Forum de FilmDeCulte

C'est vrai... Lilo est originale, mais l'idée c'est Stitch. En tout cas c'est très vrai qu'il fonctionne sur le duo, il n'existerait pas sans Lilo.



Ah mais j'ai trouvé ça très mignon... Et en phase avec le sujet. Mais j'ai plus accroché aux parti-pris esthétiques de Kuzco.

Ca y est, tu m'as donné envie de le revoir, maintenant!! Tsss..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est très vrai.

Toujours sur Lilo & Stitch: les teasers étaient géniaux.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

1. Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) — David Hand, 1937
2. Pinocchio (id.) — Hamilton Luske, Ben Sharpsteen, 1940
3. Fantasia (Walt Disney's Fantasia) — Ben Sharpsteen, 1940
4. Dumbo, l'éléphant volant (Dumbo) — Ben Sharpsteen, 1941
5. Bambi (id.) — David Hand, 1942
6. Cendrillon (Cinderella) — Ben Sharpsteen, 1950
7. Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1951
8. Peter Pan - Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1953
9. La Belle et le clochard (Lady and the Tramp) - Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1955
10. La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) - Clyde Geronimi, 1959
11. Les 101 dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) — Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Wolfgang Reitherman, 1961
12. Merlin l'enchanteur (The Sword in the Stone) — Wolfgang Reitherman, 1963
13. Le Livre de la jungle (The Jungle Book) — Wolfgang Reitherman, 1967
14. Les Aristochats (The Aristocats) — Wolfgang Reitherman, 1970
15. Robin des Bois (Robin Hood) — Wolfgang Reitherman, 1973
16. Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) — Wolfgang Reitherman, John Lounsbery, Art Stevens, 1977
17. Rox et Rouky (The Fox and the Hound) — Ted Berman, Richard Rich, Art Stevens, 1981
18. Taram et le Chaudron magique (The Black Cauldron) — Ted Berman, Richard Rich, 1985
19. Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) — Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker, 1986
20. Oliver et Compagnie (Oliver & Company) — George Scribner, 1988
21. La Petite Sirène (The Little Mermaid) — Ron Clements, John Musker, 1989
22. Bernard et Bianca au pays des kangourous (The Rescuers Down Under) — Hendel Butoy, Mike Gabriel, 1990
23. La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1991
24. Aladdin (id.) — Ron Clements, John Musker, 1992
25. Le Roi Lion (The Lion King) — Roger Allers, Rob Minkoff, 1994
26. Pocahontas, une légende indienne (Pocahontas) — Mike Gabriel, Eric Goldberg, 1995
27. Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1996
28. Hercule (Hercules) — Ron Clements, John Musker, 1997
29. Mulan (id.) — Tony Bancroft, Barry Cook, 1998
30. Tarzan (id.) — Chris Buck, Kevin Lima, 1999
31. Fantasia 2000 (id.) — Don Hahn, Pixote Hunt, Hendel Butoy, Eric Goldberg, James Algar, Francis Glebas, Paul & Gaëtan Brizzi, 1999
32. Dinosaure (Dinosaur)— Ralph Zondag, Eric Leighton, 2000

33. Kuzco, l'empereur mégalo (The Emperor's New Groove) — Mark Dindal, 2000



L'improbable film.

Tout le monde ne sait pas forcément qu'à la base, ce film s'appelait Kingdom of the Sun, était réalisé par Roger Allers, fraîchement auréolé du succès du Roi Lion, et était un Disney tout ce qu'il y a de plus classique, revisitant Le Prince et le pauvre chez les Incas avec sept chansons de Sting. Mais la sauce ne prenait pas et, poussé à rajouter de l'humour, Allers s'est barré, laissant Mark Dindal seul maître à bord. Résultat, il n'a gardé que le décor, quelques personnages et idées et a complètement remodelé le film pour aboutir à cette comédie comme on en a jamais vu chez Disney. Même Musker & Clements, avec l'hystérie d'Aladdin ou le post-modernisme relatif d'Hercules, n'avaient pas poussé le curseur aussi loin. Parce que Kuzco est quasiment une parodie du genre qui lui était initialement destiné.

Dès l'ouverture, avec cette voix-off s'adressant directement au spectateur, première brisure du quatrième mur, avant un numéro musical - le seul du film - tout d'abord extra-diégétique avant que le protagoniste ne fasse apparaître le chanteur qui donne un thème au héros, on est dans une approche qui va se faire de plus en plus (gentiment) méta au fur et à mesure du film. Entre les gags débiles qui parcourent le film et hors de toute formule (on n'est plus dans de l'anachronisme, on est dans l'absurde) et les blagues au second degré sur les raccourcis du film ou la pellicule qui s'arrête, la démarche semble être "fuck it". Comme si l'annonce qu'il fallait reconcevoir tout le film en cours de production avait accouché de son propre parasitage comme seul recours, comme si le film lui-même illustrait son propre dynamitage.

Contre toute attente, l'exercice s'avère non seulement salutaire - les remodelages sont fréquents dans le cinéma d'animation mais rares sont ceux où la refonte est aussi drastique et le résultat aussi réussi - mais confère au film une identité propre, une originalité, une fraîcheur qui fait cruellement défaut aux Disney de cette époque.

J'aurai toujours une préférence pour les Disney qui ont une portée autre mais ils n'ont jamais fait aussi drôle depuis. Pour trouver un film d'animation aussi dingue, il faudra attendre Tempête de boulettes géantes.


1. Le Roi Lion
2. Aladdin
3. Tarzan
4. La Belle au bois dormant
5. La Petite Sirène
6. Dumbo
7. Pinocchio
8. Robin des bois
9. Basil, détective privé
10. Kuzco, l'empereur mégalo
11. Fantasia
12. Le Livre de la jungle
13. Alice au pays des merveilles
14. The Fox & the Hound
15. Hercule
16. La Belle et la Bête
17. Le Bossu de Notre-Dame
18. Bambi
19. Peter Pan
20. Cendrillon
21. Mulan
22. Bernard et Bianca au pays des kangourous
23. Les Aventures de Bernard et Bianca
24. Les 101 dalmatiens
25. La Belle et le Clochard
26. Blanche-Neige et les Sept Nains
27. Fantasia 2000
28. Pocahontas
29. Taram & le chaudron magique
30. Olivier & Compagnie
31. Merlin l'enchanteur
32. Les Aristochats
33. Dinosaure

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J'avais le souvenir effectivement d'un tempo comique parfait digne du slapstick, surtout la scène dans le restaurant/cuisine où c'est juste parfait, absurde, toujours impeccable.

Docu de la femme de Sting apparemment rare/introuvable sur la production du film original, Kingdom of the Sun avant que Disney ne change radicalement de direction.

http://www.cartoonbrew.com/disney/the-s ... 59467.html

Oui, je l'ai téléchargé mais pas encore maté.

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Faudra que tu me le passes tiens.

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Netflix les gars, Netflix.

Chaque fois que je pense à ce film je pense à son ancien titre/itération KINGDOM OF THE SUN et j'ai l'impression illico d'être revenu à lire Corona/Coming Attractions.

Je l'ai enfin découvert ce week-end. Au début j'ai eu du mal, notamment à cause de cette impression de voir un film en vase clos, qui se déroule dans un univers inexistant, vidé de toute vie, y a même pas de figurants. Même les décors semblent à plats exprès.

Peu à peu, j'ai néanmoins appris à apprécier l'humour cartoonesque de l'ensemble et les ruptures du quatrième mur, plaisantes surtout dans le contexte Disney de l'époque. La scène dans le diner est marrante.

Mais j'ai pas été hilare ni totalement décoiffé. Sympa sans plus.

Par contre j'ai téléchargé THE SWEATBOX et vais me regarder ça dans un futur proche.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste