Forum de FilmDeCulte

Il n'y a pas des gens du forum qui devaient voir le film aujourd'hui en projo presse ? J'aimerais bien avoir leur avis.

Alors très vite,
Très déroutant dans sa forme, qui multiple les ellipses et les raccords images (sans être forcément liés), touché par la Grâce par séquence - je pense ne pas être aussi ému cette année que lors de deux scènes du film cette année -, après je trouve le film parfois répétitif dans ses motifs et le personnage joué par Olga Kurylenko est aussi déroutant que la narration...

Par contre, je ne souscris pas du tout avec l'impression de DPSR. Je trouve le film très politique, bien sûr sans grand discours, mais il montre clairement une Amérique délabrée que la foi a quittée - j'adore le perso de Javier Bardem.

Mouais. C'est quand même moins bandant que ton "66666666666/6".

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

ben ce n'est pas 6666666666666666/6

Mais je le reverrai à sa sortie.

Oui j'avais compris.

C'est juste une référence à ton premier message sur THE NEW WORLD qui m'avait chauffé à bloc..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Merci Karloff, le distributeur n'y croit pas trop apparemment, il n'y aura que 80 copies au lancement. Pour un Malick c'est peu.

Merde, je serai pas en France quand il sortira, j'espère que je vais pas le rater.

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N'écoutez pas Film Freak

Sinon le film vieillit déjà très bien.

La critique est bien partie pour être très mauvaise dans l'ensemble et ce depuis les premiers échos négatifs de Venise, d'où le peu de copies.

Tu l'as vu, tu en penses quoi ?

lol, c'est lui qui a créé le sujet et son avis est donc page 1...

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CroqAnimement votre

Et comme il y avait un sujet sur le film dans le forum News, mon avis (de septembre comme DPSR*) est pour rappel ici:
merveille-terrence-malick-2012-t12773-45.html#p536927
et après seconde vision là: merveille-terrence-malick-2012-t12773-60.html#p537282

*: D'ailleurs, on était visiblement dans la même salle, et tous deux applaudissant courageusement.
Pfiou on a plein de points commun

Je m'en doutais un peu, quand on regarde certaines stats, on voit que le film n'arrive pas à se faire de la place face à l'inepte Spring Breakers (c'est bien triste) et au Bacri-Jaoui.
Maintenant, Metropolitan taille un peu à la serpe je trouve.. Déjà 113 copies pour The Master, c'était bien bas (ce qu'a confirmé la belle moyenne par copie, qui montre qu'il y avait une certaine attente tout de même, et que la sortie a peut-être été sabordée). Et du coup, il fallait déjà s'attendre à un peu moins pour le Malick, ce qui est confirmé hélas.

Oui j'ajoute que le film n'aura pas de version française entière. Metro à fait le choix de le distribuer uniquement en VOST, parce qu'il y a plusieurs langues parlés dans "To the wonder" (anglais, espagnol) en plus du français d'après ce que j'en sais.

Méga douche froide pour ma part.
Rarement vu un film aussi mort. Les personnages sont des spectres qui déambulent dans des plans répétés ad nauseam dans une construction très expérimentale et un montage purement aléatoire (je ne vois ou ne sens aucune logique interne au film) qui m'a semblé insupportable passée la première demi-heure.

Et puis où est le Malick qui te bouleverse avec trois fois rien ? Son utilisation si géniale de la musique est totalement absente ici et une fois de plus le film me paraît tellement aléatoire dans sa construction que rien ne me touche. D'autant que sa vision de l'amour me paraît sans aucun intérêt, on suit un couple qui s'aime puis se déchire puis s'aime de nouveau avant de se redéchirer. Les scènes d'engueulades sont d'ailleirs les mêmes que The Tree of Life. Et puis c'est un amour tellement peu sensuel, le sexe est d'ailleurs presque absent certainement bridé par la foi catholique qui contamine le film de ces préceptes (obsession du mariage, prières...). A ce titre la partie Bardem, sacrifiée au montage, est trop survolée pour présenter un quelconque intérêt.

Et puis on tombe même carrément dans le ridicule par moment que ce soit des plans ultra lourds où les personnages se regardent en chiens de faïence dans une chorégraphie ultra artificielle ou ce personnage de fille hippie et hystérique italienne qui ne débarque on ne sait d'où en plein milieu du film pour dire à Olga d'être libre (plan suivant Olga se met en soutif dans la voiture)...

Reste une chose de réussie à mon sens, c'est la déclaration d'amour du film envers Olga Kurylenko. Elle est magnifiée, rendue archétypale d'un certain idéal féminin, les quelques plans où elle joue pour la caméra en regardant les spectateurs sont ce qu'il y a de meilleur dans un film qui m'a totalement échappé et dont je ne retiens quasiment rien.

1.5/6

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CroqAnimement votre