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MessagePosté: 22 Sep 2019, 11:59 
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Entre The Lost city of Z et Ad Astra, il est amusant de penser que c'est le deuxième qui se trouve le plus proche d'Apocalypse Now, Tommy Lee Jones remplaçant Marlon Brando dans le rôle du soldat d'élite devenu un tyran fou qu'il faut aller mettre hors d'état de nuire.

Le film est réussi parce que son thème central, la relation père/fils, est brillamment traité et la plupart des péripéties racontées le contiennent. Malheureusement, quelques petites molesses, et peut-être un aspect trop frontal à force de vouloir être dans l'épure, vient atténuer la charge émotionnelle, plus présente dans les mystères de The Lost city of Z et dans la romance déçue de Two Lovers. Reste que ce duel/duo d'anthologie de Brad Pitt et Tommy Lee Jones reliés par un cordon, débloqué par un simple mot ("Let me go, son", parce qu'enfin Brad Pitt trouve un écho, si minimal soit-il, à son amour) m'a mis les larmes aux yeux.


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MessagePosté: 23 Sep 2019, 09:12 
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Assez surpris de la réception quasi glaciale que je lis sur Twitter depuis que le film est sorti.

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MessagePosté: 23 Sep 2019, 09:19 
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Antichrist
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Glaciale, non, mais très partagée.


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MessagePosté: 23 Sep 2019, 09:20 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Oui j'exagère un peu mais vraiment je pensais pas que le film serait si mal aimé, même par des fans de Gray.

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MessagePosté: 23 Sep 2019, 09:47 
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Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
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Je suis hyper surpris par les notes positives. J'ai trouvé ça d'une platitude... L'impression de voir une démo technique étirée sur 2 (longues) heures de vide absolu.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 23 Sep 2019, 16:29 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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SPOILERS

Comme beaucoup je trouve que le film a un potentiel dingue mais que l'émotion n'est pas au rendez-vous. Pendant le film je m'interrogeais sur pourquoi ça ne marchait pas: est-ce trop théorique ? Est-ce la faute de Pitt ? Est-ce que c'est la voix-off ?

Mais au fur et à mesure je sentais une tension intéressante entre le dire et le faire ressentir, retenir l’émotion ou la montrer (chez Roy comme chez James Gray). Ce Roy constamment présenté comme un mec cool as a cucumber, qui ne s'émeut pas, ne stresse pas, n'est-il pas le protagoniste idéal pour ce film rentré et secret ? De même, la voix-off, sacrément cash et parfois inutile, trouve son sens lorsqu'on voit que le film est sur un mec qui passe son temps littéralement dans une cabine d’enregistrement, avec ses psych evals ou ses messages à papa. Moins purement métaphorique que GRAVITY, moins retors que FIRST MAN (qui avançait masqué), AD ASTRA s'assume totalement comme un objet intellectuel, verbeux, théorique. Mais ça se fait en effet au détriment d'une certaine émotion: toute la fin ne résonne pas des masses, notamment le père.

Ceci dit, c'est aussi cette réserve qui nous permet d'éviter les poncifs: chez Gray, revenir sur terre et apprécier la vie, c’est boire un petit café dans un bar en basalt tout dark, c’est pas courir sur la plage ou sentir le vent dans ses cheveux en 16mm. Je sais gré à Gray d'ainsi réprimer le truc, de tenir sa ligne "adulte" jusqu'au bout. Le credo de Roy dans le dernier plan est aspirational, mais filmé frontalement, pas transcendé par la musique. On a l'impression que Gray donne et retient à la fois.

Sur le chemin, comme Art je suis étonné que le film soit aussi blockbuster. Il donne du spectacle et prend même plaisir à inventer de nouvelles scènes qu'on n'a pas vu ailleurs: cette antenne dans l'atmosphère (avec ces plans de parachute réels tellement rafraîchissants - McQuarrie va être jaloux pour le 7 et le 8 ), cette Lune touristique avec cette attaque de la diligence jouissive et inattendue (même si un peu "péripétie pour la péripétie"), ou même cet affrontement totalement inattendu avec Shakma. Mais là aussi, on frôle parfois le côté nanardesque (la baston dont parlais Art qui conduit à la mort des trois astronautes). Reste que cette SF réaliste et désabusée sied bien au film et entre en belle résonance avec les propos de Gray lui-même: même nos rêves sont colonisés, amoindris, ramenés sur terre...

Bref, difficile d'en parler pour l'instant mais c'est un film qui malgré certaines facilités et une émotion qui me manque (pas une larme aux yeux en 2h03) m'inspire le plus grand des respects tant il est riche et intéressant à analyser. Il n'est pas impossible que je l'adore si je le revois.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 24 Sep 2019, 09:53 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Le Cow-boy a écrit:
Ça n'a aucun rapport mais je n'arrête pas de passer devant l'affiche de ce film, et elle me déprime au plus haut point.
Moi elle m'énervait car jusqu'à récemment je n'arrêtais pas d'y voir Benicio Del Toro plutôt que Brad Pitt.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 24 Sep 2019, 21:49 
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Je rejoins l'avis général et en particulier la frustration d'Art Core en première page.

(Spoilers)

Je suis pas du tout adepte de James Gray en général, son cinéma me laisse tout simplement indifférent et j'ai carrément détesté The Lost City of Z. T'ajoutes à ça le fait que je commence par être un lassé de tous ces films dans l'espace, autant dire que j'y allais pas hyper confiant, et pourtant...

J'adore tout le développement, la scène d'intro, le fameux passage sur la lune (et pleins de petits détails géniaux comme la voie lunaire, les territoires contestés comme sur Terre (avec la ref de l'Antarctique à un moment)). Comme Art Core je me suis pris à croire que l'on tenait vraiment un grand film, il y'a une montée en puissance qui tend vers la scène finale de rencontre avec le père... Et là rien. Quelle déception... Ok le film joue la carte de la retenue mais là c'est juste bâclé quoi. Les dialogues sont mauvais, il se passe rien et ça se termine sur le symbole que je trouve perso ultra lourdingue et vulgaire du cordon ombilical qui se coupe pfff j'ai trouvé cette scène tellement abusé franchement !

4/6 du coup.


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MessagePosté: 27 Sep 2019, 21:31 
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Baptiste a écrit:
Reste que ce duel/duo d'anthologie de Brad Pitt et Tommy Lee Jones reliés par un cordon, débloqué par un simple mot ("Let me go, son", parce qu'enfin Brad Pitt trouve un écho, si minimal soit-il, à son amour) m'a mis les larmes aux yeux.
Marrant cette scène est quasi identique à une de Mission to Mars. Après ça s'arrête là, Gray n'est pas un De Palma avec sa soupe mystique indigeste.


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MessagePosté: 01 Oct 2019, 00:15 
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Je n'étais vraiment pas dedans. Le film m'a semblé un pot-pourri impersonnel, froid et désincarné, entre 2001, Gattaca, Interstellar, Gravity voire Premier Contact avec même des bouts de Total Recall. On reconnaît pourtant des obsessions qui le rattachent aux autres films de Gray (le personnage central ressemble à Joachim Phoenix dans Two Lovers mentionné par Baptiste, le père à We own the Nights, même la chute du debut, et la manière dont les morts sont sans cadavre, des corps phobiquement à disposer immédiatement, comme si la dépouille était plus terrifiante que le fait de mourir rappellent la mort de Charlize Theron dans the Yards).
Mais c'est trop programmatique et dévitalisé. A un moment dans le briefing du début un acteur explique a Brad Pitt qu' "Il faut trouver la source de l'antimatière qui menace de déséquilibrer l'univers" et on sent qu'il pense "merci pour le dialogue, pourquoi c'est tombé sur moi, comment ne pas transformer cela en sketch". Du coup esprit de sérieux à la Nolan, avec moins de bonne foi.
On entend ensuite une musique qui rappelle exactement les Tangerine Dream de la période Sorcerer, il y a quelque chose qui colle pas qui sort le spectateur du film, l'impression d'un baclage où le maniérisme de la citation annule le tragique du drame œdipien perpétuellement neuf, différé et recommencé, pour ne pas être expliqué.
Enfin bon Jean-Toussaint Desanti a écrit quelque-part que le discours n'est possible que dans une sorte de point zéro où l'intérêt du sujet et la réalité du monde se compensent, voire s'annulent mutuellement, c'est peut-être cela le sujet du film.


Ceci dit j'ai du mal avec la science-fiction contemporaine, le dernier Claire Denis m'a laissé à peu près la même impression.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


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MessagePosté: 09 Déc 2019, 10:23 
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Grosse déception. Je rejoins pas mal la critique d'Art Core en 1ere page, avec une moins bonne note.
En effet le jeu de Pitt est hyper frustrant, même son regard taciturne a une espèce de petit rictus déplacé, ça m'a pas mal sorti du truc. C'est pas aidé par des dialogues hyper didactiques et surécrits, vraiment c'est dommage, on a les graines d'un grand et beau film là dedans, mais on passe clairement à côté.

Y'a aussi pas mal d'incohérences qui m'ont frustrées. Le film sait se faire réaliste et techniquement proche de la réalité, c'est donc d'autant plus gênant quand il est dans le faux total. A croire que Gray a eu des conseils purement techniques et visuels, mais personne pour lui dire que le fond "théorique" du film ne tient pas debout.

- Le plus gênant étant au cœur du film, l'expédition qui part à la recherche de vie alien. Pourquoi aller sur Neptune ?! Jones parle de sortir de l'héliosphère pour avoir des données précises. Déjà, pas besoin d'aller aussi loin, on a de très bons instruments sur Terre et en orbite qui permettent d'observer le cosmos. Mais surtout, pourquoi s'arrêter autour de Neptune ? La limite de l'héliosphère est BEAUCOUP plus loin ! Bref, déjà c'est mal parti.
- Quand Pitt est de retour à la fin, avec les données de l'expédition, on voit des photos de planètes. OK, je comprends que c'est là pour illustrer, mais on ne fait pas de photos d'exoplanètes, on a juste des nuages de données (gravitationnelles, optiques). C'est quoi l'idée ? Avoir des photos pour chercher des villes à la surface ????
- D'ailleurs, le fait de chercher une vie intelligente, c'est déjà biaisé comme approche. Déjà chercher des planètes habitables c'est pas mal pour commencer. Et puis la vie alien, il y a le SETI qui en cherche, en envoyant des messages radio, c'est plus efficace que d'essayer de prendre des photos.
- Toute la partie voyage qui se fait trop facilement, trop rapidement. Pitt met quoi, 3 mois entre son départ et Neptune ? Alors que son père avait mis 13 ans ?! C'est pas très cohérent. Surtout que ça s'enchaîne très vite, genre les planètes sont alignées bien comme il faut pour que le voyage soit rapide (Si Neptune se trouve de l'autre côté du soleil par rapport à nous, le voyage prendrai des dizaines et dizaines d'années). D'ailleurs, là je pinaille parce que c'est là pour faire des jolis plans, mais le vaisseau passe littéralement devant Jupiter et Saturne, donc ouais on est un dans alignement cosmique de planètes qui doit arriver une fois tous les 100 ans.
- Le coup des surges à cause du moteur de la station, c'est totalement con aussi. C'est une histoire de moteur à antimatière ? En cas de réaction matière/antimatière, il n'y a pas de réaction en chaîne comme annoncé, juste une énorme explosion (annihilation) et après ça s'arrête. Donc là aussi ça coince.
- L'antenne du début, ok c'est vachement cool mais à quoi elle sert ? Si c'est juste une antenne, autant avoir un satellite en orbite c'est moins cher. Au début j'avais cru que ça serait un ascenseur spatial, chose possible techniquement qui permet d'économiser au lancée des fusées. C'est dommage de pas avoir utilisé ça parce que dans le films ils sont encore aux fusées avec étages qui se détachent, qui sont très énergivores (plus tu as de matériel dans ta fusée, plus elle est lourde, plus il faut de carburant pour la soulever, carburant lui même étant lourd, qui demande encore plus de carburant, etc). Alors qu'avec un ascenseur et des navettes réutilisables, on ferait énormément d'économies.
- Enfin, ça je l'ai remarqué dès le début du film, ils se plantent sur les dates. Les généraux parlent d'un voyage de 16 ans pour la mission du père, Pitt parle de 13 ans. Il dit avoir eu 29 ans au dernier contact, il y a 27 ans. Ok, il a 55 ans dans la vraie vie, ça lui fait 56 dans le film. Sauf que j'ai pas l'impression que ça soit son âge dans le film, car quand il discute avec Ruth Negga sur Mars, elle explique qu'elle est née sur Mars et que ses parents étaient dans la mission. Admettons que la mission les ai pris au passage, qu'il auraient laissé leur bébé abandonné sur Mars, ça lui ferait un âge de 42-43 ans, ça tient pas debout non plus


Bref, je pourrai continuer, mais toutes ces choses sont vraiment dommages car on est à une deux réécritures d'un grand film.

4/6 parce que c'est quand même vachement beau, mais tellement dommage.

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MessagePosté: 09 Déc 2019, 11:40 
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sponge a écrit:

Y'a aussi pas mal d'incohérences qui m'ont frustrées. Le film sait se faire réaliste et techniquement proche de la réalité, c'est donc d'autant plus gênant quand il est dans le faux total. A croire que Gray a eu des conseils purement techniques et visuels, mais personne pour lui dire que le fond "théorique" du film ne tient pas debout.

- Le plus gênant étant au cœur du film, l'expédition qui part à la recherche de vie alien. Pourquoi aller sur Neptune ?! Jones parle de sortir de l'héliosphère pour avoir des données précises. Déjà, pas besoin d'aller aussi loin, on a de très bons instruments sur Terre et en orbite qui permettent d'observer le cosmos. Mais surtout, pourquoi s'arrêter autour de Neptune ? La limite de l'héliosphère est BEAUCOUP plus loin ! Bref, déjà c'est mal parti.


.


Je pense qu'il faut plus prendre la chose de manière symbolique. Le père va vers la planète la plus éloignée du soleil, en enfer en somme.
Plus précisément, comme le film est un récit mythologique Gray choisit de représenter l'enfer comme un espace concret, atteignable et inscrit dans la réalité du film.

Citation:
I’m being pulled, farther and farther from the sun, to you. You’re alive. All this time. I must accept the fact I never really knew you. Or am I you, being pulled down the same dark hole?


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MessagePosté: 09 Déc 2019, 11:54 
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Oui mais comme je dis, le fond théorique du film est bancal, il aurait fallu trouver une meilleure raison d'aller sur Neptune.
J'ai bien compris l'allégorie, c'est juste qu'elle est maladroitement exploitée.

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MessagePosté: 09 Déc 2019, 12:05 
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La tristesse de ce message. On dirait les articles de merde type "on a regardé Interstellar avec un astrophysicien". Balek.

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MessagePosté: 09 Déc 2019, 12:06 
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sponge a écrit:
il aurait fallu trouver une meilleure raison d'aller sur Neptune.


Ce n'est pas incohérent au niveau du récit. C'est une donnée acceptable, on est en dessous du "saut de foi"


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