Forum de FilmDeCulte

Je t'invite à poursuivre ce débat tout en écrivant un article sur le crash du vol Rio-Paris tandis qu'un bébé s'agrippe à ton pantalon.

Sinon je pense que dans 20 ans j'aurais vu tout ce que j'avais à voir et j'aurais une connaissance exhaustive du cinéma. Je n'aurais plus qu'à écumer les films bis turques et laotiens pour passer le temps.



Un jour, on redécouvrira Jean-Marie Poiré.

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N'écoutez pas Film Freak

Dans 20 ans tu materas du cinéma porno teen en boucle tout en regrettant ta jeunesse.

Le montage épileptique chez Jean-Marie Poiré, une tentative évidente de briser le naturalisme français, incomprise en son temps ! Influence russe, bien entendu.

"Ma Femme s'appelle Maurice, dernier film testament dans lequel l'auteur allie son goût pour la noble tradition du théâtre de boulevard à ses expérimentations formelles, dérouta, fort injustement, le public et la critique. La rétrospective de son oeuvre à la cinémathèque de Séoul en 2032 a permis de redécouvrir ce cinéaste majeur et iconoclaste."

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N'écoutez pas Film Freak

Ca donne envie de faire un topic-défi d'éloge cinémathèqueux de cinéastes tous pourris. Genre à chaque jour son défi : dix lignes sur Uwe Boll. (bon puis j'arrête là sinon on va me dire que je pollue le topic, hmf)

Ce n'était pas du tout le sens de ma remarque.

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I think we're gonna need a helmet.

J'ai réalisé il y a peu que j'étais totalement blasé du porno. Ca ne me fait plus bander, et je n'arrive plus à me finir devant. Je crois que j'ai épuisé mon quota...

Et sinon Blackbook c'est vachement bien.

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Elargis tes horizons:

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Elle a bronzé, ta mère.

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J'ai déjà élargi ta mère.

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N'écoutez pas Film Freak

Ouais.



Cherche pas, cette tof est juste sur tous les points.

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Tout à fait, il y a des absents (à l'époque de sa sortie, je crois qu'on estimait à 100.000 le nombre de films dans le monde). Mais y en a t-il tant que ça qu'on ne puisse faire le tour en 20 ans ? Si on s'y met tous les jours, je crois que tu avais dit que ça faisait dans les 7000 films ? A mon avis, en 7000 films, plus les 1000 ou 2000 que tu as déjà vus, tu as déjà fait le tour...
Reste le problème majeur (outre le temps) : la sélection de ces 7000 films.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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En voilà un beau travail pour le forum ! Je prend les A...

Topic de 16 pages mais avec genre 10 messages sur le film. #forumplansequence



Des fois, tu revois un film que tu n'avais pas vu depuis sa sortie en salles, 14 ans en l'occurrence, et tu changes complètement d'avis, surtout dans le cadre d'une rétro où tu as découvert des films, tout revu dans l'ordre chonologique, constaté l'évolution, etc.

Et des fois, non.


Cette fois, je n'ai pas trouvé la dernière demi-heure trop longue. Au contraire, c'est ce segment du récit que je trouve le plus intéressant et original : l'hypocrisie de certains résistants, qui se fichent des juifs dès que leur sang est impliqué ou qui se font des ronds sur leur dos en jouant sur les deux tableaux, et la vindicte populaire post-libération envers celles et ceux qui ont juste essayé de survivre durant l'occupation et donc taxés de traîtres ou de collabos. Mais si j'ai trouvé que les 2h25 passaient bien cette fois, même si comme d'autres dans ce topic, je trouve le côté feuilletonnant un peu aimless, avec toujours cette aisance dans le rythme de Verhoeven, je regrette que si peu de temps soit consacré à ce propos, plus osé que celui du milieu du film qui consiste à dire "chez les nazis y avait des gentils aussi" surtout quand ledit gentil semble l'être purement par intérêt (on tue personne, ils tuent personne) et parce qu'il a le nez creux sur le fait que "la guerre est finie".


Oui je peine à comprendre, à part autre chose que ce que dit Noony mais peut-être est-ce là l'ambigüité voulue par Verhoeven : les soldats israëliens se placent le long de la clôture et braquent leurs mitraillettes vers un ennemi qu'on ne voit pas. Est-ce une manière de dire qu'ils sont toujours des victimes ou qu'ils sont désormais devenus bourreaux?
Je sais pas...mais ça me confirme que c'est vraiment ce dernier tiers le plus stimulant.


Pas faux ça.

D'ailleurs, malgré le charme de Sebastian Koch, je peine à croire à la romance entre Ellis et Müntze tant et si bien qu'avant le dernier tiers, où la meuf est clairement attachée à lui, j'ai cru tout le long qu'elle jouait juste son rôle. L'ambigüité dans le propos aurait été plus forte si on voyait Rachel/Ellis succomber peu à peu.


Marrant de voir Karloff brandir les propos du dossier de presse alors qu'il m'a souvent reproché, à tort, de le faire.

Sinon, pour rebondir là-dessus, ça rejoindrait sa démarche que j'ai évoqué sur certains de ses autres films, de Turkish Delight à Showgirls en passant par Spetters, La Chair et le sang et Basic Instinct, revisiter un (genre) classique par le biais du réalisme cru...mais j'ai trouvé ça finalement assez sage ici. D'ailleurs, les deux seules scènes dont je me souvenais avant de le revoir, c'est quand elle se teint la fouf et quand elle se prend la marmite de merde, soit les deux seules séquences "envers réaliste du décor/baroque trash pour illustrer la situation".

Le reste s'inscrit dans un parcours plus classique, pas déplaisant mais moins surprenant.


Voilà. Même si la grossièreté de Verhoeven ne me gêne plus aujourd'hui.


Bingo.

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