Forum de FilmDeCulte

Bah j'ai pas dit que c'était indiscutable. Mais je ne vois pas, encore une fois, à quels moments est traité ce que tu dis (et puis ça ne rendrait pas le film complexe ou compliqué, juste plus respectable à mes yeux). Il y a un trajet dans le film qui nous mène jusqu'à ce dernier plan, extrêmement sérieux, et je ne comprends pas que ça ne te dérange pas, ou plutôt comment tu peux le nier à ce point.

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allez, je file le voir.

Si tu aimes celui ci et pas The Descent je comprends plus rien.

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1/6

Survival douteux et incroyablement complaisant... Avec une violence très sèche et très crue qui va forcément impressionner les amateurs du genre, le film ne fait que ressasser tous les clichés éculés du survival viscéral pour traiter de façon hypocrite la violence des ados. Je confirme : ce film se prend grave au sérieux. Rien à voir avec "Hostel 2" dont la perversité était mieux assumée. Ici, c'est tout juste ridicule.

Même si ce n'est pas du tout le même genre de film, je préfère voir quelque chose comme "This is England" qui abordait le sujet plus intelligemment. Ce film est trop méconnu, il faut le voir.

Je trouve toujours un peu "con" de reprocher à tel ou tel film d'horreur sa gratuité, son manque de fond, là où c'est à mon sens le genre qui, plus que tout autre, marche le plus au ride viscéral. Ca n'en fait pas une règle pour tous, et ça n'en fait pas une excuse pour les merdes, mais voilà.

Après, si on essaie de véhiculer un peu un semblant de réflexion, faut en avoir les moyens. En l'occurrence, avec Eden Lake, j'ai eu l'impression que Charles Villeneuve allait débarquer de derrière un tronc d'arbre tellement la psychologie du film tient du Droit de savoir le plus con et effectivement limite douteux, avec ce mépris des personnages qui sont globalement que des truies de prolos qui nomment leurs clebs Bonnie et Clyde (ouuuuulaaaaaa).

J'aime bien l'installation, j'aime bien cette mécanique classique et d'abord bien menée, avec ses petits cons énervants moches à coiffure pourries et qui sentent probablement l'urine, mais à partir du moment où

- le leader devient plus ou moins Orangina rouge
- Kelly se roule dans la merde *alors juste un cheveu sur la surenchère les gars*
- Et le père sort le fatal et terminal



... le film se tire une balle dans le pied. Après c'est techniquement bien exécuté, pas d'ennui, Kelly est jolie, Michael a un joli torse (mais ne mincis pas plus Mickey) mais le côté bêta emphatisé par les synthé me fait un peu grimacer.

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je me sens moins seul d'un coup. ouf.

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Pensées pour Zad.

Donc le film veut manifestement faire passer un message sur la jeunesse et l'éducation et c'est là le problème ; en s'en tenant à la forme, ça aurait peut-être suffi. Parce que le fond est quand même très problématique et prend de plus en plus de place au fur et à mesure que le film avance.

Le traitement de ce groupe de "jeunes" est quand même très gênant ; au début je me suis dit qu'il y allait y avoir, peut-être, quelque chose d'intéressant au niveau du rapport entre le couple et eux, voir comment naît la gêne, comment naissent les tensions, comment vient la peur, si elle est justifiée, etc ; mais en fait non, rien du tout.
Et j'ai vraiment, vraiment du mal avec ce constat final, froid, du style, et voilà, c'est comme ça, on n'y peut rien.

J'avoue que j'ai beaucoup de mal à comprendre l'enthousiasme de quelqu'un comme Zad devant un tel propos, mais bon, j'ai peut-être raté quelque chose.

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Et le vieux Peckinpah se retourne dans sa tombe ...

Tiens c'est marrant ceux qui crachent sur celui-ci avaient aimé The great ectasy of Robert Carmichael.

3-4/6

J'avais juste apprécié la forme, mais j'ai toujours critiqué son manque de fond.

Et encore, si je le voyais maintenant, je suis sûr que je verrais de l'esbroufe...

Ah et puis finalement le plus marquant dans le propos du film, c'est que ces jeunes gourgandins font encore des fêtes sur du Mel & Kim



http://fr.youtube.com/watch?v=vLr30auVybY

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah mais je parlais pas pour toi, toi tu avais mis 1 ou 2 à l'époque.

Je suis d'accord même si Eden Lake n'a pas la même intensité (le couple un peu trop sexy même dans la boue et le canigou contre la progéniture Mike Skinner de Ribéry). Tu pourrais plus filmer un viol comme celui des chiens de paille avec la même emphase barbare à la limite du grotesque...