Forum de FilmDeCulte

Un couple emménage dans une maison de campagne semblablement hantée par un esprit malfaisant...

Depuis quelques temps, je me suis mis en tête de voir absolument tout ce que Spielberg avait réalisé, ce qui comprend donc son travail pour la télévision dont je n'avais quasiment rien vu, à savoir :

8 novembre 1969 - Night Gallery (Pilote, segment B : "Eyes")
17 mars 1970 - Marcus Welby, M.D. (Épisode 1x27 : "The Daredevil Gesture")
6 janvier 1971 - Night Gallery (Épisode 1x04 segment A : "Make Me Laugh")
15 janvier 1971 : The Name of the Game (Épisode 3x16 : "L.A. 2017")
10 février 1971 : The Psychiatrist (Épisode 1x02 : "The Private World of Martin Dalton")
10 mars 1971 : The Psychiatrist (Épisode 1x06 : "Par for the Course")
15 septembre 1971 : Columbo (Épisode 1x01 : "Murder by the Book")
30 septembre 1971 : Owen Marshall: Counselor at Law (Épisode 1x03 : "Eulogy for a Wide Receiver")
20 novembre 1971 : Duel (Téléfilm)
21 janvier 1972 : Something Evil (Téléfilm)
31 mars 1973 : Savage (Téléfilm mais techniquement pilote d'une série qui n'a pas été reconduit)

J'ai pu tout trouver et mater (même la version courte de Duel!) sauf les épisodes de The Psychiatrist et Owen Marshall: Counselor at Law.

Et j'étais très curieux de ce Something Evil (La Chose lors de sa diffusion en 1987 sur La Cinq).

Improbablement écrit par Robert Clouse (qui réalisera Opération Dragon l'année d'après, entamant une filmographie de films de bastons), c'est un proto-Poltergeist un peu pauvret qui préfigure également d'éléments d'E.T. (l'investigation dans la grange/cabane au fond du jardin d'où provient du bruit) et sans doute le premier film de l'auteur avec des enfants confrontés au fantastique (même s'il semblerait que son long métrage amateur Firelight comprenne déjà cet élément).

Toutefois, le principal protagoniste ici est la mère, sorte de sous-Shelley Duvall (certes récompensée aux Oscars pour Qui a peur de Virginia Wolfe?) qui, comme le veut le cliché, est la seule à entendre/voir le Mal et passe pour folle, avant un climax précipité mais pas inintéressant (où la déclaration d'amour d'une mère pour son fils sauve celui-ci de la possession).

L'épouvante et l'horreur ont fréquemment été présents dans le cinéma de Spielberg par la suite mais il n'a jamais fait un straight up film d'horreur comme c'est le cas ici (même Jaws me paraît être son propre animal). Malheureusement, le carcan télévisuel (73 minutes, rien de trop hard ou dark) ne lui permet pas de transcender un matériau constitué presque exclusivement de stéréotypes du genre et ce malgré une mise en scène de plus en plus assurée, notamment dans la composition des cadres (hormis ce grand angle malaisant parfois et caractéristique de ses oeuvres télévisuelles) et les mouvements de caméra, davantage possibles ici que sur Duel (où il était forcément un peu limité par le protagoniste seul coincé dans sa voiture).

Je confirme ce que vous supposiez déjà rien qu'à la vue de ce topic, c'est complètement dispensable pour qui n'est pas un complétiste.

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Salut !

Je te remercie pour ton commentaire, qui m'a appris des choses sur ce film que je ne connaissais pas. Je savais que Spielberg avait commencé sa carrière à la télévision, mais je n'avais jamais vu Something Evil. Tu m'as donné envie de le découvrir, même si tu dis qu'il est dispensable pour qui n'est pas un complétiste.

Je me demande comment tu as pu trouver et regarder ce film. Est-ce que tu l'as vu à la télévision, en DVD, en streaming ou sur internet ? Bonne journée !

Honnêtement, je ne sais plus où je l'ai choppé.

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Il est sur Archive.org, de même que le téléfilm suivant, Savage, plus singulier

Thématiquement il y a quand-même, malgré (ou à cause) de la forme stérètoypée des éléments de ce film qui anticipent the Fabelmans et donc peuvent être autobiographiques (le personnage de la mère artiste frustrée et son report affectif sur les enfants, l'emmenagement qui explose le couple qui marchait en fait mal depuis le début, même la scène de la danse de the Fabelmans simule une possession en en avouant la part de demande érotique)

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Honnêtement, ça sent le bot.

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FEAR NOTHING

C'est Hadopi qui essaie de me faire.

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Honnêtement, il est sur YT : https://youtu.be/6woI5E0n2oM (dans ma liste des trucs à regarder)

99% de chance. Toujours ce style de lycéen trop appliqué, ces phrases remplies de vide, ces pseudos moisis...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est juste un provincial.