Forum de FilmDeCulte

Ca fait quelques années qu'il est là (Star Trek Nemesis, Layer Cake) mais il aura fallu attendre Bronson pour qu'il éclate et son prochain rôle bah c'est Mad Max.

Ca va tuer.

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L'acteur que j'aime bien c'est celui qui joue le fils du magnat dans Inception, qui jouait l'épouvantail dans TDK. Quelle classe!

Ok donc je lis plus rien ici sans avoir vu le film

Sincèrement désolé! Ce n'est pas d'une grande importance, ceci dit, rassure-toi!

Ce mec est un génie. Je l'ai su en découvrant Memento et plus il enchaîne les films, plus il confirme sa stature d'un des réalisateurs les plus doués de sa génération.
Et Inception n'échappe pas à la règle, bien au contraire. A bien des égards, c'est son film le plus abouti, tant dans l'univers qu'il met en place que par la superposition des narrations. Et ceci sans JAMAIS créer de confusion. Alors, c'est complexe certes, mais dans le sens où c'est d'une richesse incroyable dans chaque situation qu'il développe. C'est film qui nécessite plusieurs visions pour en apprécier le contenu, comme souvent avec Nolan.

Déjà, je trouve le scénario très travaillé. La thématique du rêve est exploitée comme je ne l'avais jamais vu auparavant et permet des possibilités infinies car justement nous voyageons à travers des rêves. Il n'y a donc pas de problème de rationalité et la mise en scène est à la hauteur de ce postulat de départ. Les références à Matrix et 2001 sont bien présentes mais jamais il n'y a de plagiat, car Inception est une oeuvre à part entière, d'une grande finesse dans son analyse de l'esprit humain. On retrouve les obsessions de l'auteur (vol, intrusion dans la vie d'autrui, héros tourmenté).

tout simplement un chef d'oeuvre.

6/6

A part Cotillard, que j'ai trouvé très mauvaise (après avoir imité Edith Piaf dans "La môme" et les actrices des années 40 dans "Public Enemies", elle imite maintenant les femmes fatales ... J'ai l'impression que son seul référentiel est le cinéma ... Pour penser un rôle elle semble ne se baser que sur ce que les autres actrices ont fait avant elle), le casting est parfait.
Moi aussi j'ai beaucoup aimé Tom Hardy et Cillian Murphy (le mec dont tu parle). Ellen Page est très juste, Ken Watanabe respire la classe, Joseph Gordon-Levitt donne envie de devenir pote avec lui ... Nolan est vraiment doué lorsqu'il s'agit de trouver le meilleur acteur pour chaque rôle.

Y avait des moments pendant ce film où j'avais l'impression d'être un nain.

Comme à peu près tous les aspirants réals à un moment ou à un autre, j'ai eu une idée de film tournant autour des rêves. Du coup ça a été assez facile de me sentir écrasé par l'exploitation intelligente que Nolan faisait du concept, à base de "Oh putaiiiiin pas maaaal", de "TROP BOOOONS..." ou encore de "Putain pourquoi j'avais jamais pensé à ça ??".

De ce fait, la première partie de ce film - finalement plutôt simple dans sa construction par rapport à ce que j'imaginais - est assez bien passée, car bien qu'elle soit giga lourde en exposition, le plaisir de rentrer dans le monde et d'en comprendre les règles est assez bandant.

Ensuite, on rentre dans le deuxième acte, plutôt hallucinant dans sa construction, et riche de pleins d'idées qui tuent. Un peu long sur la fin, peut-être, et clairement pas entièrement exploité mais quand même bien bien fun.

Le hic tient selon moi aux personnages et à l'émotion.

Déjà, je trouve que tous les personnages n'ont qu'une seule note qui ne change plus ou moins jamais au cours du film. Même DiCaprio (en mode sosie de Christopher Nolan au début) reste tout le long en mode homme blessé, qui en plus n'est pas le registre où je le prefere.

Ensuite, j'ai du mal à totalement m'investir dans leur quête. En y réflechissant après, passé le facteur "Wow" de la découverte, je me rendais compte que je n'avais jamais vraiment vibré pour qu'il réussisse leur mission.
Déjà parce que l'objectif principal est pas super prenant (un mec veut démanteler la boîte d'un autre mec - heureusement c'est transcendé un peu sur la fin par Murphy), ensuite parce... bah c'est un film de Nolan et que du coup, malgré tous mes efforts, j'ai pas pu rentrer dans l'émotion qu'il veut nous transmettre par rapport à DiCaprio et ses enfants.

En gros pendant la dernière heure du film, je suis jamais en train de trépigner du genre "Putain il FAUT qu'il retrouve sa famille!!"

Il en va de même avec les scènes Cotillard où, malgré cette idée super féconde du elle reste quand même SUPER RELOUE et jamais on sent de vrai amour entre eux.

J'ajouterai un truc qui va peut-être s'estomper au 2e visionnage mais qui là m'a fait un peu chier.

Bon voilà, c'est un peu comme ça avec les bons films où les bémols se retrouvent à prendre plus de place que les points positifs, mais dans l'ensemble j'ai très envie de le revoir et c'est quand même une bonne claque sur bien des points.

Sinon pour l'anecdote, à cause d'une sorte d'effet Koulechov induit par la première bande-annonce, j'étais persuadé que

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Haha, pareil!!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui,

Le fait dans le film n'appuie-t-il pas d'ailleurs le jeu sur

Une sorte de projection du réalisateur taré dans sa propre oeuvre?

Sinon je rejoins Qui Gon Jinn sur l'émotion et la sensualité dans le film. C'est vraiment quelque chose avec lequel l'ami CN ne semble pas à l'aise du tout. Et Z parlait de pudeur par rapport aux scènes qui pourraient être un peu tangentes (là ou Fincher y va à fond les ballons quand il s'agit de vieillir les persos), je suis là aussi d'accord.

Moi ce qui m'a étonné, c'est l'absence totale de cul dans ces rêves! On parle de subconscient pourtant, le siège de tous les refoulements, de toutes les choses interdites... Et pas un nichon!

C'est un film aseptisé de ce côté-là.

Bob me disait que DiCaprio dit avoir calqué son perso sur Nolan. (mec qui contrôle tout, etc.)



CHUD a fait un petit texte là-dessus.
http://chud.com/articles/articles/24331 ... Page1.html

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sauf qu'ici, ce n'est pas les rêves du perso, mais des rêves créés sur mesure, et nos rêves ne sont pas toujours transformés par le cul.

Sur le cadre évidemment.

Mais le film n'est constitué que de rêves qui dégénèrent justement, d'instabilité etc. Et notamment d'incursions de la femme du héros !

On pinaille, sinon.

C'est marrant comme ce dernier point ("Putain pourquoi j'avais jamais pensé à ça ??") revient face aux bons films. Comme s'ils étaient tellement bons que tout semblait soudainement simple. Par exemple, j'ai lu récemment un bouquin reprenant les meilleures répliques de Bertrand Blier. En lisant ça, ça m'a frappé : "mais putain, c'est ultra simple, pourquoi je suis incapable d'écrire ça ?!!!!"

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