J'en connais plus que ça mais je fais un classement avec ceux que j'ai revu récemment, les autres ça remonte à trop loin pour que je puisse en avoir une idée bien précise.
1.Rox et Rouky (The Fox and the Hound) — Ted Berman, Richard Rich, Art Stevens, 1981 5/6 Très beau film, le seul qui m'émeut aux larmes, et un des rares Disney à assumer totalement son sujet.
2.La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) - Clyde Geronimi, 1959 5/6 Une splendeur visuelle qui pourrait figurer dans un musée d'art. J'ai offert le film en DVD à ma fille, quand je l'ai vu, je l'ai immédiatement racheté en Blu-ray pour lui faire honneur.
3.Bambi (id.) — David Hand, 1942 5/6 Un des rares Disney qui parvient à un certain niveau d'abstraction pour atteindre son ambition métaphysique. Très étonnant.
4.Bienvenue chez les Robinson (Meet the Robinsons) — Stephen J. Anderson, 2007 4.5/6 Excellente surprise. C'est bourré d'idées, complètement loufoque, assez peu prévisible et même parfois touchant. Je le trouve supérieur à pas mal de Pixar.
5.Dumbo, l'éléphant volant (Dumbo) — Ben Sharpsteen, 1941 4.5/6 Difficile de rester de marbre devant ce spectacle. Le message est un peu ambivalent cela dit, et le film n'évite pas le pathos.
6.La Reine des neiges (Frozen) — Chris Buck, Jennifer Lee, 2013 4/6 Le film a le mérite d'aborder pleinement son sujet mais ne va pas jusqu'au bout des choses et reste parasité par quelques petites conventions pas très folichones (le bonhomme de neige là). Mais ça reste une réussite, avec des numéros musicaux entrainants et très bien faits. Ca fait même effet sur ma fille de 1 an et demi qui l'a déjà vu trois fois !
7.Robin des Bois (Robin Hood) — Wolfgang Reitherman, 1973 4/6 Pur trip nostalgique en ce qui me concerne. C'était la seule VHS Disney que je possédais, mais ça fonctionne toujours aussi bien sur moi : les dialogues moyen-âgeux, les musiques, le prince Jean hystérique, la scène du tire à l'arc, les villageois emprisonnés... Je résiste pas.
8.Zootopie (Zootopia) — Byron Howard, Rich Moore, 2016 4/6 Très ingénieux et bien foutu. Dommage que ça manque de consistance, et que ça se perde dans une intrigue policière qui prend le pas sur la relation entre les perso.
9.La Petite Sirène (The Little Mermaid) — Ron Clements, John Musker, 1989 3,5/6 Des séquences musicales assez réussies, quelques bonnes idées visuelles et un certain érotisme qui manque à pas mal de Disney. Après, l'histoire est plutôt convenue.
10.Raiponce (Tangled) — Nathan Greno, Byron Howard, 2010 3,5/6 Plutôt drôle et entrainant. Mais, comme très souvent, le film passe à côté de son sujet (pour moi la relation entre Raiponce et Gothel). C'est dommage, ça aurait pu être du niveau des meilleurs Pixar (ça reste bien supérieur à Rebelle cela dit).
11.Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) — Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker, 1986 3,5/6 Une aventure de Sherlock Holmes sympathique avec des séquences inventives. Mais c'est tout.
12.Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) — Wolfgang Reitherman, John Lounsbery, Art Stevens, 1977 3/6 J'aime beaucoup l'intro et la relation entre les deux héros. Ca se perd un peu en cours de route.
13.Cendrillon (Cinderella) — Ben Sharpsteen, 1950 3/6 Le prototype du genre. C'est pas mal, mais je trouve le traitement terre à terre, ce qui rend l'histoire un peu conne. (Je préfère mille fois l'adaptation de Frank Tashlin avec Jerry Lewis dans le rôle titre - disponible sur Netflix !)
14.Le Roi Lion (The Lion King) — Roger Allers, Rob Minkoff, 1994 3/6 Exactement le type de Disney qui passe à côté de ce qu'il veut raconter parce que ça rentrerait en contradiction avec leur éthique (douteuse) à base de destinée royale et autres fariboles. Restent quelques belles séquences et les chansons.
15.Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) — David Hand, 1937 3/6 Animation incroyable mais film mou du bulbe et vieillot. Le soin mis dans l'image prend le pas sur le reste, on est quand même dans l'académisme.
16.Hercule (Hercules) — Ron Clements, John Musker, 1997 3/6 Tentative de faire un film désinvolte et satirique mais c'est timide et pas toujours drôle.
17.Aladdin (id.) — Ron Clements, John Musker, 1992 2/6 Désolé mais ça me tape sur le système. Ca m'avait impressionné au ciné quand j'avais 12 ans mais aujourd'hui je trouve le génie lourdingue, l'intrigue bateau et le visuel classique. Je sauve une ou deux séquences musicales... Et Jasmine en tenue coquine.
18.Les Aristochats (The Aristocats) — Wolfgang Reitherman, 1970 2/6 C'est assez nul, mais c'est quand même la dernière participation cinématographique de Maurice Chevalier et il y a un chat siamois qui joue du piano avec des baguettes ! Rien que pour ça...
19.La Princesse et la Grenouille (The Princess and the Frog) — Ron Clements, John Musker, 2009 2/6 Ou comment, en voulant faire différent et en voulant renouveler le genre, on fait exactement la même chose. C'est pas mauvais mais ça ennuie profondément le mâle hétérosexuel que je suis.
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