Forum de FilmDeCulte

Pour le gant noir, c'est juste une vision d'Oppenheimer qui imagine comment elle est morte, dont une version où elle aurait été assassiné (théorie soutenue notamment par son frère). Ça vient de la page Wiki de Jean Tatlock.

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CroqAnimement votre

Merci pour l'info.

Malheureusement, à aucun moment n'est exploré pourquoi cette option lui vient en tête, à Oppenheimer, et si spontanément qui plus est. C'est vraiment là qu'on voit la différence avec JFK.

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Je sais pas sur quoi tu te bases pour établir ce grand tableau pata-clinique (entre nous assez grotesque, je te le dis par sympathie) mais le film ne l'esquive justement pas : en plus des 20 premières minutes qui montrent Oppenheimer souffreteux et nevrosé, il y a une réplique où il lui dit s'être intéressé à la psychanalyse pendant ses études à cause de quelques soucis notamment la pomme empoisonnée. Elle est certes fonctionnelle et didactique mais elle est présente de manière au contraire de plutôt insistante.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

J'achète ton interprétation de la relation.



Ça s'ajoute quand même aux raisons pour lesquelles il ne balance pas son collègue communiste qui s'occupe de son fils : il sait/imagine ce qu'on peut faire à quelqu'un qui fricote avec l'autre bord.
(après, c'est flou : je sais pas où se situe la scène par rapport au reste)

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Oui mais attendez vous finissez par reprocher à Nolan de ne pas avoir livré une version "objective" (ou plutôt : améliorée) de son personnage historique

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Je lui demande pas de faire autre chose que ce qu'il a envie de mettre dedans. Après, en ce qui concerne ma réception, j'ai trouvé la caractérisation assez plan-plan et similaire à plein de personnages récents (même ), malgré l'interprétation de Cillian Murphy, acteur que j'aime bien.

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Quant à moi je ne lui reproche rien de plus que ce qui se trouve déjà dans mon tout premier message, et dans quelques échanges suivants.

Nolan a fait un film wikipédia (très amélioré sur la forme), sur une figure complètement verrouillée culturellement, prise dans un stroytelling aussi indéboulonnable que l'ensemble du discours sur le rôle des US pendant la 2nde guerre mondiale.

Les bombardements atomiques sur le Japon sont globalement passés crème, et ont donné lieu à bien peu de polémiques et retombées (lol) sérieuses pour les individus et institutions responsables. Je crois même qu'il n'y a jamais eu d'excuses officielles de la part d'un président Américain. Si ce n'est pas le signe le plus flagrant d'une domination quasi-hégémonique, a minima sur l'imaginaire collectif, je ne sais pas ce qu'il te faut.

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Si je ne m'abuse, cette vision intervient quand il dit un truc concernant ce qu'on a retrouvé dans son sang et qui pourrait laisser penser qu'il y a maldonne. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai interprété, peut-être à tort.

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Ce n'est absolument pas ce que racontent ses Batman mais bon, marre de ce débat surtout quand il se limite de la sorte à de la rhétorique digne de Twitter.

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Je fais confiance au mec qui l'a vu trois fois, limite d'affilée.

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Taratata, qu'est devenu "Twitter c'est le meilleur des réseaux" (a-t-il vécu trop longtemps pour devenir le vilain ?)

Mais sinon oui, bien sûr que je caricature pour les Batman. (Je prêche le faux pour savoir le vrai et toit tout de suite, tu râles au lieu de me clouer le bec avec une explication limpide et efficace de la trilogie)

Y en a qui ont eu la rancune tenace pour moins que ça.

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Je suis en vacances au bled, mon reuf. Je check mon tel une fois par jour, j'ai pas ton time.

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Can't. Won't. Don't want to.

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pour moi, ce film ca restera un fail historique, parce que de l'annonce du projet jusqu'aux premiers chiffres je n'ai eu de cesse de penser, dire et répéter "mais ça va flopper sa race ce truc, ça intéresse qui ?!". quand il y avait l'article de deadline sur nolan qui auditionnait les studios pour décider qui aurait le droit de lui donner 100m, je me disais qu'il allait se griller à imposer ses conditions pour ce four annoncé.



un milliard de recettes plus tard, je me suis donc modestement rendu dans une salle de cinéma, et effectivement ça ne m'intéresse absolument pas. là dessus, c'est le phénomène des succès de ce style où je ne me sens pas trop de dire quoi que ce soit, il y a des dizaines de millions de personnes dans le monde qui vont voir ce biopic de 3 heures sur un scientifique, donc bon, je ferme ma gueule quoi.

mais enfin, ces trucs des biopics me saoulent, cette obsession américaine pour les destins individuels, voir la vie avec des antagonistes qu'il faut battre (d'autant que ça m'a vraiment paru totalement artificiel), ça me saoule. le film montre que c'était non seulement un travail d'équipe, mais un projet gouvernemental, vraiment un projet collectif d'une société qui se dit "tiens, construisons l'arme ultime". alors les relations sentimentales et les états d'âme du chef d'équipe je m'en branle, je préfère qu'on explore vraiment la question de pourquoi ils ont fait ça et est ce que c'était vraiment indispensable de l'envoyer, plutôt que de bazarder ça en deux scènes assez couardes.
m'enfin ma version elle floppe sa race et la sienne est smash tout donc voilà, hein, je me suis contenté de râler contre le mk2 nation.

sinon ça m'a fait penser à nixon d'oliver stone, cette invraisemblable débauche de moyens pour un biopic assez aride, et tout ce qu'on peut faire comme filmaking impressionnant avec des sous, même pour quelque chose qui sur le papier peut être assez basique. j'étais toujours nostalgique de nixon en pensant qu'un film comme ça ne se referait plus jamais, j'étais content d'avoir eu tort - sur ce point comme sur tous les autres.