Forum de FilmDeCulte

Je pourrais presque copier/coller l'avis de Marlo tellement il pointe parfaitement les petits reproches que je pourrais faire au film.
Un univers brilliant (les 1ers rêves superbes) et une mise en place du même acabit : les enjeux et les persos sont installés avec brio en quelques scènes.
Tout cela est monumental et trés impressionnant, on assiste à un véritable rouleau compresseur qui ne laisse que trés peu le temps de respirer. La pseudo complexité du film est annihilé par la maitrise de Nolan de son film qui explicite tout parfaitement et avec une grande fluidité. Après il en reste que vu le sujet du film :les rêves, plusieurs interprétations peuvent s'imposer selon l'envie de chacun, je trouve d'ailleurs cela vraiment intéressant que Nolan ne nous impose pas une vérité pour une autre.
Mais malheureusement là où le film pêche pour moi c'est dans la partie émotion/empathie pour les persos. Nolan peine à créer chez moi un attachement aux persos et à leurs traumas (ici celui du perso de Di Caprio, de sa femme ou de fischer). Il en ressort quelque chose d'assez froid qui fait que j'éprouve toujours une certaine distance par rapport à ce qui arrive aux personnages de Di caprio/cotillard et accesoirement de Murphy.
C'est vraiment dommage car avec ce soupcon d'émotions le film m'aurait conquis davantage.
Un 4.5-5/6 c'est déjà pas mal...j'y retournerai surement après mes vacances

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Perso la scène "émotion" de Murphy à genoux au pied du lit vraiment réussie, par exemple.

Certes, le rouleau compresseur est peu propice à la grosse emphase émotionnelle, mais je trouve que l'émotion passe beaucoup plus en filigranes... Perso ce film me hante depuis que je l'ai vu, et ce qui me reste, outre la bravoure, ce sont aussi ces petites choses plus humaines, liées au parcours de Cobb.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pareil...

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tu devrais écrire les sujets du bac de philo.

Film Freak te répondra : celle à 6/6.

For real.

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C'est vrai que moi aussi, après avoir foutu une caméra dans mon frigo, j'ai jamais plus été le même !

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Netflix les gars, Netflix.

T'es qu'un pisse-froid Cow-boy, on voit bien que tu ne vois pas la vie en fish-eye.

Un jour, je lis une critique pour un film en noir et blanc où l'on parle d'un homme qui suit les autres pour créer des histoires.

Je suis allé au cinéma voir ce film, dans une minuscule salle du MK2 Beaubourg. Avant la séance, on avait un court métrage du réalisateur:
http://www.youtube.com/watch?v=-WhKt_CkXD0

Dès le court, on devinait le travail du cinéaste à jouer avec les contours du film, les limites de l'image, l'illusion.

Puis vint Following. Et dès lors, le virus prit.
Deauville peu de temps après, Memento, je vais demander à Christopher Nolan qui vient présenter le film en compétition, un autographe. Nolan le signe alors que la salle devient obscure. C'est un gribouillis, mais je l'ai gardé. Et après la séance, Nolan était déjà un grand.

Puis vint le monumental polar Insomnia. Un film qui prend une ampleur unique avec les re-visions. Le film fait penser à la soif du mal de Welles, avec son environnement malsain et peu accueillant, sa noirceur et la persistance à créer de l'illusion, à cacher le vrai, à se perdre. "There are two kinds of people in Alaska: those who were born here and those who come here to escape something."

Et puis l'annonce de Nolan aux commandes de Batman, l'orgasme annoncé. Visite du réal à Paris, je m'y rend, j'écoute le réalisateur parler de Bond, de Blade Runner, des comics...Bref, un homme qui sait ce qu'il fait. Le film est ce que tout fan de batman attendait. UNE VRAI ADAPTATION qui ne cherche pas à aller ailleurs. Wong Kar Wai aime le film (private joke).

Suit Le Prestige, et The Dark Knight, tout ça est de l'histoire récente, je ne vais pas développer.

Tout ce récit pour dire qu'Inception, c'est plus que de l'attendu, et comme pour Film Freak, je pense que c'était du plié d'avance, à l'avance.

Comme pour les Shyamalan de la belle époque, je me suis préservé, rien lu, quasi rien vu...volonté de s'immerger, de découvrir.

Et quel pied!

J'ai lu tout ce que FF a écrit, et je rejoins, y compris pour les interrogations qui entourent l'intrigue, avec un bonus.



Sinon, rien à redire, la BO de Zimmer et ses accents vangelissiens (on pense bien bien à Blade Runner) est sublime, les acteurs sont fabuleux, le scénario, le montage, les décors, la mise en scène...Ce film est un festival de talent hors norme.

Surtout, c'est un film dont tu discutes et rediscutes, qui te fait travailler le cerveau, qui est tellement riche qu'on le trouverait presque indigeste.

Revision prévu, mais faut que je le digère bien, là.

6/6 évident.

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Why there is so much trouble in this world?

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Ouai c'est vrai, de toute façon il faut que je le revois.

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Why there is so much trouble in this world?

Mais c'est vrai que le perso de Page est décevant. Au début, elle est prometteuse et brillante lors du test, et puis finalement dans le vif du sujet elle se contente d'accompagner... Et les architectures qu'elle a créées sont pas si ouf que ça.

je trouve le personnage super interessant pour ma part.

Après je vois le film comme:

Après c'est qu'une interprétation du film qui me convient après une seule vision, d'ailleurs j'y retourne très vite.

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Why there is so much trouble in this world?