Forum de FilmDeCulte

Bon bah allons-y !


1. Blanche-Neige et les Sept Nains
Quelques scènes fulgurantes (l'ouverture au miroir, la fuite en forêt, la fin...) perdues dans un fatras gentillet pas toujours passionant. Après, on ressent un plaisir d'animation super-communicatif que les films suivants n'ont pas à ce point. Je pense à un plan comme celui-là : http://www.youtube.com/watch?v=ZrjRqysy718#t=4m16s

4.5/6


2. Pinocchio
Le film qui m'a longtemps mis très mal à l'aise. Il y a un espèce de confusion constante (des animaux évoluant parmi des humains sans que personne ne s'en apperçoive, le châton qui bouffe son poisson devant sa soupirante en aquarium, les attractions étranges du parc - celle où on peut tout casser par exemple -, la baleine dégueulant une fumée noire...). La transformation en âne est un des meilleurs découpages de la filmo Disney.

5/6


3. Fantasia
Je cautionne tout. Même le segment chez les grecs, qui petit me semblait bien fadasse, m'apparaît maintenant parfait, dans une joie des matières, des contacts... J'ai beaucoup travaillé ce film pour la fac, je suis sans doute pas objectif, mais je touche à absolument rien. Les prises de vues façon caverne aux projos baveux avec l'orchestre m'ont marqué à vie.

6/6


4. Dumbo, l'éléphant volant
Film tout simple, tout épuré, presque abstrait, jusqu'à la séquence vraiment abstraite (les 8 minutes ivres). Le tout plongé dans la nuit. Les clowns flippants sont géniaux, la relation fusionnelle avec la mère super bien exploitée. C'est du très grand boulot.

5/6


5. Bambi
Là encore le souvenir d'un truc ultra-niais dans sa première partie, et puis en fait ça passe sans problème parce que le film est plus intéressé par le côté "premières fois" (qu'il rend super bien) que par les dialogues mignono-mignons qui dentellent toutes ces séquences. Y a un côté film-total que je trouve admirable, un peu comme L'aurore ou Le nouveau monde : le film qui englobe toute l'histoire de l'humain du début à la fin, de la naissance à l'apocalypse, de la fin de l'enfance à la succession au père... C'est sans doute le film Disney le mieux mis en scène, le découpage est hyper-solide et rigoureux (la mort de la mère, forcément). C'est admirable.

6/6


6. Saludos Amigos
7. Les Trois Caballeros
8. La Boîte à musique
9. Coquin de printemps
10. Mélodie Cocktail (Melody Time)
11. Le Crapaud et le Maître d'école

Pas vu ceux-là.


12. Cendrillon (Cinderella)
Sans doutes le film que j'ai vu le plus étant gamin. Tu sens au retour de la guerre la maîtrise totale que les studios ont acquis, mais ça en devient parfois un peu étouffant, notamment par le cloisonnement de plus en plus visible entre scènes "noires" et scènes de déconne avec les souris. Le mix d'influence est super réjouissant (Welles meets Hithcock...), j'adore le côté baroque, mais c'est moins parfait que dans mon souvenir.

5/6


13. Alice au pays des merveilles
Pas fan de celui-là. On sent qu'ils savent pas trop comment prendre la chose. Le dessin très propre colle au côté "petite fille sage", et parfois ca donne des choses qui marchent dans les scènes où ça se dérègle le plus tout en gardant ce côté très posé, très soigné (l'agrandissement dans les maison, ce genre de chose). Je trouve ca néanmoins globalement raté et ennuyeux.

3/6


14. Peter Pan
Sublime - le personnage de Peter, ce mélange de petit con et d'aisance (je me demande à quel point c'est le cas dans la pièce originale) est une réussite de ouf. La danse de Lily est un des plus beaux trucs qu'ait fait Disney. La façon dont le film arrive à penser avec la "fausse" logique d'un gamin donne des choses magnifiques, des enchaînements de scène ou de plans improbables. Ca manque un peu de finition, mais c'est tout.

5.5/6


15. La Belle et le Clochard
J'accroche beaucoup moins, même si là encore de belles scènes par-ci par-là. Heureusement qu'il y a l'accouchement et les siamois.

4/6


16. La Belle au bois dormant
Une maîtrise totale et jusqu'au boutiste, mais aussi un film hyyyyper froid et mort. Pas très aimable, au final.

3/6


17. Les 101 Dalmatiens
Sans doute le seul film où le Xerox est convaincant, ça a visiblement été pensé pour. Ca libère l'animation, c'est le film Disney où l'animation me met le plus sur le cul. C'est beau, c'est plein de vie :
http://www.youtube.com/watch?v=oiYwWeIUdJw#t=5m26s
Après, ca se détache de la gravité des Disney contes, et le film y perd un peu, je trouve. Y a un côté torché, pas très préoccupé par ce qu'il y a à l'écran. La méchante remplit les trous.

4/6


18. Merlin l'enchanteur
C'est mis en scène avec les pieds, mais rien que pour la scène des écureuils dans l'arbre... Je retiens quelques autres petits trucs, le gamin perdu dans son costume rouge énorme à la fin, Mimm qui veut bouffer l'enfant "pour jouer", des choses comme ça. C'est quand même globalement assez chiant.

4/6


19. Le Livre de la jungle
Là ca vire vraiment au remplissage. Je retiens une superbe scène : la rencontre avec la fillette à la fin. Le reste, on sent que les animateurs sont en roue libre, et qu'ils se fichent d'avoir un scénar ou un réal derrière.

3/6


20. Les Aristochats
La purge. Je sais qu'il est aimé pour le côté jazz, mais putain, c'est pas ça qui fait tenir un film. Remplissage de vide.

1.5/6


21. Robin des Bois
C'est bizarre, parce que j'adorais étant gamin. A la revision, c'est vraiment le film fini à la pisse. Bâclé, vide, pas drôle... Je retiens la vision bizarre d'un royaume qui ressemble à une cour de récré, avec le gamin à sa maman qu'on embête, le pays qui semble faire 3 m², les villageois qui s'amusent avec la princesse, où tout le monde se connaît... C'est particulier, mais au-delà, c'est vraiment honteux.

2/6


22. Les Aventures de Winnie l'ourson
Une fin aigre-douce jolie, le reste est sans intérêt. Très bien animé, cela dit.

1.5/6


23. Les Aventures de Bernard et Bianca
Le premier film des années 70 qui semble sortir la tête de l'eau. Ca reste très torché/grossier dans la forme, mais y a pas mal de chose, en fait un côté presque mélodrame muet : on prend la petite fille et on lui fait subir tout et n'importe quoi. L'enfermement dans la grotte a un côté sadique magnifique, la méchante est très bien. C'est pas parfait, mais ca remonte bien.

4.5/6


24. Rox et Rouky
Mou et chiant. La fin, peut-être... C'est le premier film que j'ai vu au ciné de ma vie, je me souviens que le moment où le chien explique à son pote que maintenant, il va devoir le tuer, m'avait énormément marqué. Mais bon, ca reste des brindilles.

1.5/6


25. Taram et le Chaudron magique
Le fameux film maudit. Je suppose que si je l'avais vu petit, j'aurais été ébloui. Je l'ai vu tard... C'est un truc hybride et bizarre, on sent que c'est fait par des jeunes qui veulent marier leurs passions (l'héroic fantasy, même le ciné bis gore) à une esthétique qui peut pas l'intégrer. Ca donne de jolis choses, mais le tout est quand même méga-boiteux, et les personnages nuls à chier.

2/6


26. Basil, détective privé
Encore un qui a une grosse côté d'amour et qui a un peu de mal avec la revision : ça manque d'ampleur, d'épaules, d'ambition. Après je crache pas dessus, c'est drôle, rythmé, les persos sont très bien, la fin sur Big Ben est excellente.

4/6


27. Oliver et Compagnie
Bof bof bof. Le film qui sent grave les années 80.

2/6


28. La Petite Sirène
Alors certes c'est animé à la truelle, certes ça part dans tous les sens, certes c'est un peu découpé n'importe comment, mais c'est très motivant. Ca recommence à essayer de voir grand, il y a de vraies "scènes" ambitieuses (la chanson dans la grotte, la tansformation, la fin...), l'héroïne fonctionne. Et l'arrivée de Broadway est une greffe qui prend super bien. Ca reste un peu vulgaire de tous les côtés, surtout visuellement, mais c'est un très bon terreau pour ce qui suit.

4/6


29. Bernard et Bianca au pays des kangourous
Le film intrus dans le renouveau 90. Pas oublier le vol sur l'aigle au début, par un réal visiblement obsédé par les grandes vides (il réitère sur Pocahontas, qui a les mêmes tics). Le reste est très mou, mais j'aime bien les envies de grandeur.

3/6


30. La Belle et la Bête
Ca continue dans la lancée de La petite sirène : c'est toujours pas super bien animé, un peu kitsch et vulgaire, parfois chiant (la chanson du méchant, effectivement, comme lu plus haut). Mais c'est aussi un film déjà mieux tenu, qui arrive à être lyrique quand il faut. J'adore surtout l'idée de foutre deux amants incapables dans un grand château vide et de les laisser se flairer tranquillement loin du monde : y a un côté terrain de jeu (défonçage du château, ballades dans les couloirs vide) que je trouve super bien vu, qui fait pour moi le gros du film.

4.5/6


31. Aladdin
J'ai jamais été fan absolu, mais je reconnais sans mal l'énergie, l'humour enfin réussi, la beauté des décors très "mentaux", le parfum exotique très bien recomposé. Ca file très vite, par contre.

5/6


32. Le Roi Lion
Putain que j'avais peur de la revision ! Il n'en est rien - sinon que, encore une fois, le film est super court ! Mais y a pas une brindille à changer pour ma part. C'est super bien mis en scène, ca pose enfin bien les choses (graphisme plus du tout vulgaire, cadres réfléchis...), ça parvient à transmettre 1000 choses à l'enfant assis dans la salle. Ca arrive à être grave sans être chiant, ca arrive à être très lyrique, quasi-bollywoodien parfois, sans jamais que ça flanche... Film-exorcisme à l'époque, réussite totale.

6/6


33. Pocahontas, une légende indienne
Beaucoup moins naze que dans mes souvenirs. Enfin c'est super gnangnan, un peu chiant, mais le travail plastique est excellent, et c'est surtout plein d'idées de mise en scène. C'est pas si glacé que ça. J'aime bien.

4/6


34. Le Bossu de Notre-Dame
Comme tout le monde, une ouverture du tonnerre, un énorme gachis par la suite. Cela dit y a des bonnes scènes dans la suite aussi : la séquence Frollo devant la cheminée, l'avant bataille finale... C'est quand même plein de bonnes choses. Le film Disney le plus subtil graphiquement, c'est leur Chihiro, après il iront qu'en caricaturant. Pour ça, ca reste un délice visuel.

3/6


35. Hercule
Une belle purge pas drôle.

1.5/6


36. Mulan
Simple, efficace, très réfléchi, comme Le Roi Lion (c'est d'ailleurs en partie la même équipe). Ca manque un chouilla de grandeur, et les chansons sont pas toujours au top (même si la BO de Goldsmith tue). C'est quand même un super bon film, plein de mesure, j'aime beaucoup.

5/6


37. Tarzan
Très énergique, très vivant, Jane est très bien, à l'époque Collins m'arrachait pas les oreilles. C'est pas mal.

4/6


38. Fantasia 2000
La suite inespérée qui fait mal au fesses. A part le segment final et plein de petites recherches graphiques (même si ça commence à s'enfermer dans un dessin rondouillet qui ne se laisse remettre en question par absolument rien), je retiens pas grand chose.

3/6


39. Kuzco, l'empereur mégalo
Bon, super bonne surprise à l'époque évidemment. Ca mêle le pas très drôle (le héros qui commente la pellicule, mouais) et l'absurde vraiment super réjouissant (Izma qui soulève sa robe, un sommet). J'ai du mal à ignorer le déluge de mièvrerie qui coule en arrière-plan, mais ca gêne pas tant que ça.

4.5/6


40. Atlantide, l'empire perdu
Les animateurs savent plus quoi faire pour s'amuser graphiquement... ca ne rime plus à rien. Le film qui fait les yeux doux à l'ado qui s'en fout, c'est extrêmement vide et démotivé.

1.5/6


41. Lilo & Stitch
Frustrant. Le film se présente d'abord sur un mode super séduisant, et l'animation de Lilo est l'un des plus beau truc que j'ai vu chez Disney. Mais dès que le film casse un peu l'ambiguité (jusqu'à un certain point, tout le délire spatial de Stitch peut être une simple extansion des histoires que se fait la gamine - pas forcément dans un sens "oooh mon dieu secret c'était dans ses rêves en faaaait", mais simplement en se faisant pas directement rencontrer ces deux films, que l'un et l'autre s'approfondissent mutuellement), tout dégringole chez moi. C'est dommage, le mélange quand il est effleuré (HaWaï + les Aliens + le trauma des parents absents) est superbe.

4/6


42. La Planète au trésor, un nouvel univers
Moins honteux qu'Atlantide, moins cynique en tout cas, ca reste obsédé par l'idée d'attirer les ados et ça marche très mal. Quelques petits trucs (la chute libre en snow au début, j'en ai un souvenir pas mal, et puis le méchant fonctionne plutôt bien), mais ca file aussi vite que c'est vu.

2/6


43. Frère des ours
Bizarrement anahronique, ça essaie de revenir aux fondamentaux. Ca pourrait être le terreau à quelque chose de plus grand, et même si c'est ultra-niais, y a un truc dans la relation entre l'ourson et le jeune type quelque chose qui pourrait être touchant. Ca marche globalement pas.

2.5/6


44. La ferme se rebelle (Home on the Range)
Ouuuuuuuuuhh la grosse belle merdasse sans nom !

0/6


45. Chicken Little
46. Bienvenue chez les Robinson

Pas vu ces deux là. Y avait Dinosaure aussi, dans les 3D, pas une grande réussite à par dans la scène aux lianes et pour le début muet, 2/6.


47. Volt, star malgré lui
Tu sens le film super-plat auquel on a rajouté des bonnes idées. Ca suffit pas à faire un bon film cohérent, mais du coup c'est assez regardable. John Powell est mon héros.

3/6


Et pas vu le tout dernier.


Bon bah voilà, en gros, années 40 parfaites, années 50 bien, années 60-70-80 honteuses, renouveau 90 glorieux, final 2000 lamentable. Ca fait une sacrée filmo, quand même : ça fait quand même perdurer un modèle qui a plus de 70 ans - l'anachronisme (dans le rythme, le ton, la mise en scène aussi un peu) à quelque chose de curieux que j'aime bien, même dans les films ratés.

C'est vrai que la zique est vraiment bonne. C'est l'un des trucs qui me fait aimer ce film plus que je ne devrai...

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Netflix les gars, Netflix.

Ouep, la seule chose qui rend le film un brin dynamique... Je m'étais habitué à écouter la BO seule ("Penny Rescue", entre autres...), et putain en revoyant l'extrait qui va avec tu te rends compte comment ca transpire tout son corps pour faire vivoter une mise en scène bien plate.

Après Powell a ses automatismes aussi, mais jusqu'ici (Happy Feet, Dragons...) c'est du tout bon, ça m'a jamais gêné.

1. Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) — David Hand, 1937
A revoir/6, mais bon, ça tendrait vers le 5, un film magique, tout y est. Mais bon, pas vu entièrement et sérieusement depuis 20 ans.

2. Pinocchio (id.) — Hamilton Luske, Ben Sharpsteen, 1940
Revu l'hiver dernier, et un film cruel et touchant. Animation superbe.

3. Fantasia (Walt Disney's Fantasia) — Ben Sharpsteen, 1940
J'ai toujours adoré. Disney se fait plus voleur que jamais ici, littéralement. Toutes ces séquences sont des pillages honteuses. Mais bon, ça fonctionne.

4. Dumbo, l'éléphant volant (Dumbo) — Ben Sharpsteen, 1941
A revoir, là...

5. Bambi (id.) — David Hand, 1942
Revu l'hiver dernier (passe une semaine dans un chalet avec un gosse de 4 ans), et c'est magnifique. Premier film vu au cinéma de ma vie. Choc terrible.

12. Cendrillon (Cinderella) — Ben Sharpsteen, 1950
Ca ne m'a jamais marqué. Vu petit mais ça m'intéressait déjà peu.

13. Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) — Ben Sharpsteen, 1951
Excellent. La matrice des adaptations. Pas revu depuis longtemps, mais c'est magnifique de partout.

14. Peter Pan (id.) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1953
C'est loin aussi...

15. La Belle et le Clochard (Lady and the Tramp) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1955
Très loin...

16. La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) — Clyde Geronimi, 1959
Jamais vu en entier, voilà, c'est dit.

17. Les 101 Dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) — Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Wolfgang Reitherman, 1961
Pareil, jamais vu en entier...

18. Merlin l'enchanteur (The Sword in the Stone) — Wolfgang Reitherman, 1963
Très bon, animation un peu en déclin, je trouve, mais le ton y est!

19. Le Livre de la jungle (The Jungle Book) — Wolfgang Reitherman, 1967
Pour moi c'est le chef d'oeuvre de la grande époque. Le seul que j'ai en DVD. C'est juste extraordinaire. Point.

20. Les Aristochats (The Aristocats) — Wolfgang Reitherman, 1970
A revoir, là.

21. Robin des Bois (Robin Hood) — Wolfgang Reitherman, 1973
Le rythme est génial, le film fonctionne bien. Grosse réussite.

23. Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) — Wolfgang Reitherman, 1977
Là, c'est différent. Le film est très ancré dans une tradition Disney, et je l'ai beaucoup vu. Difficile de le juger objectivement. J'adore, mais je suis pas sûr que ce soit bon.

24. Rox et Rouky (The Fox and the Hound) — Ted Berman, Richard Rich, Art Stevens, 1981
Ouh là...

25. Taram et le Chaudron magique (The Black Cauldron) — Ted Berman, Richard Rich, 1985
Reil-pa!!

26. Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) — Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker, 1986
Vieillissement. Un peu comme Bernard et Bianca, j'adore, mais le film fonctionne en mode "ah, l'enfance".

27. Oliver et Compagnie (Oliver & Company) — George Scribner, 1988
Aucun souvenirs...

28. La Petite Sirène (The Little Mermaid) — Ron Clements, John Musker, 1989
Là, ça claque bien!

29. Bernard et Bianca au pays des kangourous (The Rescuers Down Under) — Hendel Butoy, Mike Gabriel, 1990
Aucun souvenir...

30. La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1991
Très beau, mais pas mon délire.

31. Aladdin (id.) — Ron Clements, John Musker, 1992
Impossible de ne pas aimer, c'est drôle, intelligent, la BO tue. Mon disney préféré.

32. Le Roi Lion (The Lion King) — Roger Allers, Rob Minkoff, 1994
Claque itou!

33. Pocahontas, une légende indienne (Pocahontas) — Mike Gabriel, Eric Goldberg, 1995
Pas claque. Pas accroché. Mais bon, faudrait le revoir.

34. Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1996
Pareil, pas mal de "non-accrochage". L'histoire, de base, me branche pas.

35. Hercule (Hercules) — Ron Clements, John Musker, 1996
Sous-sous-sous aladdin.

36. Mulan (id.) — Tony Bancroft, Barry Cook, 1998
J'adore. Les couleurs, les personnages, l'énergie. Très bon!

37. Tarzan (id.) — Chris Buck, Kevin Lima, 1999
Pareil que Mulan, c'est la classe!

38. Fantasia 2000 (id.) — Hendel Butoy, 1999
Sans intérêt.

39. Kuzco, l'empereur mégalo (The Emperor's New Groove) — Mark Dindal, 2001
Film malaimé, pourtant très drôle et très efficace.

40. Atlantide, l'empire perdu (Atlantis, the Lost Empire) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 2001
Malaimé aussi, pourtant vraiment sympa!

41. Lilo & Stitch (id.) — Dean DeBlois, Chris Sanders, 2002
Ahhhh, j'adore j'adore j'adore!!! Film estival qui filait la patate! Le personnage est totalement culte!

42. La Planète au trésor, un nouvel univers (The Treasure Planet) — Ron Clements, John Musker, 2002
Film oubliable et oublié. On touche pas à Stevenson comme ça.

43. Frère des ours (Brother Bear) — Aaron Blaise, Robert Walker, 2003
La chanson de Collins et l'effet de changement de format...C'est tout.

44. La ferme se rebelle (Home on the Range) — Will Finn, John Sanford, 2004
Pas vu. Pas entier. Pas envie.

45. Chicken Little (id.) — Mark Dindal, 2005
46. Bienvenue chez les Robinson (Meet the Robinsons) — Stephen J. Anderson, 2007

Pas vu...

47. Volt, star malgré lui (Bolt) — Byron Howard, Chris Williams, 2008[/quote]
Sympathique. Mais bon.

TOP
1- Aladdin
2- Jungle Book
3-Bambi
4-Lilo & Stitch
5-Alice

Alors il y a quelques mois j'ai commencé à me refaire tous les Disney, d'abord dans le désordre, selon ce que j'avais envie de revoir, puis après dans l'ordre pour simplifier la tâche. J'ai pas encore tout revu, mais plutôt que de tout faire d'un coup, je vais y aller petit à petit. Et tous en VO.

1. Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) — David Hand, 1937

Bon l'héroine est absolument insupportablement stupide mais faut reconnaitre que le film atteint un idéal de cinéma et tout les autres films d'animation qui suivront ne seront qu'une copie de ce que celui là définit. Il faudra attendre près de 60 ans et Toy Story pour finalement obtenir quelque chose de nouveau dans l'animation. C'est dommage que Blanche Neige soit si idiote et si effacée. Mais le travail sur les détails, la variété des animations, voire la cruauté et la noirceur de certaines scènes forcent l'admiration
Mes Potes: Les 7 Nains, personnages hyper attachants.

5/6

2. Pinocchio (id.) — Hamilton Luske, Ben Sharpsteen, 1940

Bon ben c'est devenu mon Disney préféré de loin. J'adoré d'un bout à l'autre. C'est surtout une histoire vraiment poignante sur l'enfance et l'influence que le monde extérieur peut avoir sur l'esprit malléable des enfants. C'est hyper rythmé, touchant et cette fois-ci y'a pas de personnages en bois!!! [rires]
Mon Pote: Jiminy Cricket. Je suis pas forcément fan des personnages de moralisateurs, mais celui là m'a bien fait kiffer.

6/6

3. Fantasia (Walt Disney's Fantasia) — Ben Sharpsteen, 1940

Pas revu cette fois-ci. Mais j'avais vraiment kiffé. Surtout le segment de Mickey. Et puis ça prend pas le spectateur pour un con, ça l'emmène vers quelques chose de classe et raffiné

5.5/6

4. Dumbo, l'éléphant volant (Dumbo) — Ben Sharpsteen, 1941

Très déçu sur le moment. Le film a été produit à la cheap et ça se sent. Le relatif échec de Fantasia a fait du mal au studio et ici l'animation et les décors font vraiment pauvres. C'est aussi le Disney le plus court, peinant à dépasser une heure avec le générique. Du coup, ça m'a un peu sorti du film et j'ai pas vraiment ressenti de compassion pour Dumbo alors que pourtant ça devrait. La scène de Delirium Tremens est en contraste probablement l'une des plus belles jamais produites par Disney. Pour l'anecdote, les corbeaux, doublés par des renois, étaient baptisés Jim Crow, qui était le sobriquet affublé aux lois ségrégationnistes aux Etats-Unis [et ça a un rappport avec le blackface je crois].

Mon Pote: qui d'autre que Dumbo?

4.5/6

5. Bambi (id.) — David Hand, 1942

Film que j'ai pas du revoir depuis que j'avais 5 ans. Du coup l'intro identique à celle du Roi Lion [ou inversement] m'a bien frappée. Après, c'est vraiment très cool. Je suis pas hyper marqué par le film, outre la classique mise à mort de la mère. J'aime bien la mini tension sexuelle qui s'éveille quand on retrouve les protagonistes quand ils sont ados/jeunes adultes. Mais je trouve ça un peu trop court, un peu trop inconsistant globalement.

Mon Pote: Qui d'autre que Panpan? Animation géniale

4.5/6

6. Saludos Amigos (id.) — Norman Ferguson, 1942
7. Les Trois Caballeros (The Three Caballeros) — Norman Ferguson, 1944
8. La Boîte à musique (Make Mine Music) — Jack Kinney, Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Joe Grant, Joshua Meador et Robert Cormack, 1946
9. Coquin de printemps (Fun and fancy free) [1],[2] — Ben Sharpsteen, 1947
10. Mélodie Cocktail (Melody Time) [1] — Ben Sharpsteen, 1948
11. Le Crapaud et le Maître d'école (The Adventures of Ichabod and Mister Toad) [1],[3] — Ben Sharpsteen, 1949

Pas vus ces films inutiles, compilation de court métrages et pas bien excitants. Regardé juste quelques images des Trois Caballeros et des bouts de Ichabod pour réaliser que le plan de Sleepy Hollow où la citrouille fonce sur la caméra avec le cavalier sans tête dans le fond après le pont couvert est un hommage à ce film.

12. Cendrillon (Cinderella) — Ben Sharpsteen, 1950

Totalement adoré. Ce qui m'a marqué, c'est surtout la modernité du trait, de l'histoire et de l'animation. Le film aurait pu sortir dans les années 90, il n'aurait pas [trop] démarqué [l'hystérie débile en moins, et encore]. Le personnage de Cendrillon est bien 3 coudées au dessus de toutes les autres princesses Disney. C'est extraordinaire. Sinon c'est classique et rien ne sert de s'étendre dessus, mais c'est vraiment le Disney-fairy tale dans ce qu'ils ont fait de mieux.

Mon Pote: non ce ne sont pas les souris, mais le chat noir, prototype du Chat Chafouin. Totalement kiffé sa cruauté débile.

6/6

13. Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) — Ben Sharpsteen, 1951

Là aussi plutôt déçu. Le film manque d'un truc, une histoire quoi, un fil qui l'emmène au delà de la collection de vignettes qui tuent. Et puis ça se termine en eau de boudin, je trouve pas le personnage d'Alice très attachant. Donc ça reste un truc incroyable scène par scène, mais je trouve l'ensemble assez peu satisfaisant. Mention quand même à la cruauté de la scène des huitres. C'est d'ailleurs souvent là que Disney est le meilleur, quand ils décident d'y aller franco dans la peur ou la cruauté en direction des petits, il y a là souvent des bijoux incroyables de cinéma.

Mon Pote: Qui d'autre que le Cheshire Cat?

4.5/6

14. Peter Pan (id.) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1953

Je l'avais revu, pas conquis, il y a quelques années, mais cette fois la magie a pris le dessus. C'est génial. Indéniablement dans mon top 5 des Disney. Déjà je trouve que cet ode à l'imagination, cette histoire et cet univers, sont de très belles choses et une jolie invitation à l'aventure, mais en plus, il y a un rythme qui t'emporte, un humour qui décape. C'est génial. LE film souffre toutefois du syndrome disney de cette époque. Ca se termine toujours trop vite et c'est un peu frustrant.

Mon Pote: Le croco sadique qui veut bouffer Crochet. Et aussi Clochette avec son comportement de petite pute.

5.5/6

15. La Belle et le Clochard (Lady and the Tramp) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1955

J'aime beaucoup, mais je range ça dans les Disney qui me touchent le moins. C'est plutôt drôle et bien fait et encore une fois y'a une vraie cruauté envers Belle, le fait qu'elle soit mise à l'écart par ses maitres à cause du bébé. Mais bon, je trouve ça un peu anecdotique avec de bons moments [dont évidemment le plus connu]

Mon Pote: Les deux chat siamois, absolument géniaux et des merveilles d'animation

4.5/6

16. La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) — Clyde Geronimi, 1959

Visuellement c'est juste incroyable. La technique utilisée, plus la diffusion en 70mm a permis d'obtenir des décors d'une richesse tout bonnement inouïe. Je pense que c'est le Disney le plus beau et le plus audacieux avec ses lignes très franches, anguleuses et droites qui fonctionnent très bien avec, notamment, toute la scène de fin, le dragon et les ronces. Après, le film se plante un peu sur les personnages. Aurore, sans atteindre le niveau de Blanche Neige, reste un personnage niaiseux pas très intéressant.

Mon Pote: Les trois fées sont cools. Mais ça manque un peu de personnages attachants comme ça

17. Les 101 Dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) — Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Wolfgang Reitherman, 1961

Probablement mon second Disney préféré. Comme pour Pinnochio, celui là se distingue par une histoire vraiment carrée, efficace, rythmée, touchante. Je crois que c'était aussi le premier disney a se dérouler à une époque contemporaine à celle de la production [à non je crois qu'il y avait Dumbo aussi]. Voilà, à part ça, pas grand chose si ce n'est que c'est super bien.

Mon Pote: les dalmatiens originaux, vraiment mignons. Et puis le vieux cheval, le vieux chien et le chat à la con.


Et la suite ce sera pour une prochaine fois

1. Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) — David Hand, 1937

5/6, c'est classe

2. Pinocchio (id.) — Hamilton Luske, Ben Sharpsteen, 1940

à revoir

3. Fantasia (Walt Disney's Fantasia) — Ben Sharpsteen, 1940

5/6 inégal mais ça reste un jalon unique

4. Dumbo, l'éléphant volant (Dumbo) — Ben Sharpsteen, 1941

5/6

5. Bambi (id.) — David Hand, 1942

à revoir

12. Cendrillon (Cinderella) — Ben Sharpsteen, 1950

2/6 très ennuyeux

13. Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) — Ben Sharpsteen, 1951

4/6

14. Peter Pan (id.) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1953

à revoir

15. La Belle et le Clochard (Lady and the Tramp) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1955

à revoir

16. La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) — Clyde Geronimi, 1959

3/6 à voir en scope

17. Les 101 Dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) — Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Wolfgang Reitherman, 1961

6/6 J'adore, mon préféré... je trouve qu'il y a beaucoup de liberté et un ton jubilatoire dans les films de la periode Reitherman, même si c'est beaucoup moins fort dans les défis techniques et la mise en scène .

18. Merlin l'enchanteur (The Sword in the Stone) — Wolfgang Reitherman, 1963
5/6 idem, super fun

19. Le Livre de la jungle (The Jungle Book) — Wolfgang Reitherman, 1967
3/6 Allez le Reitherman que j'aime le moins, les personnages m'ennuient un peu et je trouve qu'adapter ça de cette façon n'était pas une super idée.

20. Les Aristochats (The Aristocats) — Wolfgang Reitherman, 1970
5/6 vraimment chouette

21. Robin des Bois (Robin Hood) — Wolfgang Reitherman, 1973
6/6 celui que je peux revoir à l'infini sans m'ennuyer

23. Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) — Wolfgang Reitherman, 1977
à revoir car ça fait vraiment un bail, mais souvenir marquant

24. Rox et Rouky (The Fox and the Hound) — Ted Berman, Richard Rich, Art Stevens, 1981
4/6 Le problèmes des K7 audio avec l'histoire et le bruitage du film quand on le découvre par la suite...

25. Taram et le Chaudron magique (The Black Cauldron) — Ted Berman, Richard Rich, 1985
6/6 et à ne jamais revoir

26. Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) — Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker, 1986
4/6 revision un peu décevante mais ça reste très sympas

27. Oliver et Compagnie (Oliver & Company) — George Scribner, 1988
j'avais trouvé ça nul au ciné, mais serais curieux de le revoir

28. La Petite Sirène (The Little Mermaid) — Ron Clements, John Musker, 1989
3/6 je n'aime pas beaucoup cette période, je trouve ça souvent du spectacle épuisant et assez vain, très millimétré...

29. Bernard et Bianca au pays des kangourous (The Rescuers Down Under) — Hendel Butoy, Mike Gabriel, 1990
4/6 ... mais celui là est l'une des exceptions, pour les les personnages et des séquences scotchantes. Moins émouvant et flippant que l'original je crois.

30. La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1991
4,5/6... et celui là l'autre exception, très classe même si le rythme est pénible parfois

31. Aladdin (id.) — Ron Clements, John Musker, 1992
1/6 saoulant

32. Le Roi Lion (The Lion King) — Roger Allers, Rob Minkoff, 1994
2/6

33. Pocahontas, une légende indienne (Pocahontas) — Mike Gabriel, Eric Goldberg, 1995
1/6

35. Hercule (Hercules) — Ron Clements, John Musker, 1996
3/6

arrêté d'aller voir les Disney après, j'ai juste suivi les Bo excellentes de JNH

41. Lilo & Stitch (id.) — Dean DeBlois, Chris Sanders, 2002
4/6 très sympas

Ah et puis La Bande à Picsou, le trésor la Lampe Perdu 3/6...

Héhé, moi c'est pareil mais avec Robin des bois. J'ai toujours en tête la voix de Roger Carel [je crois?] qui décrit le moment où Robin plonge "dans les douves remplies d'eau".

1. Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) — David Hand, 1937
Pas vu depuis très longtemps, mais j'ai le souvenir d'un film qui mêle l'effrayant (la belle-mère/sorcière) et le sirupeux (Blanche-Neige et les animaux de la forêt, la fin avec le Prince). Par contre techniquement, vu l'époque, c'est encore étonnant. Il faudrait que je le revois pour mettre une note.

2. Pinocchio (id.) — Hamilton Luske, Ben Sharpsteen, 1940
Là aussi pas vu depuis longtemps, mais j'en garde un bon souvenir. Du point de vue technique c'est stupéfiant quand on pense que chaque image a été faite à la main sur du rhodoïd. J'ai utilisé cette technique il y a longtemps et ben c'est pas de la tarte, je peux vous le dire. Je dirais un 4/6.

3. Fantasia (Walt Disney's Fantasia) — Ben Sharpsteen, 1940
Des moments sublimes (l'Apprenti sorcier avec Mickey, la Nuit sur le Mont-Chauve à la fin) et d'autres parfaitement chiant (les passages avec l'orchestre). 4/6 aussi.

4. Dumbo, l'éléphant volant (Dumbo) — Ben Sharpsteen, 1941
Le passage du délirium alcoolique suffirait à lui seul à sauver tout le film s'il était mauvais. Comme en plus il ne l'est pas (il y a d'autres passages tout à fait top), je donne un 4/6 peut-être un peu exagéré, mais sincère.

5. Bambi (id.) — David Hand, 1942
Alors la mort de la mère de Bambi, moi je dis "non", faut pas me faire des trucs pareil dans un dessin animé, c'est le déluge assuré. . Sinon, l'ensemble du film, bof, bof, ça reste trop enfantin quand même, j'ai plus l'âge. 3/6 avec indulgence.

6. Saludos Amigos (id.) — Norman Ferguson, 1942
7. Les Trois Caballeros (The Three Caballeros) — Norman Ferguson, 1944
8. La Boîte à musique (Make Mine Music) — Jack Kinney, Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Joe Grant, Joshua Meador et Robert Cormack, 1946
9. Coquin de printemps (Fun and fancy free) [1],[2] — Ben Sharpsteen, 1947
10. Mélodie Cocktail (Melody Time) [1] — Ben Sharpsteen, 1948
11. Le Crapaud et le Maître d'école (The Adventures of Ichabod and Mister Toad) [1],[3] — Ben Sharpsteen, 1949
Pas vu tous ceux là et je ne savais même pas qu'ils existaient.

12. Cendrillon (Cinderella) — Ben Sharpsteen, 1950
Contrairement à la plupart des avis ici, je n'aime pas ce film. Pourquoi exactement, je n'en sais rien, sauf qu'il ne me fait aucun effet. Le seul personnage que je "sauverai" serait le chat. 2/6

13. Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) — Ben Sharpsteen, 1951
Ca j'aime et en même temps je vois les faiblesses, surtout en le revoyant plusieurs fois. De très bons moments (la tea-party, la chenille) des persos extra (la chenille, le chat du Cheshire), d'autres parfaitement barbants et qui n'ont aucun intérêt. Pourquoi introduire des délires qui ne sont pas du tout dans le livre de Lewis Caroll et en zapper d'autres très intéressants (la Duchesse et le bébé/cochon)? C'est dommage et du coup, le film manque d'un fil conducteur et reste une succession de scènes plus ou moins sympa. 3.5/6 parce que ça se laisse quand même regarder.

14. Peter Pan (id.) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1953
Un peu comme Alice : j'ai beaucoup aimé en premières visions. Mais au fur et à mesure des re-visions, je suis moins convaincue. Quelques passages sympa, quelques personnages qui sortent du lot, mais un ensemble qui perd de sa magie au fil du temps. 3/6

15. La Belle et le Clochard (Lady and the Tramp) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1955
Décidément, ça doit être la période, parce que j'ai la même impression que les deux précédents : un film qui s'affadit à force de le revoir avec deux trois scènes qui surnagent (les siamois, le repas de spaghetti, les chiens dans la fourrière). 3/6

16. La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) — Clyde Geronimi, 1959
Alors là merci Pandor. Premier couac que je lisais dans un concert de louange sur ce film. Je n'arrivais pas à comprendre comment on pouvait l'aimer. Le dessin est très laid, les couleurs idem, les personnages totalement inintéressants et pas attachants du tout (Ô mon Dieu, les trois fées qui sont censées être les perso amusants du film!). Bref pour moi un 0/6 sans appel.

17. Les 101 Dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) — Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Wolfgang Reitherman, 1961
Malgré un certain vieillissement ce film fonctionne encore très bien grâce à pas mal de perso attachants. Par contre du pont de vue technique c'est en dessous des premiers Disney. Expliquez moi comment ça peut être possible à part en avançant un argument financier. Presque 25 ans après ça devrait être meilleur, non? 3/6

18. Merlin l'enchanteur (The Sword in the Stone) — Wolfgang Reitherman, 1963
Enfin ça redevient bon. Je ne m'en lasse pas. Un de mes préférés dans la période dite "classique". Même si le scénar est un peu décousu et fini trop rapidement, il y a des scènes excellentes (dans les douves, les écureuils, le combat des sorciers) et des personnages très attachants (Merlin, le hibou). 5/6

19. Le Livre de la jungle (The Jungle Book) — Wolfgang Reitherman, 1967
Yaiss! A nouveau on est bon, malgré quelques faiblesses (scènes répétitives). Balloo extra. Khaa génial. Le Roi Louis superbe. Même Bagherra est bien. Et la musique ne se laisse pas oublier. "Il en faut ... peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux". Ca y est vous l'avez dans la tête! 5/6

20. Les Aristochats (The Aristocats) — Wolfgang Reitherman, 1970
J'aime bien. De très bons passages (le boeuf avec les Cat's, la confrontation du valet de chambre avec les deux chiens). Pas de quoi s'en relever la nuit quand même. 4/6 avec indulgence.

21. Robin des Bois (Robin Hood) — Wolfgang Reitherman, 1973
Malgré quelques bons trucs, je n'aime pas du tout ce film. Le seul personnage que j'apprécie vraiment c'est Persiffleur ("oui ssssiiiiire"). 2/6 pour Persiffleur.

22. Les Aventures de Winnie l'ourson (The Many Adventures of Winnie the Pooh) — John Lounsbery, Wolfgang Reitherman, 1977
Pas vu. Je lisais les livres quand j'étais petite et j'aimais beaucoup (c'est de qui au fait?). J'aime moins les perso des dessins animés (ya une série, non, à part ce film?)

23. Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) — Wolfgang Reitherman, 1977
A part les deux perso de l'Albatros et d'Evinrude, je ne vois rien à sauver dans ce film. 2/6

24. Rox et Rouky (The Fox and the Hound) — Ted Berman, Richard Rich, Art Stevens, 1981
J'aime pas du tout. Trop gnangnan et aucun des personnages ne me fait d'effet. 1/6

25. Taram et le Chaudron magique (The Black Cauldron) — Ted Berman, Richard Rich, 1985
Je l'ai vu il y a longtemps et je n'en ais gardé que le souvenir de "que c'est nul". 1/6 uniquement pour les personnages des dragons.

26. Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) — Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker, 1986
Bof! Je ne peux même pas mettre de note.

27. Oliver et Compagnie (Oliver & Company) — George Scribner, 1988
Re bof! Mauvaise période pour les Disney.

28. La Petite Sirène (The Little Mermaid) — Ron Clements, John Musker, 1989
Bof ter.

29. Bernard et Bianca au pays des kangourous (The Rescuers Down Under) — Hendel Butoy, Mike Gabriel, 1990
Pas vu. Ou alors gardé aucun souvenir.

30. La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1991
Quelques bons passages, mais dans l'ensemble pas terrible. Comme dans le film de Cocteau (superbe et qui a assez bien vieillit) je suis très déçue par la transformation de la Bête en Prince. Il était beaucoup mieux en Bête. 3/6 avec indulgence.

31. Aladdin (id.) — Ron Clements, John Musker, 1992
Dans ce film je n'aime que le génie. Aladin et Jasmine me gonflent. Les autres personnages ne m'intéressent pas. J'avoue cependant qu'il roule bien et que la plupart des chansons sont bien troussées. 4/6

32. Le Roi Lion (The Lion King) — Roger Allers, Rob Minkoff, 1994
Mon perso préféré est Pumba. Bonne histoire, bonnes animations. Mais le tout ne me fait pas sauter de joie. 4/6

33. Pocahontas, une légende indienne (Pocahontas) — Mike Gabriel, Eric Goldberg, 1995
Beurk! 1/6 pour le graphisme.

34. Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1996
Le roman de Victor Hugo est sublime et ils en ont fait ... ça. Honte sur eux. 1/6 pour certaines scènes très bien animées.

35. Hercule (Hercules) — Ron Clements, John Musker, 1996
Les libertés prises avec la vraie histoire d'Héraklès m'ont plus que gênées (dire que les gens finissent par ne plus voir les contes et la mythologie que déformés par le prisme Disney), elle m'ont gâchées le film qui, en plus, n'a rien d'extra. 2/6 pour le personnage de Hadès et des Parques.

36. Mulan (id.) — Tony Bancroft, Barry Cook, 1998
Pour moi, un presque sans faute. Graphisme, histoire, animation au top. Personnages attachants et drôles. Une petite pointe d'émotion. Tout ce qu'il faut. Je le revois toujours avec un grand plaisir. 5/6

37. Tarzan (id.) — Chris Buck, Kevin Lima, 1999
Ouais bof. Quelques passages qui dépotent (la course poursuite avec les singes, le saccage du campement), mais un ensemble décevant.

38. Fantasia 2000 (id.) — Hendel Butoy, 1999
Pas vu.

39. Kuzco, l'empereur mégalo (The Emperor's New Groove) — Mark Dindal, 2001
Alors là, génial! Le délire le plus total. J'aime tout. Aucun personnage n'est sans intérêt, même les secondaires (la femme de Pacha ou ses enfants), il y a un rythme fou, des trouvailles graphiques et de situation. La méchante est horrible à souhait, c'est drôle d'un bout à l'autre. 6/6

40. Atlantide, l'empire perdu (Atlantis, the Lost Empire) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 2001
Pas vu.

41. Lilo & Stitch (id.) — Dean DeBlois, Chris Sanders, 2002
Oui, sans plus. 3/6

42. La Planète au trésor, un nouvel univers (The Treasure Planet) — Ron Clements, John Musker, 2002
Je crois que je l'ai vu, mais je n'en ais aucun souvenir.

43. Frère des ours (Brother Bear) — Aaron Blaise, Robert Walker, 2003
44. La ferme se rebelle (Home on the Range) — Will Finn, John Sanford, 2004
45. Chicken Little (id.) — Mark Dindal, 2005
46. Bienvenue chez les Robinson (Meet the Robinsons) — Stephen J. Anderson, 2007
47. Volt, star malgré lui (Bolt) — Byron Howard, Chris Williams, 2008
Pas vu tout ça.

Mon top :

1- Kuzco
2- Mulan
3- Merlin l'Enchanteur

_________________
« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

Bon continuons, bien que je me doute que ça doit pas intéresser grand monde.

18. Merlin l'enchanteur (The Sword in the Stone) — Wolfgang Reitherman, 1963

Vraie déception. Comme Alice je trouve l'histoire décousue, mais en plus là c'est pas palpitant, jusqu'au combat avec Madame Mim.

3/6

Mon Pote: Archimedes le hibou est plutôt marrant.

19. Le Livre de la jungle (The Jungle Book) — Wolfgang Reitherman, 1967

Là Disney retrouve la forme, c'est très classique, mais les numéros musicaux sont extraordinaires, la mise en scène est très enlevée et c'est bourré de personnags attachants.

5/6

Mon Pote: Là par contre, y'en aurait trop. Baloo est génial, mais je crois que c'est vers les vautures que va ma préférence. Ou le petit éléphant.

20. Les Aristochats (The Aristocats) — Wolfgang Reitherman, 1970

Ce qui frappe, c'est le fait que ce soit un mash up de la Belle et la Bête et des 101 Dalmatiens et ce serait un excellent film tout seul si on ne connaissait pas déjà ces deux films. Du coup ça fait un peu redite, mais il ne faut pas bouder son plaisir, les personnages sont excellents et la scène de foire dans le vieil immeuble qui s'effondre est moment extraordinaire à la limite du psychédélisme [en tout cas les couleurs sont très influencées par les années 60]. PAr contre le film pèche par la présence d'un méchant sans charisme. C'est là où tu te rend compte que Cruella est probablement le meilleur méchant de Disney.

Mon Pote: Les trois petits chats, Marie, Toulouse et Berlioz.

5/6

21. Robin des Bois (Robin Hood) — Wolfgang Reitherman, 1973

Le Disney de mon enfance, celui que j'ai du voir et revoir en boucle. Du coup ça l'a un peu usé je pense. C'est bien, c'est drôle, c'est très enlevé, mais je sais pas, il lui manque un truc.

Mon Pote: Super fan de Triste Sire

4.5/6

23. Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) — Wolfgang Reitherman, 1977

C'est très cool et ça définit bien un certain esprit Disney avec cette intro en chanson dans un univers animalier en parallèle qui sera repris trait pour trait pour Basil Déctive privé [ONU vs Queen's corronation].

Mon Pote: Evinrude forever. Mais j'aime beaucoup Orville, cette conne d'albatros.

5/6

24. Rox et Rouky (The Fox and the Hound) — Ted Berman, Richard Rich, Art Stevens, 1981

Chuis pas trop fan en raison d'une histoire qui manque un peu de corps, mais je trouve le message sur le conditionnement de la société très fort et c'est vraiment un conte cruel et dur puisque l'amitié entre le renard et le chien de chasse ne sera jamais comme avant à la fin. Ca plus le contexte crypto gay hyper évident du film le rend assez à part.

4.5/6

25. Taram et le Chaudron magique (The Black Cauldron) — Ted Berman, Richard Rich, 1985

Raaaaah! Le film que les gens de ma génération craignent de revoir. Ce halo mystérieux qui l'entoure. Et bien j'ai pas été mécontent de le revoir. Ca mérite certainement pas 6/6, mais j'y vais quand même car il y a quelque chose de fascinant dans cette incursion réellement dark et violente dans de la vraie Heroic Fantasy et encore Katzenberg a coupé de nombreuses scènes violentes, mais l'esprit malsain persiste. Quelques personnages sont un peu superflus comme ces créatures débiles, mais vraiment, y'a quelque chose dans cette oeuvre totalement à part dans la filmo Disney. C'est également le premier Disney a utiliser des CGI.

Mon Pote: Je crois que Gurgi rempli bien son rôle

6/6

26. Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) — Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker, 1986

C'est très sympa dans le fond, un peu classique, ça s'inspire un peu trop de Bernard et Bianca dans sa mise en place, mais c'est très cool et Ratigan, bien que un peu passé inaperçu est un vraiment méchant à la cool de Disney. L'utilisation des CGI se fait un peu plus importante.

4.5/6


27. Oliver et Compagnie (Oliver & Company) — George Scribner, 1988

LA transposition de Oliver Twist dans un Manhattan contemporain avec des chats et des chiens de rue pourrait ressembler à une fausse bonne idée. Mais y'a de bonnes choses, un bon rythme, l'esthétique 80's est hyper marqué, tout comme les chansons de Billy Joel qui joue la transposition canine du Artful Dodger. LE film a été plus ou moins conçu pour appartenir au même univers que Bernard et Bianca, avec l'orpheline des Rescuers ayant un rôle plus important dans sa famille d'adoption. L'idée a été abandonnée, mais physiquement les deux petites filles se ressemblent [Jenny et Penny. C'est aussi le premier Disney a utiliser les CGI pour autre chose que des effets spéciaux contrairement aux deux précédents films. Cette fois ce sont des décors, voir quasiment l'intégralité de la scène dans le métro à la fin.

4/6

28. La Petite Sirène (The Little Mermaid) — Ron Clements, John Musker, 1989

Pas vu à la sortie et je craignais que ça allait pas être pour moi. J'avais tord. C'est excellent. C'est vraiment le film qui a posé les bases de la renaissance Disney. Visuellement, c'est beaucoup plus intemporel que le précédent.

Mon Pote: Le crabe Sébastien

5/6

29. Bernard et Bianca au pays des kangourous (The Rescuers Down Under) — Hendel Butoy, Mike Gabriel, 1990

Suite très sympa et très réussie visuellement

4.5/6

30. La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1991

Le film dont on se demande pourquoi il n'a pas été fait avant tant l'histoire, les thèmes sont disneyiens. Mais bon, l'échec de la Belle au bois dormant a mis le ola sur les histoires de princesse. Du coup, il a fallut 30 ans pour revenir au genre avec la Petite Sirène et surtout celui-ci.

5/6

31. Aladdin (id.) — Ron Clements, John Musker, 1992

C'est excellent c'est sur, mais c'est aussi ce film là qui a engendré la plaie des films hystériques avec sidekick comiques et voix d'acteurs connus. Jusqu'ici, la plupart du temps les voix des personnages étaient tenus par des gens qui avaient un talent particulier dans le domaine, mais le déchainement de Robin Williams a créé une nouvelle tendance.
Reste quand même un des Disney les plus réussis.

5.5/6

32. Le Roi Lion (The Lion King) — Roger Allers, Rob Minkoff, 1994

Lui par contre a mal vieillit. Le premier disney a ne pas être adapté d'une oeuvre pré-existante [bien qu'on pourrait arguer que c'est fortement influencé par Hamlet]. L'hystérie de l'ensemble me porte vite sur le système alors que j'adorais gamin. Les chansons sont assez casse couilles aussi. Mais bon, faut quand même reconnaitre que c'est bien fait.

4.5/6

33. Pocahontas, une légende indienne (Pocahontas) — Mike Gabriel, Eric Goldberg, 1995

Comme la Petite Sirène je m'attendais à détester et puis finalement non. Je trouve ça extraordinaire et je crois que c'est un des disney que je préfère. Déjà visuellement c'est juste ouf, je crois qu'avec Taram et la Belle au bois dormant [soit les plus aventureux visuellement] c'est ceux que je préfère. Et puis y'a un rythme que j'adore, les séquence musicales sont bien foutues et y'a un esprit avataresque pas désagréable.

5.75/6

34. Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1996

Faudrait que je lui redonne une chance, mais là, j'ai arrêté au bout de 10 minutes tellement je trouvais ça insuportable, moche et con. Ce serait assez malhonnête de noter, mais sinon ce serait un 0/6

35. Hercule (Hercules) — Ron Clements, John Musker, 1996

J'avais pas trop aimé à l'époque, mais c'est pas si mal, même si on sent qu'ils ne savent plus rien faire d'autre que des références pop culture et de l'humour débile. Y'a de bons moment, mais visuellement j'aime pas trop. Hadès fait par contre probablement partie des meilleurs méchants de Disney.

4/6

36. Mulan (id.) — Tony Bancroft, Barry Cook, 1998

Là c'est l'inverse, j'aimais bcp à l'époque et je trouve que ça a plutôt mal vieillit. C'est très classe visuellement mais le scènar est vraiment écrit par dessus la jambe avec plein de gros trous. Et thématiquement ça sent un peu le réchauffé. Et puis Eddie Murphy me gonfle. Reste le perso de Mulan, assez attachante et quelques scènes bien foutues.

4/6

37. Tarzan (id.) — Chris Buck, Kevin Lima, 1999

Le dernier Grand Disney à mon sens et un des films d'animation où le sens de mise en scène prend toute son ampleur. Outre les scènes de tree surfing, hyper bien foutues, y'a un traitement des personnages très respectueux, y'a de l'histérie et des anachronismes mais pas trop. Très cool.

5/6

38. Fantasia 2000 (id.) — Hendel Butoy, 1999

Pas revu dans cette fournée, mais j'ai un souvenir assez vif du truc. C'est assez chiant, indéniablement beau, et à part le dernier segment, pas bien excitant.

3/6

39. Kuzco, l'empereur mégalo (The Emperor's New Groove) — Mark Dindal, 2001

J'avais détesté à l'époque et le début m'a fait craindre que ça allait pas s'arranger. Et puis finalement non, c'est vraiment excellent. En fait j'ai pensé à Indiana Jones et le Temple Maudit d'un bout à l'autre, notamment dans sa gestion du tempo comique dans un film d'aventure. La méchante est vraiment géniale et le traitement visuel permet de faire passer le concept éculé des anachronismes et références pop culture.

5.25/6

40. Atlantide, l'empire perdu (Atlantis, the Lost Empire) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 2001

Lui aussi j''avais détesté à l'époque. Le problème c'est y'a pas de mise en scène, le rythme est pourri et certains détails de l'esthétique me rebutent [les doigts carrés et les ongles triangulaires] et l'histoire est pas top. Mais a coté de ça, y'a des trucs extraordinaires. Le délire steam punk, l'univers et certains traitements esthétiques proche de Hellboy [Mignolia est je crois le directeur artistique principal du film] ainsi que la volonté de faire un vrai film d'animation pour adulte, assez violent, avec des morts évidentes presque pas hors champ.

4/6

41. Lilo & Stitch (id.) — Dean DeBlois, Chris Sanders, 2002

Forcément je suis pas objectif sur ce film vu l'importance qu'il a auprès de juLILO donc. Mais c'est vrai que y'a de bonnes choses. Le film a été produit avec un budget minimal et ça se ressent, les ambitions narratives sont assez basses, mais le film se rattrape sur les personnages, notamment donc la petite Lilo, personage vraiment touchant. Le dernier acte est malheureusement très en retrait, mais reste fun quand même.

5/6

42. La Planète au trésor, un nouvel univers (The Treasure Planet) — Ron Clements, John Musker, 2002

Raf. Le film maudit. D'un côté, il y a un traitement de l'univers vraiment original avec un bestiaire fascinant et un traitement de la SF surprendant. Mais de l'autre putain, c'est le pire truc qu'on puisse faire en matière de jeunisme à deux balles avec sa BO rock de merde et ses séquence de surf bidon. Le film aussi casse les couilles à force d'insister sur ses thèmes.

3/6

43. Frère des ours (Brother Bear) — Aaron Blaise, Robert Walker, 2003

Pas revu là, mais à l'époque c'était sympa sans plus.

3/6

44. La ferme se rebelle (Home on the Range) — Will Finn, John Sanford, 2004

Pas vu, aucune envie...

45. Chicken Little (id.) — Mark Dindal, 2005

Ouais cool, anecdotique

3.5/6

46. Bienvenue chez les Robinson (Meet the Robinsons) — Stephen J. Anderson, 2007

Pareil en pire 2.5/6

47. Volt, star malgré lui (Bolt) — Byron Howard, Chris Williams, 2008

Pareil en encore pire

2/6

Et puis The Princess and the Frog:

Excellent retour à la 2D.

5/6

Enfin revu, émoustillé depuis un moment par la curiosité de redécouvrir avec des yeux plus mûrs ce film à l'excellente réputation et renommée...et j'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi c'est celui-ci plutôt qu'un autre qui s'est retrouvé nommé parmi les 5 meilleurs films aux Oscars en 1991 (face à des monstres comme JFK ou Le Silence des agneaux).

Il y a évidemment des choses très classes (tout ce qui touche à la Bête notamment, et je ne m'étonne pas de voir que c'est le génie Glen Keane qui était chargé de l'animation du perso, auquel il donne une flexibilité et des mouvements aussi fous que ceux qu'il donnera à Tarzan 8 ans plus tard) qui préfigurent des choses épiques à venir juste après (Aladdin mais surtout Le Roi Lion).
En fait, j'ai l'impression que Trousdale et Wise sont doués pour les scènes-clé (l'intro "conte de fées en vitraux" et le final magique, avec la transformation) comme en témoigne l'extraordinaire ouverture du Bossu de Notre Dame, film pourtant faible le reste du temps...un peu comme celui-ci : la séquence montage pour montrer qu'ils tombent amoureux, c'est super rapide, j'ai du mal à croire en leur amour moi au final, les chansons qui se ressemblent toutes, le méchant bidon...

Sincèrement, au niveau de l'intrigue, des persos, et des chansons, les deux Disney suivants l'enfilent sévère.

Reste la Bête, qui déboîte.

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Rajoutez ce film à la liste :
http://shangols.canalblog.com/archives/ ... 80345.html

Je viens de découvrir Taram et le Chaudron magique.
J'ai vraiment été surpris par la noirceur du truc, ça devait vraiment effrayer les petits enfants...! Mais l'histoire est faible, y a des idées vraiment nawaks, les persos ne sont pas du tout attachants (au contraire, même, certains t'as envie de les noyer), c'est jamais drôle, bref... Flop flop flop.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, c'est plus un réservoir à curiosités qu'un film... Tu sens que tout le monde a essuyé les plâtres dessus en essayant de placer son petit truc (l'héroic fantasy d'un côté, les anciens voulant préserver la matrice du film Disney de l'autre...). Grave déçu aussi vu la réputation.

Quelle réputation? Ca n'a pas la réputation d'être naze justement? Enfin, c'est ce qu'il me semble avoir toujours entendu.

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

Ça a toujours été assez culte, vu que les enfants l'ayant vu à l'époque ont été très marqués (et que la non-sortie du film en vidéo durant de longues années à permis de faire perdurer ce souvenir sans jugement ultérieur). Depuis les éditions et quelques années, l'aura du film est bien redescendu en effet...