Forum de FilmDeCulte

J'irais même plus loin, le film n'aurait jamais existé sans les morts du 11 septembre 2001.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Je me suis relancé dans la relecture du topic mais au bout de 7-8 pages je me suis quand meme dit qu'il fallait être un peu fou pour faire ça...

Alors je vais pas redévelopper ce qui a déjà été mais juste pour dire que je l'ai revu hier avecnun regard adulte et que j'ai été beaucoup plus réceptif à tout ce que le film aborde en sous texte et il m'a même ému à plusieurs reprises ! Belle redécouverte en tous cas, et je remonte le film à 5/6 du coup.

Et Mickey Willis revient dans la course !

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N'écoutez pas Film Freak

Moi je l'ai pas redécouvert mais seulement découvert hier soir (j'avais également tenté Batman Begins la semaine dernière mais j'ai arrêté après 15 minutes vu comment ça me captivait), ça doit être le meilleur Nolan que j'ai vu (Le Prestige et Inception par ailleurs), n'empêche je trouve pas ça bien terrible, j'ai parcouru la critique de FF et je comprends pas en quoi Nolan > Burton, pour moi c'est tout l'inverse. Je range Nolan dans la même catégorie que Spielberg des réalisateurs qui s’insupportent, mais en plus ici je trouve le casting particulièrement moyen (Caine/Freedman dans des rôles de potiches, les premiers rôles sont tous 3 tons en dessous de leur équivalent chez Burton).
2/6

Je ne suis pas un adorateur de la trilogie, mais je trouve qu'elle surclasse aisément le premier opus de Burton (qui a hyper mal vieilli) sur le plan du choix des acteurs pour les personnages secondaires, qu'il s'agisse de Gordon, Dent, Alfred, et même Rachel qui est moins pénible que Vicky Vale.

Quant à moi, je me contente de juger Lohmann en silence.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

On est deux. Mais je suis pas étonné.

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Netflix les gars, Netflix.

Tout va bien alors.

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J'ai juste maté le dernier quart d'heure. Juste de quoi constater que la VF est horrible. Mais les frissons quand même.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

On pouvait mettre en VO ! Contrairement à France 3 qui passait Et pour quelques dollars de plus uniquement en VF... Le monde à l'envers.

Je préfère Lars Van Trier à Manoel de Oliveira

Y'a pas vraiment de "VO" pour ce film, sachant que Leone n'a pas supervisé le doublage anglais. En revanche il a dirigé les doublages italien et français, donc bon, on a le droit de le regarder en Vf celui-là.

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N'écoutez pas Film Freak

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N'écoutez pas Film Freak

J'ai survolé les trente premières pages du topic. Amusant. J'ai eu l'impression d'y voir un résumé de mes dix ans de présence sur le forum.

Et quel gros trou de balle ce David Swinton, sinon...

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N'écoutez pas Film Freak

On m'a parlé du fait que The Dark Knight est une complète absorption du mythe du surhomme de Nietzsche, le Joker se l'étant approprié en étant une parodie même de ce concept pour finir par le devenir à part entière en tant que représentation du chaos - chaos devenant alors le vecteur de cette affirmation, là où Bruce l'est par l'exact opposé, s'étant servi d'une soif de justice et vengeance devenant alors véhicules et moteurs de ses actes, véhicules qu'il s'appropriera - sans vraiment s'en affranchir je rajouterai - pour se créer son propre concept de la justice et ainsi RÉINVENTER le sens même du bien et du mal.
Deux motivations différentes qui au final n'aboutissent qu'à une seule et même chose: le chaos. En un sens, le Joker l'emporte avant même un quelconque affrontement directe d'ideologies qui, lorsqu'il aura lieu dans les faits, ne sera qu'une confirmation de ce que "Mister J" savait déjà et que Bruce s'interdisait de réaliser, même s'il l'avait lui-même déjà dit à haute voix : "Suis-je celui qui ai amené ÇA sur nous? Sur elle ?"
Bah oui mon petit paire, tu te déguise en chauve souris, normal qu'un clown se pointe pour te détruire... Ce n'est que logique, le chaos genère le chaos. En créant le Batman, Bruce - "l'übermensch" (surhomme) devient le pillier de l'homéostasie de la théorie du chaos, permettant alors à sa réflexion absurde d'exister et lui donnant une raison de sortir de l'ombre: le Joker.
En ce sens, le Joker n'est pas - uniquement - un surhomme (übermensch) ou même une parodie de ce dernier, à ce stade il est quelque chose d'autre...le dernier homme. L'être que l'on'' ne souhaite pas voir vivre dans une société même pervertie.

Zarathoustra disait "Je vous le dis : il faut encore porter en soi le chaos, pour être capable d'enfanter une étoile dansante. Je vous le dis : vous portez en vous un chaos.
Hélas ! Le temps est proche où l'homme ne mettra plus d'étoiles au monde. Hélas, le temps est proche du plus méprisable des hommes, qui ne sait plus se mépriser lui-même. Voici ! Je vous montre le dernier homme. "
N'est-ce pas là la définition même du Clown Prince du Crime, l'apothéose de l'anarchie ? En effet on ne le connaît pas - a-t-on seulement besoin de connaître une telle personne... - mais il semble connaître tout le monde, ne vient de nulle part et n'a d'ailleurs jamais eu ses empreintes digitales j'ai son visage enregistrés, son histoire est montée de toute pièce et change selon la personne à qui il s'adresse, clin d'œil au cultissime The Killing Joke, où il affirmait "si je dois avoir un passé, je préfère qu'il soit à choix multiple" en somme, un être trouble, troublé et joueur, vecteur et actant du chaos. J'ai longtemps vu le Joker comme une autre facette du surhomme de Nietzsche, que cela soit vrai ou faut, il m'apparaît maintenant comme une évidence qu'il est avant tout ce qui vient après, pas la chute, mais l'affirmation et confirmation de cette dernière.

Fatalement, Le Surhomme affrontera Le Dernier homme dans un combat d'idéologie dantesque. Comme dit plus haut, l'apparition et l'existence même du Joker lui donne raison bien avant qu'ai lieu une quelconque confrontation, il est la preuve par l'absurde au sens propre comme au figuré.
"C'est ce qui arrive quand UNE FORCE INVINCIBLE rencontre UN OBJET INAMOVIBLE" lui dira-t-il. Sentence parfaitement traduisible par "Voilà ce qui se passe lorsque le surhomme rencontre le dernier homme"
Discours d'inversion des valeurs; discours où le fort ne devrait pas mettre sa force au service d'une quelconque cause mais pourrait plutôt être celui à protéger des faibles - au même titre que le lion doit être protéger des fourmis, celles-ci étant infiniment plus nombreuses - Maquillé, tailladé, joueur et moqueur, à la fois jeu et arbitre,sourire éternel accepté par la présence du rouge à lèvre; il se révèle (tel qu'il l'avait déjà signifié) réponse et produit du millénaire, antithèse de son opposant sans en être pour autant un untermensch (sous-homme).
Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort, disons-nous, et c'est le cas pour le chevalier noir qui s'est approprié la peur afin de s'élever à la place d'entité à part entière. Mais que nous dira donc ce fameux "clown" ? "Ce qui ne nous tue pas nous rend simplement plus...bizarre". Réellement, la parodie mais aussi l'antithèse du surhomme.
Ainsi, dans un face à face probablement sans précédent, l'inversion des valeurs sera appuyée visuellement par l'inversion de plan (caméra). Le Joker, tête en bas, sera filmé comme étant en plein accord avec la gravité, la tête en haut tout en tenant un propos pertinent sur la déchéance des héros..."Je pense que TOI et MOI sommes destinés à faire ça pour toujours..." ajoutera-t-il.
Que se passe-t-il lorsqu'une FORCE INVINCIBLE (Batman/le Surhomme) rencontre un OBJET INAMOVIBLE (Le Joker/Dernier homme)...elle capitule !''

Ainsi parlait Zarathoustra: ''Le temps est proche où l'homme ne mettra plus d'étoiles au monde. Hélas, le temps est proche du plus méprisable des hommes, qui ne sait plus se mépriser lui-même. Voici, je vous montre le dernier homme."