Forum de FilmDeCulte

il n'y a jamais de side-car dans le film et encore moins de brune en robe blanche

Le titre français est Le Choix du destin mais c'est en fait le sous-titre de jaquette VHS :


Le film n'est apparemment pas sorti au cinéma en France à l'époque.

Sinon j'ai trouvé ça aussi comme "affiche" française :



A la veille de la Seconde Guerre mondiale, six étudiants à l'université de Leyde vivent dans l'insouciance. La guerre change leur vie d'une façon radicale : certains optent pour la résistance, d'autres choisissent de collaborer. Mais une certaine complicité entre eux subsiste.

Paulo prend encore du galon et signe un film s'étalant sur plusieurs années et plusieurs personnages et plusieurs heures sur la Seconde Guerre Mondiale qui éclate au Pays-Bas. Durant la première moitié, il fait ça très bien. Non seulement c'est entraînant, avec un Verhoeven au découpage toujours aussi vivace et effacé, et attachant dans la caractérisation - ça m'a rappelé Une balle dans la tête de John Woo - mais surtout ça illustre un point de vue que l'on a finalement pas l'habitude de voir dans ce genre mille fois visité au cinéma. Pour une fois que c'est pas les français/anglais/américains... Non pas que ce qu'ont vécu les hollandais était foncièrement différent mais le lent glissement vers l'occupation est intéressant.

Je ne saurais en dire autant de la deuxième moitié qui perd en rythme (j'ai halluciné quand j'ai vu qu'il restait encore une heure de film) et se fait plus répétitive dans la succession d'opérations de résistance plus ou moins réussies mais surtout déjà vues, même si le budget grandissant permet à Verhoeven de donner à l'entreprise l'ampleur visuelle adéquate. Tiré des mémoires du véritable aide-de-camp de la reine, le récit adopte une structure épisodique de plus en plus malaisée, ou plutôt amorphe, au fil du film qui achève de laisser cette impression de "catalogue" du genre et c'est un catalogue qu'on a déjà feuilleté.

Toutefois, malgré le caractère démonstratif, il y a quelque chose d'efficace à voir la guerre égrener une à une les vies de chacun des membres de ce groupe d'amis, peu importe le camp et l'implication qu'ils ont choisi, et surtout, l'ouvrage se termine sur un constat sans jugement moral plutôt rafraîchissant.

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Je l’ai vu il y a un moment déjà mais ai conservé le souvenir, diffus mais vivace, d’un film très plaisant avec comme point d’orgue, en ce qui me concerne, un tango endiablé entre deux officiers nazis. Je m’étais fait aussi la réflexion que Spielberg, celui en tout cas de Raiders of the lost ark, avait sûrement dû voir le film.

Excellente scène, oui. C'est entre deux des amis : un qui est devenu soldat à la solde nazi très vite et un qui est devenu espion résistant.


Intéressant que tu dises ça :

Producer Rob Houwer made a heavily re-edited version of this movie for the foreign market, without Director Paul Verhoeven's prior knowledge. According to Verhoeven, this truncated version, re-titled "Survival Run", missed almost an hour worth of footage, leaving only action scenes with very little exposition or historical context, and was dubbed by British actors using ridiculous European accents. Houwer actually preferred this version over the original cut, and it would probably have become the most wide-known international version, had it not been for the efforts of Dan Ireland. Ireland knew Verhoeven's prior works, and had already screened the original version for a film festival, which he found sufficiently impressive to show to Steven Spielberg. This led to the American distributor requesting the original cut over the re-edited version, which was subsequently nominated for a Golden Globe. Verhoeven still credits Ireland with saving his future career in the United States.

Cela dit, je peine à voir l'influence sur Indiana Jones.

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Intéressant, c'est sans doute le même Dan Ireland qui a fait un excellent mélodrame romantique sur l'auteur de Conan de Barbare dont le nom m'échappe avec Vincent D'Onofrio et Renée Zwellger absolument ravissante. Autre film méconnu et mériterait mieux, The Velocity of Gary, sur la scène gay à New York en pleine apparition du sida avec un joli triangle amoureux où l'on retrouve D'Onofrio accompagné de Salma Hayek et Thomas Jane.