Forum de FilmDeCulte

Mais lol, je partage le même avis que toi sur le film et 100% OK avec tes critiques sur ce Verhoeven (et pourtant je suis un vendu à Paulo mais là ça passe pas )

En vrai, j'ai utilisé ton pseudo non pas comme synonyme de "goûts de chiottes" mais de "fan de nanars".

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OK. Souvenir plus d'un navet qu'autre chose sur ce Showgirls. Même si comme tu le soulignes, il y a quelques moments bien ridicules.

Ça commence de façon super scolaire et attendue mais ça m'a surpris en ne cherchant pas la réhabilitation/"c'était voulu" à tout prix et en s'intéressant au culte, camp ou non, et à l'effet qu'il a même pu avoir sur certaines personnes. Assez complet et intéressant in fine.

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Mise en scène démente, photo sublime, personnages attachants (et oui !), bien écrits, drôles, et tout ça au premier degrés (je n'y vois pas de 2e ou 3e degrés comme dans Starship Troopers). Bref j'adore ce film et je ne comprendrais jamais son désamour, notamment ici.

Alors là on tient quelque chose d'inédit.

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Oui, Henrietta, James, ou même Al Torres ne finissent pas par être attachants ? Ou Nomi Malone ? Il y a souvent cette dualité là chez Verhoeven, les personnages ne me sont jamais détestables même si leurs comportements devraient me les faire paraitre. Black Book me donne cette sensation là aussi. Ca reste un ressenti perso évidemment.

J'ai jamais trouvé aucun perso de Verhoeven antipathique, à part peut-être la meuf dans Spetters, pour sa vénalité assumée, mais ce ne sont pas tellement les actes de Nomi qui la rendent antipathique, mais son comportement d'hystérique dès les premières scènes, en plus d'être ridicule (comment elle s'énerve sur la caisse de Molly, comment elle s'énerve sur Molly et nique les frites). Dès le début, c'est une pauvre ado capricieuse. Et cette caractérisation, c'est justement pas quelque chose que j'appelle "bien écrit". Son arc est classique avec même des trucs foireux (faire violer la seule gentille du film -noire qui plus est- juste pour permettre la rédemption de l'héroïne -blanche- via une vengeance à balles deux).

Henrietta, c'est pas vraiment un personnage. C'est un comic relief dans 3 scènes et Al à peine plus.

James, ça se défend. Sa fin, résignée, a quelque chose de touchant.

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Après, on est d'accord que c'est une comédie, Showgirls, non ?
J'aime bien, moi, même si c'est clairement un Paulo mineur.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

À en croire le documentaire You Don't Nomi, les propos de Verhoeven dans le livre qui accompagnait la sortie sont ceux d'un réal qui "prend son film très au sérieux" mais les extraits qu'ils citent ne me paraissent pas incompatible avec une approche plus satirique. Sa direction d'acteur cherchait délibérément l'exacerbation selon lui-même. Selon MacLachlan, "ne laissez personne vous dire qu'on cherchait à faire autre chose qu'un drame".
Le documentaire compare le culte du film à celui de Maman très chère donc on est davantage dans du délire camp où le ridicule s'ignore et c'est le contraste entre les performances outrées et dramatiques et leur ratage risible qui font que c'est culte.

Pour ma part, je pense que Verhoeven fait du Verhoeven, donc sans chercher à tout prix à le mettre dans une case aussi restrictive que "comédie" ou "drame", il veut cingler un univers avec une exagération assumée. Malheureusement, je trouve le résultat raté parce que ce n'est pas assez poussé ou trop. Lui qui a toujours su gérer les variations de ton, ici il se perd. Ni assez drôle, ni révoltant et donc un peu vain et vaguement chiant.

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Pareil. Faut dire que j'apprécie l'énergie d'Elizabeth Berkley là dedans et du coup l'énergie du film qui fonce tête baissé. Quand on supporte pas ça j'imagine que c'est difficile mais c'est une de ses qualités.

Je le prend pas du tout comme un nanar et un délire camp...Enfin pour moi c'est Vegas

Ton avis a bien changé depuis le premier message de ce topic.

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Bof, non. Verhoeven prend son cinéma au sérieux, évidemment. C'est un auteur, pas un clown. C'est son sujet qu'il ne prend pas au sérieux, et il faut être aveugle pour ne pas voir la satire (les Américains n'ont d'ailleurs jamais compris la dimension satirique de Starship Troopers, ce que je trouve hallucinant).
Dit autrement : ce n'est pas parce qu'on tourne une comédie ou une satire qu'on ne peut pas prendre son film et sa direction d'acteurs très au sérieux, ce n'est pas incompatible.

Là, au-delà du critère ratage ou pas, ça me paraît être un mauvais procès.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Il y avait déjà des critiques qui avaient capté la satire de Starship Troopers à sa sortie hein...et sinon, on est d'accord sur l'approche de Verhoeven. Mon problème n'est pas sur l'intention mais sur le résultat. Satire, comédie ou pas, c'est donbi.

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Ben sûr. Mais c'était loin d'être la majorité. Le florilège que fait Wiki des critiques américaines de l'époque est hallucinant.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."