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MessagePosté: 20 Sep 2008, 20:24 
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Schtroumpf sodomite
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Film Freak a écrit:
skip mccoy a écrit:
je ne vois pas ce qu'il y a de positif dans la prétention intellectuelle, la lourdeur et le pompiérisme


En effet, il n'y a rien de positif chez toi.


whooooooooo...

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MessagePosté: 20 Sep 2008, 20:29 
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Schtroumpf sodomite
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skip mccoy a écrit:
je ne vois pas ce qu'il y a de positif dans la prétention intellectuelle, l'auto-complaisance esthétique et le pompiérisme


Je veux dire que pour moi "l'antithèse du bon goût cinématographique" serait plutôt un critère positif, de manière absolue, pas uniquement par rapport à ce film.
Sinon je ne comprends pas trop ce que tu cherches à faire en t'acharnant à ne pas argumenter comme ça...

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MessagePosté: 20 Sep 2008, 20:32 
Tetsuo a écrit:
Sinon je ne comprends pas trop ce que tu cherches à faire en t'acharnant à ne pas argumenter comme ça...

Ne lui réponds plus, c'est un bouffon.


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MessagePosté: 20 Sep 2008, 20:39 
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Schtroumpf sodomite
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Jericho Cane a écrit:
Ne lui réponds plus, c'est un bouffon.


Non mais ça m'énerve parce que je ne le trouve pas totalement naze et inintéressant. Il est cultivé, son blog est plutôt sympa... je pense qu'il vaut plus que son arrogance, ses provocations de merde et sa pédenterie. Son attitude ici, c'est vraiment du gachis (contrairement à certains chez qui il n'y a(vait) rien à sauver...).

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MessagePosté: 20 Sep 2008, 21:25 
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Pandor a écrit:
Merci TBA, le film qui te coupe l'herbe sous le pied, j'ai l'impression d'avoir retenu ma respiration pendant 2 heures.
6/6


De rien mon chou, quoi de plus naturel que te faire découvrir des grands trucs à mon goût.

Skip, tu peux développer ? *oui, je réanime la bête, et j'en suis fier*

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MessagePosté: 20 Sep 2008, 21:50 
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the black addiction a écrit:
Pandor a écrit:
Merci TBA, le film qui te coupe l'herbe sous le pied, j'ai l'impression d'avoir retenu ma respiration pendant 2 heures.
6/6


De rien mon chou, quoi de plus naturel que te faire découvrir des grands trucs à mon goût.

Skip, tu peux développer ? *oui, je réanime la bête, et j'en suis fier*


les images exotiques sur fond de musique classique et de soliloques métaphysico-lyriques, je ne trouve pas ça beau mais pompeux.

et j'ajoute que la vision du monde malickienne qui ravale l'humain au même niveau qu'un brin d'herbe et le brin d'herbe au même niveau que l'humain est une catastrophe sur le plan dramaturgique.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.


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MessagePosté: 01 Aoû 2010, 10:41 
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Redécouvert au cinéma, après l'avoir découvert au cinéma lors de sa sortie. C'est l'une des premières fois dans ma vie de cinéphile que je me suis senti vraiment déphasé. Déphasé par rapport à la critique qui a dans l'ensemble crié au génie (il y avait certes quelques notes discordantes à l'époque, mais aujourd'hui c'est fini et tout le monde parle de chef d'œuvre), déphasé par rapport aux cinéphiles des forums que je fréquentais, etc. Je n'avais pas vraiment ressenti la grâce du film, j'avais eu l'impression de ne voir que des plans de nature filmés toujours pareil (contre plongée sur les cimes des arbres), voire mal filmés même (ces plans tremblotants qui suivent un oiseau). Je préférais largement "Les moissons du ciel", un film où les cadres, souvent fixes sont extrêmement soignés, et où chaque seconde touche à la perfection.

Je l'ai donc revu hier, et, à ma grande surprise j'ai passé 2H15 fabuleuses. J'étais dans un état second, parfaitement zen. J'étais prêt à voir une heure, deux heures de plus. Je me suis senti réconcilié vis à vis de l'humain, de la nature. Je me suis senti meilleur en sortant de la salle.
Après tout ce qui a été dit sur le film je ne sais pas s'il est nécessaire de revenir sur sa splendeur, sur la beauté et sur la joie qui éclatent lors de chaque plan. Colin Farrell, Christian Bale et cette déesse qu'est Q'Orianka Kilcher sont absolument éblouissants, à mille lieues des jeux fabriqués de l'actors studio ; ils se contentent ici de vivre, bercés par le cours de l'eau ou le vent dans les feuilles des arbres, bercés par la caméra flottante de Malick, touché par la grâce.
Si le film n'est pas aussi parfait que "Les moissons du ciel", c'est peut être parce qu'entre temps Malick a mûri. "Les moissons du ciel" est un film d'un réalisateur plus jeune, et donc peut être moins confiant, alignant les plans sublimes et travaillant son montage avec une minutie kubrickienne afin d'être sûr, à l'arrivée, d'obtenir le grand film qu'il voulait faire. Aujourd'hui, Malick, devenu vieux sage, en parfaite communion avec son environnement et l'histoire qu'il souhaite raconter, ne cherche plus forcément à impressionner. Ses plans semblent donc un peu plus lâches (visages coupés, par exemple), la caméra panote sans cesse, tremble un peu. Les plans "gratuits" sont plus nombreux. Évidemment, cette apparente décontraction cache en réalité une maîtrise extraordinaire de l'art cinématographique, et notamment du montage (ces ellipses !), qui amène le film à déborder de poésie et de beauté. C'est absolument magnifique.

Tout est grâce.

6/6


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MessagePosté: 01 Aoû 2010, 12:21 
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L'impertinent pertinent
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Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
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Rassurant ton message.

Parce que j'ai essayé une fois : tenu 30 minutes.
Une seconde fois : tenu 1 heure.

Je me fais supra chier la bite. Et pourtant je mets 6/6 à ses autres films.

_________________
I think we're gonna need a helmet.


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MessagePosté: 01 Aoû 2010, 12:32 
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Titilleur

Inscription: 05 Fév 2008, 15:13
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Le nouveau monde fait partie de ces films qui sont vraiment fait pour être vu sur grand écran, je me rappelle au ciné ca avait été la claque monumentale, alors que quand je l'avais revu plus tard en dvd sur mon petit écran cathodique d'étudiant en format timbre poste, j'étais plus déconcentré et moins rentré dedans. Revu récemment en blu-ray sur écran plasma, et c'est de nouveau la claque monumentale! C'est un film d'images et de sensations, avec une photographie à tomber par terre, 6/6 toujours


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MessagePosté: 01 Aoû 2010, 12:49 
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Inscription: 09 Fév 2010, 20:38
Messages: 508
Vu hier avec Marlo, pour la première fois. Le film me reste encore sur l'estomac, j'ai mis la nuit à le digérer.

C'est mon deuxième Malick après les Moissons, et à nouveau j'ai été ravi par ses mille fulgurances, son génie plastique, l'audace de ses ellipses, sa vision romantique et sublime des différentes pulsations de l'ordre naturel. Il y a beaucoup à dire sur les qualités objectives du film, mais cette fois-ci elles ne m'ont pas suffi.
J'ai vraiment ressenti le film comme un négatif des Moissons, dont chaque élément, de l'esthétique à la dramaturgie, sont inversés. Le triangle amoureux y est agencé de la même façon, mais prend le chemin inverse dans son développement. Du délitement jusqu'à l'explosion pour le premier, le second est conclu à l'aune d'une chaste réconciliation. Admettons.
Plus dommageable en revanche, est l'abandon d'une narration qui suivait dans le précédent le rythme de la nature, s'y voyait assujettie, verrouillée par les contingences de la terre et du climat. Malick offrait dans les Moissons d'authentiques morceaux d'aube, de crépuscule, assenait de toute sa puissance une nuit infernale, suspendue au mouvement des flammes et des nuées de sauterelles. L'humanité n'y était qu'une invitée furtive, une race condamnée et un humus en devenir. Le monde sauvage et ses règles y étaient l'espace-temps dominant, et le rendu de ce rythme singulier renforçait l'intensité de l'expérience cinématographique. Paradoxe intéressant, dans le Nouveau monde de Malick, la nature dépouillée de toute sa sauvagerie n'est d'aucune incidence sur la narration. L'humain lui donne son impulsion, et l'affect se trouve au principe-même de son développement. L'amour devient priorité et relègue la survie à sa périphérie. Les énergies telluriques ne transparaissent que timidement, par les jointures, font désormais partie du décor. Quand les sauvages attaquent le fort au petit matin, le petit matin est un contexte, pas l'objet d'attention de la caméra. Quand plus tard ils ravagent les pousses des colons, ils ne sont pas l'instrument de l'ordre naturel mais une simple foule en colère. La nature n'est désormais plus qu'une image.
Illustration flagrante de cette mutation: Linda Manz, égérie sublime et asséchée de toute son humanité, est remplacée par Q'Orianka Kilcher, boursouflée d'une conception sur-civilisée et dégénérée de l'humain, d'une joie sans dignité, silhouette artificielle et représentation tordue, éperdument laide et contemporaine de la naïveté.

Tout au long du film j'ai ressenti cette omniprésence des enjeux humains comme un affreux bourdonnement, une nuisance émotionnelle venant brouiller ma fascination pour l'intensité de ses espaces sauvages. J'ai eu la désagréable impression que Malick, sous le poids des années, a laissé son humanité infléchir, suborner sa vision esthétique. Là où beaucoup y voient l'apaisement d'une certaine sagesse, je me suis seulement senti éclaboussé par sa résignation morbide, par sa répugnante complaisance envers sa qualité d'être humain.

3/6


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MessagePosté: 09 Aoû 2010, 09:47 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Revu hier. Trouvé ça toujours aussi vertigineux, surtout quand Bale entre en scène. Q'ioranka est toujours aussi sublime, tu as envie de te rouler dans l'herbe avec elle pour l'éternité, un peu plus de mal avec le côté chien battu de Farrel désormais - alors que j'étais à fond avant.

666666666666/6


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MessagePosté: 13 Fév 2012, 23:51 
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Bon séance de rattrapage sur la version 2h15 (je me garde la 2h50 sous la main toutefois) et bon, que dire, c'est magnifique.

Bien sûr adapter Pocahontas, c'est revisiter des sentiers battus, au final on sait tout, on sait comment ça se passera, mais c'est tellement bien traîté, avec de superbes images, et cette Pocahontas sublime, qui donne envie de tout lâcher et de revenir à la nature...

L'utilisation de la musique est démente : le Prelude de Das Reingolt de Wagner et le concerto 23 de Mozart rejoignent direct ma playlist classique.

C'est du 5.5/6, au moins.

Du coup, c'est officiel, je suis un vendu à Malick.

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MessagePosté: 16 Mai 2013, 17:32 
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Oui, ce lien est passé date, mais il fait la lumière sur le différent entre Malick et James Horner sur The New World (je savais pas ça).

Il prouve à quel point James Horner est aussi vide que sa musique (quoique utilisé dans le film de Malick, elle est magnifique. Je trouve d'ailleurs qu'il s'agit de la plus belle utilisation de musique de James Horner dans un film).

http://blogs.indiewire.com/theplaylist/ ... eaderPanel

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MessagePosté: 16 Mai 2013, 17:34 
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Messages: 1795
Localisation: Montréal, Québec (Canada)
By the way, j'ai revu le film. Toujours aussi magnifique, toujours aussi 6/6. Le meilleur de Malick pour moi.

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MessagePosté: 16 Mai 2013, 18:48 
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lol le texte de James Horner... On sent quand même grave le clash entre deux périodes / deux conceptions du ciné.


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