Forum de FilmDeCulte

Tu portes bien ton pseudo en tout cas.

c'est quoi ça encore ? Sûrement un paysan.

http://www.screenjunkies.com/movies/mov ... ce-of-sht/

Uwe Bowl sur Tree of Life. LOL (il égratigne l'agence aussi au passage).

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I am the constant. You were always a variable.

Le plus grand cinéaste américain du XXè siècle : John F... ah merde.

il fait parti de ceux qui ont pu gravir les échelons avec la pratique du métier. Quand un mec a du talent, il passe d'assistant à réalisateur, oui oui ça existe.
Comme chaplin, et comme molière. Mais aujourd'hui ce n'est quasiment plus possible ! Aux usa du moins, les mecs doivent payer des écoles de ciné pour intégrer le circuit donc on a aucune chance de voir un clodo comme chaplin devenir un monument via le système actuel.

Je veux bien croire, mais tu gardes les 4 admis réals français de la femis, tu y rajoutes les 16 admis "cinéma" (sachant que pour la plupart c'est des chef-op) pour louis lumière, ça te fait au grand max 20 places par an. C'est bien, c'est à encourager, et c'est une chance, mais de là à faire une différence tellement abyssale avec le système d’éducation américain pour les aspirants réa, j'ai comme un doute...

En même temps c'est normal, encore heureux qu'il n'y ait pas plus de places même.
Ce sont les écoles qui te forment à un métier, à une technique (monteur, cadreur, etc.) qui doivent être gratuites, par contre les écoles qui te forment à devenir "réalisateur" et même "artiste" (lol), c'est non, c'est une absurdité pour moi.

Si je ne me trompe pas, à la base, l'idhec avait seulement une découpe chef-op/montage, et chacun dans ces filières choisissait s'il voulait réaliser ou non les films mettant en pratique cet apprentissage (Resnais était ainsi en montage, par exemple). Personne n'était donc "réal" (enfin que quelqu'un me corrige si je dis une connerie). Je me dis que quelque part c'est finalement un peu plus sain, quand je vois à travers certains amis là-bas la pression absolument énorme qu'ont les élèves réa à la femis dès leurs tous premiers exercice, et qui je trouve ne leur réussit pas des masses. J'ai pas suivi les dernières productions, mais c'est pas inhabituel que les meilleurs films de fin d'étude viennent de section annexes...

Bon je suis aussi en mode grande gueule, parce que si j'y rentrais, j'aurais pas envie d'apprendre un autre métier que celui qui m'intéresse.

4 + 2 étudiants internationaux (ce qui est bien, hein, mais là on parlait des chances au niveau national)
Je sais pour les scénaristes, mais c'est un problème : c'est une filière qui devrait servir à créer des scénaristes (pour le coup, la France en aurait grave besoin). Le fait que la filière réa soit une droite lignée vers le vide c'est quand même con.


Oui enfin deux ans de facs ciné, paie ta sélection sociale. Mon chien peut suivre des cours de licence 1 ciné...


J'entends bien. Je trouve pas que ça y réussit des masses, en passant, mais peut-être est-ce encore un peu tôt pour s'en rendre compte.

Ah au temps pour moi, je pensais que c'était un quota automatique en réal.

Les facs ne forment pas du tout au concours non, mais faudrait voir quand même (si des statistiques existent) d'où sortent les candidats : je crois quand même que beaucoup viennent de facs (pas formés par elle, mais ayant fait leur +2 par elles). On en revient à des autodidactes.

Quant aux noms de réals cités... Bah je sais pas, sur 20 ans je trouve pas ça gégé, hein, même si j'ai pas vu de films pour tout le monde. C'est le constat général pour le ciné en France, cela dit, donc pas de surprises.

Bah toute prétention artistique repose sur des apprentissages techniques mais tu peux être formé à devenir artiste quoi, les beaux arts ça donne quoi ? Et t'entends quoi par artiste, tous les gens capables de vivre de leur art ?

Parce qu'il y en a, et dans tous les domaines.

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On apprend d'abord des techniques, aux beaux-arts, non ?
Pour moi il faudrait d'abord réévaluer l'enseignement universitaire du cinéma (et y insérer plus de pratique - enfin je dis ça, je n'ai pas suivi un seul cours donc je ne sais pas comment c'est dans les faits)
Louis Lumière et la FEMIS sont deux écoles élitistes injustifiées à notre époque pour moi. Il ne devait pas y avoir d'école élitiste dans un domaine pareil.
Enfin bon, encore une fois je suis un newbie dans le domaine donc je ne vais pas m'étaler plus.

Le seul problème de l'élitisme, c'est que la sélection se fait selon les critères qui sont ceux de la femis (même si leur concours, notamment par le choix d'un jury changeant, est un garde-fou). Ça n'enlève pas à ce système, tout comme pour celui des prépas, d'être une méritocratie. Il n'est donc pas injustifié pour moi.

La fac, c'est à dire celle que j'ai pu expérimenter comme celles que j'ai suivi de près par mes amis proches (soit en gros : paris 8, paris 1, un peu paris 3) croulent justement sous une non-sélection qui lui fait bien du mal. La pratique y est assez bordélique :
- Elle est souvent laissée à une personne seule avec sa petite caméra, ce qui pose les bases d'une pratique du cinéma merdique
- Elle est mal suivie, dénuée d'exigence
- Et même parfois groupée dans la réalisation (!!) ce qui relève du kamikaze total.

Paris 1 s'en sortait un poil mieux je crois (Zad pourra nous en parler), mais le constat général est que c'est à l'élève d’être exigeant avec lui-même dans un cadre pareil.

Ah pour le coup ça je sais vu que je l'ai faite ! En gros c'est un réal par an, le reste en section techniques (souvent son).

C'est fou ce que le film est fluide à la revision. Il m'a toujours semblé époustouflant et audacieux, mais beaucoup moins intimidant, plus évident dans ses choix et son approche. La légère frustration que j'avais ressenti lors de la première vision (cf. première page) a totalement disparu. Et j'ai revu à la hausse la fin du film, que je trouve toujours assez kitsch mais qui m'a bien plus ému. Je considère aujourd'hui qu'elle forme une très belle conclusion de ce très grand film.
Toujours 6/6, ÉVIDEMMENT.