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MessagePosté: 29 Nov 2008, 20:59 
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Le film que tu vois avec la plus grosse pression du monde...pour couper court au suspense de ceux qui tiennent absolument à connaître l'avis de chaque foruméen, je vais vous éviter d'avoir à scroller direct vers la note : comme pour les 3 précédents Gray, je suis à 4,5/6.

Le film est très bien mais jsuis pas à donf.

Formellement, j'ai évidemment rien à redire...la photo est juste magistrale, notamment cette toute première scène à la tombée de la nuit...magique.

Au niveau thématique, c'est intéressant de voir Gray aborder ces obsessions dans un genre différent (poids de la famille, destin, etc.) même si le polar me parle plus en général.

En fait, ici, j'ai un peu de mal avec le perso de Paltrow...en fait, j'ai toujours eu du mal à avoir de l'empathie vers les persos (féminins) paumés et du coup, j'ai du mal à m'identifier avec le protagoniste principal, surtout lorsqu'il semble incapable de prédire absolument tout ce qui va se passer (alors que le spectateur, lui, prévoit tout, jusqu'à la fin).

Heureusement, le film est à la fois suffisamment juste et touchant pour passer un tant soit peu outre...les premières scènes avec Vinessa puis les premières scènes avec Paltrow...tout ça sonne juste, touche là où il faut...même l'inéluctable dénouement qu'on voit venir à 100 km, Gray sait qu'on s'en doute et donc le dernier acte se fait insoutenable...

Même si j'aurai aimé être surpris.

J'aime bien aussi que la fin ne soit ni un happy end ni "noir c'est noir" mais douce amère.
Disons que le détail du gant qui fait réaliser au suicidaire bipolaire qu'il a à la maison une femme qui l'aime comme il est et qui veut prendre soin de lui me fait penser qu'il ne va pas non plus finir malheureux, dans un mariage "forcé", une carrière "minable", etc.


Voili voilouuuu.

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MessagePosté: 29 Nov 2008, 21:14 
Film Freak a écrit:
J'aime bien aussi que la fin ne soit ni un happy end ni "noir c'est noir" mais douce amère.

Voilà. On s'est compris.


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MessagePosté: 30 Nov 2008, 09:09 
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Je suis content pour vous.


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MessagePosté: 30 Nov 2008, 15:11 
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Ah y avait un désaccord là-dessus?

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MessagePosté: 03 Déc 2008, 09:13 
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J'ai cru que j'arriverai pas à le voir et finalement si.
Très beau film, je suis pas à fond sur les premiers Gray mais We Own The Night et celui là c'est un diptyque assez énorme. Y'a plein de plans qui m'ont paru hyper signifiants, des cadrages très symboliques, très clairs, très visible (le léger recadrage de Phoenix au resto chic, isolé en bas du plan avec ce buste de femme au dessus de la tête) et pourtant on est jamais dans le théorique ou le discours, toujours proche des personnages, du récit. C'est un mélange assez incroyable de mise en scène au carré, très préparée, très pensée, très maitrisée, sans que jamais on perde les émotions de vue (toujours au resto, un ralenti sur une main qui caresse la joue de Paltrow, toute la violence de cette main à ce moment là ...). Ça donne de loin l'impression d'un film très classique alors que ça invente et ça prend des risques tout le temps.

Et évidemment c'est Phoenix qui frappe le plus. Sa manière de tout jouer dans l'ambiguïté de l'âge, j'ai un passé lourd, je dois refaire ma vie, c'est ma deuxième chance, j'ai vécu ; et en même temps j'ai 13 ans, je fais le con tout le temps, je bois à la paille et je vis chez mes parents (Au resto on lui dit "tu me fais penser à mon fils", à la boite : "T'es sûr d'être majeur ?").

Du coup le truc de Artcore qui dis que le corps n'est pas présent dans le film, quand même le corps de Phoenix c'est quelque chose, comment il bouge en boite, sa manière de marcher genre je boîte comme un gosse qui se la joue et comme un vieux qui est blessé par la vie. Et sa cicatrice qui fait 50% du truc encore (bouche de bébé/bouche de guerrier). Et le regard. Y'a de l'érotisme dans tout ça, un amour des corps des acteurs, avec leurs blessures, leurs rides. C'est pas glamour, c'est beau quand même (le sein de Paltrow faut être aveugle pour pas voir l'importance du corps dans ce film, comment il surgit souvent et comment il est beau).
Paltrow d'ailleurs j'ai l'impression que c'est la première fois que je la vois en actrice.

Pour la fin
c'est évident que c'est l'enfer, que le type renonce à tout, qu'il avait jeté à la poubelle son deuil et ses médicaments et sa chambre d'enfant, et que finalement il reprend tout et c'est tragique. Mais c'est la grandeur aussi de Gray de ne pas filmer ça comme une tragédie, petite musique, chaleur des gens, sa mère lui sourit, il est aimé par une femme attentive et intelligente, tout le monde est de bonne volonté, l'enfer est tiède, il est facile à embrasser.
Mais sur le gant il y a une petite chaine. Elle est jolie et aimante, mais c'est une chaine. Faut être bien cynique pour souhaiter ça à ce personnage sur le mode "il finira par s'y faire". Faut être sans coeur pour se dire que finalement cette fin est mitigée (d'ailleurs le geste d'offrir la bague à l'autre fille, le poids de ce mensonge là dans le couple, le poids du renoncement, c'est pas rien, c'est même terrible. Cette fin est terrible).


Et Elias Koteas a une classe folle, il est sous employé au cinéma c'est une honte. (longue liste des acteurs classieux qui ne seront jamais ou rarement employés à leur juste valeur. Koteas aurait dû être au casting d'Apaloosa).

5/6

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Pré Carré


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MessagePosté: 03 Déc 2008, 09:53 
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Rien que son nom tabasse !
Elias putain !

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On a frôlé la fissure anale...

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MessagePosté: 03 Déc 2008, 11:24 
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jiko a écrit:

Pour la fin
c'est évident que c'est l'enfer, que le type renonce à tout, qu'il avait jeté à la poubelle son deuil et ses médicaments et sa chambre d'enfant, et que finalement il reprend tout et c'est tragique. Mais c'est la grandeur aussi de Gray de ne pas filmer ça comme une tragédie, petite musique, chaleur des gens, sa mère lui sourit, il est aimé par une femme attentive et intelligente, tout le monde est de bonne volonté, l'enfer est tiède, il est facile à embrasser.
Mais sur le gant il y a une petite chaine. Elle est jolie et aimante, mais c'est une chaine. Faut être bien cynique pour souhaiter ça à ce personnage sur le mode "il finira par s'y faire". Faut être sans coeur pour se dire que finalement cette fin est mitigée (d'ailleurs le geste d'offrir la bague à l'autre fille, le poids de ce mensonge là dans le couple, le poids du renoncement, c'est pas rien, c'est même terrible. Cette fin est terrible).



Complètement.
Perso je garde surtout en mémoire cette larme à la fin. Cette pauvre fille croira toute sa vie que c'était de l'émotion alors que c'était du pur désespoir. Alors évidemment, il l'aime bien, elle est gentille mais s'il est avec elle c'est par défaut. Ce qui est très courant dans la vie finalement et ça m'a tué le moral.

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MessagePosté: 03 Déc 2008, 12:19 
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Pandor a écrit:
Rien que son nom tabasse !
Elias putain !


Mo cousin s'appelle comme ça. Elias Zekri.

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MessagePosté: 03 Déc 2008, 12:24 
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spongeyoda a écrit:
Pandor a écrit:
Rien que son nom tabasse !
Elias putain !


Mo cousin s'appelle comme ça. Elias Zekri.


Il a dû se faire charrier par les fans de verlan qui suivent l'actu...

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MessagePosté: 03 Déc 2008, 12:31 
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Le pire ça doit être son père, il est prof.
Mais monsieur, z'écris !

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MessagePosté: 03 Déc 2008, 12:34 
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spongeyoda a écrit:
Le pire ça doit être son père, il est prof.


Ah tosgra.

"Wesh euh, pourquoi tu ze-cri?"

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MessagePosté: 06 Déc 2008, 23:48 
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je veux pas désespérer tba, alors j'en dirai peu.

pour résumer en peu de mots, j'ai toujours autant de mal lorsqu'un film héroïse la lâcheté.

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MessagePosté: 06 Déc 2008, 23:50 
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Art Core a écrit:
Oui je serais le premier avis négatif. Je reproche pas à Gray d'avoir fait un film romantique je lui reproche de l'avoir très mal fait c'est tout.

La douche froide. J'ai trouvé ça parfaitement anecdotique et le personnage de Joaquin Phoenix pas franchement sympathique. Un film totalement déprimant et désincarné avec une fin faux-cul hypocrite conformiste qui m'a bien fait mal au cul. Enorme déception.

2/6


ah bah j'imaginais pas lire ça dans ce topic, chouette, j'avais peur d'être seul contre tous.

je déteste profondément le faux suspense final (et l'ultra-cabotinage de phoenix).

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MessagePosté: 06 Déc 2008, 23:56 
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Jericho Cane a écrit:
Lu sur un autre forum :

Citation:
Désolé de venir mettre un bémol à l'enthousiasme naissant mais j'ai trouvé ce nouveau film de Gray assez consternant...Pourquoi ? Je vais tenter de m'en expliquer.
Je ne sais plus qui disait cela, à l'occasion du dernier festival de Cannes, mais l'auteur avouait que le cinéma de James Gray était un cinéma épais, lourd. Il mettait son idée à l'épreuve de toute la carrière du réalisateur. Je ne serais pas aussi dur que lui : je sauve Little Odessa qui reste pour moi son meilleur film, sec, dur, sobre, bien joué, à l'ambiance russe bouleversante, The Yards et La Nuit, films inégaux mais munie d'une belle âme et traverser de fulgurances. Mais aucun de ses films ne m'a totalement possédé. Ce qui, à la rigueur, pouvait apparaitre comme une force est devenu, avec le temps, carence. Et, celle-ci s'exprime d'autant plus que Gray s'est -enfin ?- débarrassé des oripeaux du polar pour s'attaquer à la matière même de ses films : l'émotion. A priori, rien de plus beau sur le papier que le dilemme amoureux, surtout pour un cinéaste habité par les pérégrinations sentimentaux, les élans lyriques et tout le toutim. Or, là...rien à faire, ça ne marche pas. Il suffit presque du plan d'ouverture pour se rendre compte de la profonde inanité du projet : ralenti pompier soulignant d'entrée de jeu le drame qui se prépare, musique comme alourdie, un gus qui traine les seuls souvenirs de son mariage raté et patatra...au bouillon ! Une fois dans l'eau et bien décidé à en finir, notre gus a, ce que l'on appele un souvenir, un flash-back qui nous indique, à nous spectateurs heureux, qu'il appartient à cette race déçue, blessée, fucked par l'amour. Rien que les 10 premiers minutes de Two Lovers, y a de quoi chauffer l'état de New-York pour tout l'hiver ! Maladroit, lourd, empesé...faudrait vider le champ lexical de la pesanteur pour caractériser cette ouverture et les minutes suivantes constituant le corps du film.
Après, rien que du marivaudage de bas étage avec le gus tiraillé entre les deux bombes de son immeuble, dérive pour le moins transgressive puisqu'elle a lieu devant le regard approbateur parental (Pauvre Isabella !). Je suis désolé de dire cela mais j'ai l'impression d'avoir affaire à un cinéaste un peu benêt, gentiment infantile dans sa manière de représenter le dilemme amoureux, le déséquilibre et la blessure amoureuse. Two lovers n'est une enfilade de clichetons tous plus insipides les uns que les autres qui surprend par sa totale absence d'intensité dramatique, par le convenu des situations stéréotypées lui servant de charpente, par la peinture sclérosée et grossière des sentiments, par l'inflation dont chaque scène souffre. Pas un moment ne sonne, pas une ligne de dialogue ne marche, pas un sourire ne touche. Dans ce cas, difficile d'être ému par les grimaces du sieur, de compatir pour le jeu outrancier, très actor's studio, de Joaquim; manifestement pas très à l'aise dans un rôle proche de Forrest Gump. Pooooouuuurquoi diable ce traitement ?! La grâce, hein qui ?! La mise en scène suit sa ligne, qu'importe la mise en scène réduite à un découpage quelconque et photo marron.
Je vais arrêter ici le carnage. Je conclurais en précisant que ce n'est certainement pas la fin, en forme de point d'interrogation avec ce regard caméra, qui m'incitera à réfléchir. James, un conseil, avant de solliciter péniblement la connexion neuronale, contente toi de faire correctement ton boulot. Ta palette claire-obscure peine à dissimuler les trous...

2/6


tiens ça vient d'où? je suis assez d'accord avec le monsieur (après, promis, j'arrête de quoter à tour de bras)

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MessagePosté: 06 Déc 2008, 23:56 
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Antichrist
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