ben dans le doc You don't Nomi, un peu moyen*, tu vois quand même que Verhoeven et Eszterhas pensent doubler la mise après Basic Instinct, donc je pense pas qu'il soit dans un suicide commercial volontaire. mais on est en droit de se demander jusqu'où il trolle. Surtout avec
Starship Troopers ensuite, produit par Disney/Touchstone quand même.
Je crois qu'il n'a pas vu venir la mainstreamisation du ciné action/SF pour le coup et que ce qu'on tolérait quand c'était à la marge devenait infréquentable. Et pour
Hollow man c'est encore pire, parce qu'on sent que ce qu'il veut faire c'est l'opposé de ce qu'on lui demande.
*la seule partie vraiment bien c'est quand le réal monte des plans de Showgirls avec ceux des films précédents de Verhoeven pour les resituer et faire ressortir les formes récurrentes.
Lohmann a écrit:
sauf dans son dernier délire pétomane).
Faut que je revois
Benedetta, vu une fois en salles*, mais le plan de début marque le ton (je pense qu'il trolle les festivals clairement, je respecte le geste
) : j'ai quand même beaucoup aimé malgré la facture ingrate. C'est un film de vieux réal exilé en France et c'est plus le propos auquel j'adhère que le look du film (moins de plans qui restent en tête) : tu sais jamais si elle est folle ou non, ce qui amène l'idée que pour être croyant faut être taré. C'est aussi marrant de voir qu'il a fait finalement son
Jésus, mais avec une meuf, ce qui est raccord chez lui.
*et pour Charles Tesson, qui nous lit, je l'ai mis dans mon top de fin d'année.
Disons que dans l'aile gériatrique des réals, c'est le papy que tu aimes voir parce qu'il cache des revues cochonnes et fait des gags de prout, là où Scorsese cherche juste à te faire la leçon et déchirer tes bd.
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