Un de mes critiques favoris même si je suis loin d'être toujours d'accord avec lui et qu'il dit des conneries assez souvent. Le fait qu'il écrive maintenant dans un torchon de droite me le rend encore plus sympathique (il est ouvertement républicain et chrétien, mais aussi noir et gay). Le traiter de troll, c'est la chose la plus paresseuse qu'on puisse faire.
Ha d'accord, c'est lui qui a dit que Prince avait raté l'occasion d'avoir la stature morale d'un Mandela en ne participant au Live Aid. C'était parfaitement con (cela réduit Mandela à une "star"), et trop expéditif pour être un troll (ceci dit je ne savais pas que Prince avait refusé ce cirque, il est en fait possible qu'il n'en ait tout simplement pas eu besoin- les autres grand noms du show étaient soient plus vieux, soit plus jeunes que Prince). Dans ce type d'article la politique est réduite à un meta-discours que les médias tiennent sur eux-même. Ceci dit c'est aussi vrai au sujet des intervention sur le cinéma de gauche ici en France, dont le contenu est principalement de faire la critique de la critique -d'ailleurs, malgré la faiblesse de la presse de cinéma et malgré ou à cause de de son statut bénévole, le discours en ligne sur les films se réduit trop souvent à la critique de la critique, et dépend-- complètement de ce à quoi il fait mine de s'opposer , cela finit par renforcer et tenter de rendre implicitement justifiée une situation où on ne juge que des représentations et pas des actes, ni même des discours - dans cette perspective, tout ce qui relève d'un problème esthétique est escamoté et on n'a plus besoin de voir le film pour en parler. C'est du finkielkrautisme de gauche (et honnêtement je sais que je tourne aussi à mon échelle en rond là-dedans, tant en lisant qu'en écrivant). Ce type d'articles aborde les films à travers leur intention pour ne pas discuter ce qui les relie à la culture populaire (tout est un "statement", on dénie même au film son statut de produit), les raisons du manque de succès de Spielberg sont plus liées à la concurrence des flux d'images en-ligne et à la fin de la disponibilité du public qu'aux intentions politiques de Spielberg.
Dernière édition par Gontrand le 07 Juil 2016, 18:14, édité 7 fois.
Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 86845 Localisation: Fortress of Précarité
Caribou a écrit:
Erik Vonk a écrit:
Lincoln, film pro-Obama? Alors que Spielberg a passé 10 ans à essayer de faire ce film, mijotant cette idée avant même qu'Obama soit au pouvoir. C'est un peu n'importe quoi. Quand on prend des coïncidences pour des intentions...
Le film est sorti en 2012 et Obama est arrivé au pouvoir en 2009. C'est le côté anachronique et faux-cul du film qui m'a rebuté dès le début.
Le propos du film sur la nécessité de faire des compromis dans l'arène politique et de devancer l'opinion du peuple n'a rien à voir avec Obama. Y a rien d'anachronique ou de faux-cul.
Tu aurais dû utiliser un point virgule ou un point. Ou, si tu tenais à ta virgule pour créer deux clauses disjointes, la placer après le connecteur logique 'et'.
C'est chaud de commencer une phrase par une conjonction de coordination, tu aurais dû mettre une virgule à la place de ton point.
On en parlera quand vous l'aurez vu, mais j'ai remarqué ceci dans The BFG (que je mets en spoilers):
L'article plus haut parle de l'activisme social d'une fillette qui intervient auprès de la Reine d'Angleterre pour qu'elle règle le problème des géants (une partie des géants posent une menace pour la sécurité du pays, et rend difficile la vie quotidienne au BFG qui essaie de cultiver son jardin tranquillement). J'avoue avoir eu un malaise concernant la technique de déportation des mauvais géants préconisée par la Reine d'Angleterre qui me rappelle un peu la déportation des palestiniens. Surtout que pour convaincre la Reine du bienfait de cette déportation, la fillette et BFG lui implantent un rêve cauchemardesque à propos des géants pour la faire réagir. Ils jouent sur la peur. Je ne sais encore si ça fait parti de "l'activisme social" du film. ou bien d'une critique de la manipulation politique (ou encore de la passivité d'une royauté qui réagit seulement si on la menace). Bon, les géants sont quand même véritablement badass et kidnappent des enfants la nuit, détruisent tout sur leur passage. L'action est donc nécessaire au final. Mais je n'ai pu m'empêcher de ressentir un certain malaise vis-à-vis des méthodes employés. Ce qui n'est pas mauvais en soi. Le film suscite une réflexion qui remet en contexte le film dans la filmographie de Spielberg. Au sein de son oeuvre, il est intéressant de constater que ce dernier pourrait avoir une obsession, peut-être inavoué, pour certaines formes de manipulation émotive. Il s'en ai servi abondamment dans son propre cinéma pour nous émouvoir. Maintenant, la manipulation fait corps avec le récit, et devient un enjeu. La fillette et BFG concoctent des cauchemars pour manipuler l'esprit de la Reine d'Angleterre et l'inciter à réagir face aux géants. Comme Lincoln manipulait émotionnellement, et d'une façon presque malhonnête, les représentants pour les convaincre du bienfait du 13e amendement. Comme les robot-E.T. à la fin de A.I. qui recréaient artificiellement un semblant de mère pour contenter le traumatisé enfant-robot voulant être considéré unique par une maman. Comme tout le film Minority Report qui jouait sur la soi-disant immuabilité d'une image-future d'un crime pour donner l'impression d'un contrôle policier sans failles. La création de rêves en flacon de BFG s'inscrit dans ce mouvement de manipulation. Est-ce que Spielberg préconise que la manipulation est le meilleur moyen de faire avancer les choses lorsque rien ne bouge? Est-ce qu'il fait une critique de la royauté? S'agit-il d'un simple geste désespéré de la part des protagonistes? Le film n'est pas totalement clair là-dessus. Chose rare chez Spielberg, et c'est ce qui fait la force de BFG. Au final, un film plus complexe qu'il en a l'air, d'avantage qu'un HOOK (qui idolâtrais les pensées heureuses pour le plaisir d'un simple feel-good movie).
Bon, tout ça était déjà du livre de Roald Dahl. Mais ce n'est pas innocent que Spielberg se soit intéressé à ce récit. D'ailleurs, le récit de Ready Player One semble y aller à fond dans cette thématique non?
Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 86845 Localisation: Fortress of Précarité
Vous savez que je suis un vendu à Spielberg donc ne lisez pas mon avis en cherchant à savoir si le film est bon ou non. Ce n'est de toute façon pas la fonction d'une critique intéressante.
Je comprends les avis tièdes. Je sais que c'est tiré d'un roman mais le récit m'a davantage rappelé celui d'une nouvelle. Il n'adopte pas une structure traditionnelle, il opte volontairement pour une construction plus libre, et donc plus lâche par moments, commençant IMMÉDIATEMENT mais prenant bien le temps de montrer la découverte du Pays des Géants et plus exactement de montrer le Géant et Sophie se découvrir. La progression se fait toujours cohérente, même lors de ce troisième acte improbable tout droit sorti de l'imagination d'un enfant (le plan de Sophie), jusque dans ses gags (la scène du petit déjeuner). C'est d'ailleurs le seul moment où j'ai trouvé le temps long. Cette séquence aurait pu être tronquée sans que cela nuise au récit parce qu'elle ne le sert pas. Et comme elle marque le retour de l'humour trop infantile dans lequel le film tombe par moments...
Mais le reste du temps, je me suis laissé porter par la mélancolie inattendue de ce cousin d'E.T., auquel il est impossible de ne pas comparer The BFG vu leur postulat similaire et l'identité de la scénariste. Si le film n'est évidemment pas du même niveau, il demeure intéressant dans ce qui a changé dans le regard que porte Steven Spielberg sur ce genre d'histoire, ce genre de film, ce genre de cinéma.
Dès le départ, il apparaît évident que l'on n'est pas dans un film de world building type Avatar, à visiter la faune et la flore du Pays des Géants. À vrai dire, on passe davantage de temps dans la demeure du géant qu'en dehors. C'est là que Spielberg se permet quelques morceaux de bravoure ludiques, avec une mise en scène qui témoigne une fois de plus de tout le talent du cinéaste en matière de scénographie et de composition du cadre, sa caméra encore plus mobile qu'à l'accoutumée, libérée par le numérique. Sauf qu'ici ses habituels plans-séquences invisibles autour de quelques personnages dans un espace clos revêtent une tout autre dimension avec un jeu constant sur les échelles assez réjouissant (il y a Sophie, la petite fille, le BFG, un géant, et ses congénères, beaucoup plus grands que lui et tous se meuvent tant bien que mal dans un jeu du chat et de la souris).
Toutefois, Spielberg ne donne jamais dans l'action pure. Elle est même carrément évincée d'un climax qu'il aurait pu développer en set-piece gigantesque pour assurer le quota blockbuster d'un film qui coûte 140 millions de dollars et va se rétamer au box-office US. En réalité, le climax est émotionnel et consiste en un échange entre les deux protagonistes avant une fin qui non seulement m'interroge quant à son ambiguité relative (j'y reviendrai plus bas) mais s'avère plus triste que celle du livre, si j'ai bien compris.
En lieu et place de l'enfant du divorce qui sympathise avec un extra-terrestre oublié par ses semblables, nous avons donc une orpheline qui devient l'amie d'un géant malmené par ses pairs mais la différence ici est dans la caractérisation du géant. Le BFG c'est un Peter Pan qui aurait grandi mais qui serait resté au Pays Imaginaire tout en continuant à kidnapper des enfants pour ne pas être seul. C'est l'histoire d'un E.T. qui aurait connu un Elliott et l'aurait perdu.
Si j'ai bien compris, l'idée du gamin précédemment enlevé par le BFG et tué par les autres géants est un ajout vis-à-vis du bouquin?
L'histoire d'un conteur à la recherche de l'enfant en soi. L'histoire de Spielberg.
Le film en soi raconte déjà bien des choses et ce malgré un récit où, dans l'absolu, il ne se passe pas grand chose. L'histoire de deux âmes en peine et solitaires qui se trouvent, avec toute l'émotion contenue dans un regard du BFG pour Sophie pendant qu'il se fait martyriser par des "plus grands que lui", ou dans un face à face nocturne déchirant (d'ailleurs, s'il y a quelques incrustations pas jojo, la performance capture est INCROYABLE, c'est à s'y méprendre par moments et Barnhill et surtout Rylance, dans une prestation complètement à l'opposé de Bridge of Spies, est remarquable). L'histoire d'un géant qui refuse la consommation (littérale) du petit peuple et préfère le divertir ou l'inspirer. Mais la lecture métafilmique est inévitable tout comme l'aspect autobiographique.
Au bout de 30 films, les thématiques récurrentes de Spielberg sont désormais connues de tous. La communication a toujours été LE thème sous-jacent de toute sa filmographie, que ce soit celle entre les humains et les extra-terrestres ou celle entre Israëliens et Palestiniens. Cela dit, depuis quelques films, l'auteur parle plus spécifiquement de communication par le biais du storytelling - Tintin qui n'a de cesse de dire "I'm always looking for a good story. That's my job", Lincoln et ses anecdotes pour amadouer ses interlocuteurs - et The BFG est la première fois qu'il parle aussi frontalement de sa propre fonction de conteur d'histoire. D'ailleurs, j'aime ce que le film dit des rêves mais également des mauvais rêves, qu'ils sont là pour nous préparer, nous protéger, qu'ils sont un mal pour un bien. Un peu comme les compromis nécessaires au progrès de Lincoln.
Si la notion d'un vieil homme chassant les rêves pour les insuffler aux enfants ne suffisait pas, l'analogie est complètement assumée par cette séquence où ledit rêve est fabriqué en prenant l'allure d'un zootrope. L'antre du BFG, c'est l'usine à rêves qui donne son nom au studio co-fondé par Spielberg. Par conséquent, si le géant représente Spielberg, alors il est ce Peter Pan qui a grandi, cet E.T. qui a perdu Elliott...ce conteur à la recherche de l'enfant en soi. Spielberg est autant le géant que la petite fille et The BFG, le dialogue entre un cinéaste et la magie de ces films d'antan qu'il cherche à retrouver. C'est moins un film qui cherche à refaire E.T. qu'un commentaire sur la démarche elle-même. On n'est pas très loin du propos sur les dangers de la nostalgie de son Ready Player One à venir.
Et ça pourrait se recouper avec ce que sous-entend la fin...
...qui souligne potentiellement le caractère illusoire.Dans leur discussion pré-climax, Sophie demande au BFG ce que contient le bocal avec l'étiquette "le rêve de Ruby, son plus cher désir" et il lui répond qu'il s'agit d'un rêve dans lequel elle a une famille et vit avec les humains, etc. Après le climax, on voit Sophie se réveiller à Buckingham, avec deux figures parentales en la personne des assistants de la Reine, se lever et aller à la fenêtre. À ses pieds, le bocal susmentionné est mis en évidence mais il est vide et durant toute la séquence, elle dit qu'elle vient de se réveiller d'un rêve où elle pouvait, depuis sa fenêtre, voir le Pays des Géants et le BFG et lui parler et qu'il entend. Et tout ça est montré à l'écran dans la continuité. Par conséquent, où s'arrête le rêve et où commence la réalité? Le bocal est-il vide parce qu'on voit le rêve s'incarner? Cette dernière séquence est-elle le rêve que vient de faire Sophie? Dans le dernier plan, le BFG entend Sophie et sourit mais ils finissent tout de même séparés. Dans le livre, le BFG se fait construire un château avec un cottage à côté pour Sophie tandis qu'ici, ils sont séparés. La situation n'est donc pas idéale (elle rappelle E.T. là aussi) donc s'agirait-il d'un rêve? Quand je mets ça en perspective avec les fins rêvées d'A.I. et Minority Report, je me demande, vraiment.
Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 86845 Localisation: Fortress of Précarité
Revu ce soir et en 3D cette fois.
Et putain, c'est encore mieux. Visuellement en tout cas.
Les incrusts pas top s'estompent grave, la performance-capture se fait encore plus réaliste et la mise en scène prend (littéralement, MDR) une autre dimension, notamment dans ce jeu avec les échelles donc. Je conseille vraiment de le voir en 3D.
Et j'ai pas assez parlé de la sublime photo du film, très proche de celle de Tintin donc pas trop dans les abus kaminskiens récents. Ce n'est en rien la bouillie numérique qu'on pourrait croire (c'est d'ailleurs le premier film live de Spielberg tourné en numérique...normal, vu le nombre de fonds verts).
Sinon, j'avais oublié d'évoquer un truc la première fois : pour les copies françaises, ils ont pris le soin de traduire tout ce qu'on voit à l'écran en français (genre l'écriteau "Orphelinat" ou les étiquettes sur chaque bocal chez le géant). La démarche est plutôt louable, même si relativement non-sensique (le film se passe clairement en Angleterre donc bon), surtout pour les copies en VO. De plus, il y a un ou deux plans où ils ne l'ont pas fait et il y a une traduction avec une faute (ou alors c'est fait exprès étant donné que le perso s'exprime mal).
Inscription: 24 Nov 2007, 21:02 Messages: 28404 Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Mauvais tendance horrible. Je m'attendais pas à adorer vu la réception générale et le sujet qui ne me disait rien mais je m'attendais pas à aussi raté. Facilement dans le trio des plus mauvais Spielberg avec Hook et Always (j'ai pas vu Amistad). Je comprends pas très bien pourquoi il a tenu à faire ce film tant il n'a rien à raconter à part une vague histoire d'amitié réservé aux moins de 10 ans. Je vois bien l'espèce de métaphore du cinéma avec l'usine à rêves mais bon c'est tellement le néant niveau humain, niveau poésie, niveau aventures je comprends pas.
Déjà j'ai un gros problème avec l'univers général. Tout fait super faux dès les premiers instants (avec ces horribles chats en CGI qui s'enfuient dans l'allée là). On a vraiment l'impression d'une superficialité totale, tout n'est qu'un décor rien n'existe vraiment, à l'image de ce Londres caractérisé par deux rues. Ça m'a rappelé les derniers Burton c'est dire. Il en va de même pour ce pays de Géants à la mythologie totalement inexistante, à la représentation d'une pauvreté totale (une vague carrière avec des carcasses de bagnoles ok). Les Géants d'ailleurs caractérisé de manière purement binaire (le gentil d'un côté, les bouffeurs d'humain grossiers de l'autre). Gros soucis aussi sur la temporalité du film (qui renforce totalement ce côté "faux"). L'impression que ça commence début XXème puis en fait on réalise que le film se passe de nos jours avec le débarquement totalement WTF
des hélicoptères.
Je trouve que ça marche absolument pas.
C'est aussi assez mal rythmé. Après un début plutôt engageant j'ai l'impression que la deuxième heure ne raconte strictement plus rien, enchaînant des séquences scénaristiquement vides culminant évidemment avec l'épisode du petit déjeuner avec la Reine probablement la scène la plus embarrassante de la carrière de Spielberg
(la reine qui pète j'étais pas prêt).
Plus globalement je trouve le scénario à la limite de la catastrophe, j'ai même pas compris pourquoi à un moment ils vont chercher la reine, pourquoi ils ont besoin d'un plan c'est super mal branlé. Alors d'après ce que j'ai pu comprendre c'est hyper proche du bouquin mais ça ne justifie rien pour moi.
Il y a quand même quelques éléments réussis, le BFG en lui-même est sans doute la grande réussite du film, personnage vraiment touchant parfaitement incarné par Rylance. D'ailleurs en parlant d'incarnation c'est quand même problématique que la seule chose incarnée du film soit une créature en CGI. Parce que la gamine là elle est nulle à chier. Deuxième fois cette année que je trouve un enfant totalement miscasté après Le livre de la jungle, je comprends pas.
Le pire c'est que je trouve que c'est même un mauvais film pour enfant. C'est tout mou (cette scène de poursuite dans l'atelier du BFG, d'une mollesse insupportable), tout chiant, pas drôle. Atterré aussi d'ailleurs par ce NON-CLIMAX total, même pas une scène un peu d'action ou d'aventure c'est tout nul, tout pourri, les hélicos débarquent et fin du film. J'ai largement préféré le Haricot Géant de Singer au moins beaucoup plus fun et basiquement divertissant. Je pensais pas que Spielberg retomberait aussi bas, c'est brutal. Et encore une fois j'avais vraiment en tête les derniers Burton, je retrouve un peu ce même je m'entoufisme, ce même abus du numérique dégueu, ce truc totalement désincarné et cette incapacité à raconter quoi que ce soit. Ça fait mal.
Inscription: 24 Nov 2007, 21:02 Messages: 28404 Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Oui c'est pas grave, ça entache en rien son immensité mais c'est juste que j'ai sincèrement du mal à comprendre ce qui a pu le motiver à ce moment de sa carrière à faire ce film (à part le classique "pour faire plaisir à ses gosses"). Il aurait dû se contenter de le produire.
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