Forum de FilmDeCulte

1. Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) — David Hand, 1937
2. Pinocchio (id.) — Hamilton Luske, Ben Sharpsteen, 1940
3. Fantasia (Walt Disney's Fantasia) — Ben Sharpsteen, 1940
4. Dumbo, l'éléphant volant (Dumbo) — Ben Sharpsteen, 1941
5. Bambi (id.) — David Hand, 1942
6. Cendrillon (Cinderella) — Ben Sharpsteen, 1950
7. Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1951
8. Peter Pan - Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1953
9. La Belle et le clochard (Lady and the Tramp) - Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1955
10. La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) - Clyde Geronimi, 1959
11. Les 101 dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) — Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Wolfgang Reitherman, 1961
12. Merlin l'enchanteur (The Sword in the Stone) — Wolfgang Reitherman, 1963
13. Le Livre de la jungle (The Jungle Book) — Wolfgang Reitherman, 1967
14. Les Aristochats (The Aristocats) — Wolfgang Reitherman, 1970
15. Robin des Bois (Robin Hood) — Wolfgang Reitherman, 1973
16. Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) — Wolfgang Reitherman, John Lounsbery, Art Stevens, 1977
17. Rox et Rouky (The Fox and the Hound) — Ted Berman, Richard Rich, Art Stevens, 1981
18. Taram et le Chaudron magique (The Black Cauldron) — Ted Berman, Richard Rich, 1985
19. Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) — Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker, 1986
20. Oliver et Compagnie (Oliver & Company) — George Scribner, 1988
21. La Petite Sirène (The Little Mermaid) — Ron Clements, John Musker, 1989
22. Bernard et Bianca au pays des kangourous (The Rescuers Down Under) — Hendel Butoy, Mike Gabriel, 1990
23. La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1991
24. Aladdin (id.) — Ron Clements, John Musker, 1992
25. Le Roi Lion (The Lion King) — Roger Allers, Rob Minkoff, 1994
26. Pocahontas, une légende indienne (Pocahontas) — Mike Gabriel, Eric Goldberg, 1995
27. Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1996
28. Hercule (Hercules) — Ron Clements, John Musker, 1997

29. Mulan (id.) — Tony Bancroft, Barry Cook, 1998



Je rêve d'un film qui aurait eu la majesté de cette affiche.

Il est intéressant que le film arrive juste après Hercule parce que dans le genre "parcours du héros qui veut prouver sa valeur", le récit de Mulan, largement emprunté à la légende chinoise existante cette fois-ci, s'avère beaucoup plus carré que le bordel du film précédent. Mais peut-être trop.

Exception faite de l'improbable faute de goût que compose la nouba des esprits des ancêtres de Mulan à la fin du film, le récit jouit d'un classicisme hautement fonctionnel, dénué de défauts grossiers mais l'absence de surprise de l'intrigue n'a d'égal que l'absolue platitude de la mise en scène. Et de tout en fait.

On est dans un bel exemple de calibrage là, les personnages secondaires et les sidekicks animaliers sont juste ce qu'il faut d'attachants sans être énervants...mais ne sont jamais brillants. Après Danny de Vito en Philoctète le satyre dans Hercule et Eddie Murphy en Mushu le dragon dans celui-ci, tu sens qu'ils essaient de retrouver la formule magique de Robin Williams en Génie pour leurs personnages de "coach" du héros. En vain.

Et encore, les seconds couteaux sont plus réussis que les protagonistes. Que le love interest soit fade, passe encore, mais le méchant? Pour Mulan, ça va. Elle a son arc mais bon, elle est pas follement incarnée dans le genre girl power.

Ajoutez à ça une BO de Jerry Goldsmith perdue entre synthé '80s (sur la meilleure scène du film, le montage où Mulan se prépare, se coupe les cheveux, chourre l'armure de son père...storyboardée par Chris Sanders & Dean DeBlois qui allaient réaliser...Dragons) et auto-plagiat de Total Recall et des chansons si banales qu'ils les ont faites rares, et vous obtenez un Disney moyen assez symptomatique de l'époque post-Renaissance (ou de la fin d'icelle).


1. Le Roi Lion
2. Aladdin
3. La Belle au bois dormant
4. La Petite Sirène
5. Dumbo
6. Pinocchio
7. Robin des bois
8. Basil, détective privé
9. Fantasia
10. Le Livre de la jungle
11. Alice au pays des merveilles
12. The Fox & the Hound
13. Hercule
14. La Belle et la Bête
15. Le Bossu de Notre-Dame
16. Bambi
17. Peter Pan
18. Cendrillon
19. Mulan
20. Bernard et Bianca au pays des kangourous
21. Les Aventures de Bernard et Bianca
22. Les 101 dalmatiens
23. La Belle et le Clochard
24. Blanche-Neige et les Sept Nains
25. Pocahontas
26. Taram & le chaudron magique
27. Olivier & Compagnie
28. Merlin l'enchanteur
29. Les Aristochats

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Horrible film ultra convenu qui m'avait fait chier du début à la fin. Affreux souvenir.

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Netflix les gars, Netflix.

Toi de toute façon dés que c'est de l'animation c'est Tout ou Rien.

J'avais été surpris par l'absence de cachet visuel du film - que j'aime bien par ailleurs - qui dans mes souvenirs ressemblait parfois plus à une suite façon "Le Retour de Jafar" qu'à un Disney AAA. Notamment les arrière-plans assez pauvres, et une lumière peu/pas travaillée. A-t-on une idée de la manière dont les budgets des films ont évolué, à partir du Roi Lion ? Parce qu'il me semble qu'à partir de là la qualité visuelle décline de film en film (jusqu'à, je sais pas, Tarzan ?)

En tous cas ta rétro est très agréable à suivre.

Ils sont tous indiqués sur Wikipédia. Généralement, ça baisse pas, ça ne fait qu'enfler. Mulan coûte presque le double du Roi Lion.


Merci!

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Ouais c'est clair, je me prépare une petite rétro "animation" pour combler mes lacunes, ça va m'aider à faire mon marché dans les Disney. Mais du coup j'ai peur de revoir Merlin l'Enchanteur.

A noter qu'au box-office français de cette année-là, l'excellent dessin animé français Kirikou a laissé Mulan sur place.

La peste vs le choléra.

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Netflix les gars, Netflix.

Et artistiquement, Le Prince d'Egypte a enterré tout le monde.

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Jamais revu depuis le cinéma. J'avais aimé à l'époque mais dans la rivalité avec LE PRINCE D'EGYPTE, j'avais tendance à rabaisser mon appréciation de celui-ci dans un jeu à somme nulle totalement débile, comme si ça allait rehausser le DreamWorks.

Redécouvert aujourd'hui. De la belle efficacité disneyienne. Beaux designs simples et efficaces, beau parcours de l'héroïne, sans faute. C'est marrant car ce matin je lisais le livre "Woke Fiction" (critique à venir dans le topic approprié) où l'auteur compare ce film-ci avec son remake de 2020: dans le dessin animé, Mulan est imparfaite et doit faire des efforts pour se surpasser, alors que dans le nouveau elle est déjà badass et juste victime de la société qui la brime (donc évolution faible, donc moins bon film). Bref.

Après le méchant est cool mais on se demande un peu quel est son plan (pas sûr d'avoir compris comment il est censé prendre le pouvoir à la fin avec 5 gars contre une foule entière mais bon), le sidekick est un peu forcé en mode préfiguration de l'âne dans SHREK, mais franchement c'est bien. Y a même quelques petites fulgurances, comme la scène où elle se prépare (ah, ce teaser...) ou bien le training montage.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste