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MessagePosté: 09 Jan 2012, 21:49 
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On m'a vu sur Arte aussi apparemment et on risque de voir mon interview dans En mode Gossip.

la gloire

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MessagePosté: 10 Jan 2012, 00:10 
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Juste pour dire que ce "War Horse" est l'un de mes Spielby préférés.

6/6


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MessagePosté: 10 Jan 2012, 00:13 
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Film Freak a écrit:
Une seconde vision sera peut-être salutaire mais, contrairement au Fincher, j'en doute.

Et bien elle le fut, en fin de compte.
Mon avis sur le film ne change pas, je le trouve toujours inégal, avec certains passages trop classiques (tout le début) ou pas très passionnants (le segment Niels Arestrup), mais j'ai été sensiblement plus impliqué cette fois-ci dans le récit, plus ému par le parcours de Joey et celui d'Albert, et surtout par cette dernière séquence, tellement fat mais tellement belle.

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MessagePosté: 10 Jan 2012, 00:14 
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Prout Man a écrit:
Juste pour dire que ce "War Horse" est l'un de mes Spielby préférés.

6/6

Poseur!

Ca va, je déconne.

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MessagePosté: 10 Jan 2012, 00:19 
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Au fait, comment vous avez trouvé la masterclass?


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