Forum de FilmDeCulte

Malgré sa réputation, je le trouve pas trop mal finalement.
Les deux premiers tiers du films constituent un blockbuster efficace notamment grâce à la fluidité de la mise en scène et aux SFX qui ont assez bien vieillis donnant lieu à des effets visuels intéressants (l'apparition et la disparition progressive de l'anatomie).
Dommage que la fin soit aussi classique/stéréotypée avec cette partie survival/slasher vue et revue, ce qui assez frustrant vu les possibilités entrevues au début.

4,5/6

Je trouve que la première heure de ce film est ce que Verhoeven a fait de mieux ou presque.

La fin fout tout en l'air.

4,5 aussi.

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Il y avait tellement plus à faire, mais effectivement la partie slasher empêche le film de tutoyer les sommets. Le climax est pas nul, mais semble un peu hors-sujet. C'est dommage, parce que tout le reste est génial. Beaucoup de tendresse pour ce film.
4,5/6

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Moi je déteste tout.

1/6.

En voyant Elizabeth Shue dans un bout des Experts l'autre soir je m'étais effectivement rendu compte que ce film avait déjà presque 15 ans

C'est faux, t'aimes la bite.

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Pareil, j'aime beaucoup ce film qui pourrait presque être le Unbreakable version super-villain, avec son récit qui prend son temps pour montrer le partage en couille du mec acquérant des super-pouvoirs, malgré ce dernier acte qui se limite, qui se fait tout petit, alors qu'on a envie qu'il reste dehors une fois sorti plutôt que de rentrer faire du slasher.

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Justement, non, le mec est barré avant son pouvoir, c'est bien le problème.

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There is no such thing in life as normal

Le mec est borderline avant son pouvoir et part en vrille après l'avoir eu.

Y a pas de problème. Ce serait comme dire qu'il y a un problème parce que Clark Kent est déjà gentil avant de découvrir ses pouvoirs.

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Il est justement dommage d'en avoir fait un borderline avant ses pouvoirs, il eût été bien plus intéressant d'en faire un personnage qui bascule à cause de son pouvoir.

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There is no such thing in life as normal

Film dont ma déception était due en partie au teasing effectué par Verhoeven dans les interviews au préalable: "Imaginez tout ce qu'un homme invisible serait tenté de faire...."

Ouais en gros il viole la voisine et il fout le dawa dans un labo.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Trop long pour un film.
Quand tu vois que Lucas n'arrive même pas à le faire subtilement alors qu'il dispose d'une trilogie entière...

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Netflix les gars, Netflix.

J'en attends justement davantage de Verhoeven que de Lucas.

Dans Chute Libre par exemple, jusqu'à la moitié du film au moins, on pense que Michael Douglas a pété les plombs, pour se faire expliquer ensuite qu'il était en fait cinglé ; je pense donc que c'est faisable en deux heures.

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There is no such thing in life as normal

Oui oui non c'est sûr.

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Netflix les gars, Netflix.

Mais ouiiii.


En vrai, à part son budget et sa sortie estivale, c'est pas un blockbuster. En tout cas, pas dans le sens où on l'entend aujourd'hui (et pas comparé aux autres blockbusters de l'été 2000 comme Gladiator et X-Men).
C'est un vrai film de SF à tendance horrifique (la toute première scène géniale - avec le rat soudain saisi par une force invisible et croqué, avec ses dents sanglantes dans le vide - donne le ton) où les seuls simili-set-piece sont des scènes d'injections de sérum avec un corps (de gorille) qui apparaît et un corps (d'homme) qui disparaît + un viol (#Paulo).


Vraiment une idée géniale qui fait justement que ces séquences deviennent des morceaux de bravoure, fascinantes à regarder, superbement mise en scène dans la façon de faire durer le truc, voir les vaisseaux sanguins, les artères, les organes, les muscles... It puts the science back in science-fiction.


Alors a posteriori, je ne dirais pas tant que le souci est la courte partie slasher, qui finalement est assez logique vu le postulat, tout comme le retour au labo, contrairement à ce que je disais, qui est nécessaire pour se débarrasser des loose ends, d'autant plus que, comme dans Starship Troopers, c'est super généreux et varié dans les morts, tout comme ça l'est dans l'exploitation de l'invisibilité (eau, fumée, latex, drap, mousse d'extincteur, sang).

C'est plutôt ce qui suit la partie slasher qui pousse le bouchon et donne dans le hors sujet comme dit Mass. C'était un film de SF horrifique donc que ça se termine avec un homme invisible tuant des gens, c'est cohérent, mais que ça vrille en film d'action/catastrophe, avec l'enchaînement "séquence McGyver" (c'est une scientifique donc ok mais bon, le super aimant improvisé là...voile pudique) et la scène de l'ascenseur et les multiples explosions et Sebastian qui a visiblement d'autres super-pouvoirs que l'invisibilité vu comme il survit à TOUT (coup de pied de biche, électrocution, explosion).

Si encore il y avait eu ne serait-ce qu'une réplique à propos du gorille qui dirait "le sérum semble avoir décuplé sa force", ça aurait pu passer parce que, comme je le dis, j'aime le côté super-villain du perso, et je crois que j'aurais préféré une fin en mode Darkman où le mec sort et disparaît et nos héros finissent sur un échec : il est introuvable. Il peut tout faire maintenant.
Mais ils préfèrent un "le sérum augmente l'agressivité" qui sert vaguement d'excuse alors qu'on en a pas besoin vu la toxicité du perso.


Oui, on aurait effectivement pu avoir un glissement plus vertigineux, plus contrastant (là, le PREMIER truc qu'il fait, c'est aller peloter la meuf, direct une agression sexuelle) mais le propos semble plutôt porter justement sur cette masculinité toxique tolérée par l'entourage qui se manifeste plus ouvertement une fois qu'on a l'impunité de l'invisibilité. Et jusqu'où tu peux le voir comme un protagoniste et non un antagoniste.

C'est là qu'on retrouve Verhoeven alors qu'il s'agit de son film de divertissement US le plus straightforward, le seul en vrai. Pas aussi fort que les atres mais kiffant quand même.


Voilà.

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