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MessagePosté: 26 Mai 2011, 16:35 
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Tom a écrit:
Tu vois c'est tellement bien qu'on a l'impression que ça passe viiiite...

Oui, et j'irais bien le revoir une 3ème fois. (bon, cette fois, je ferai gaffe à la scène de noyade)


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 16:35 
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Prout Man a écrit:
Tom a écrit:
Tu vois c'est tellement bien qu'on a l'impression que ça passe viiiite...

Oui, et j'irais bien le revoir une 3ème fois. (bon, cette fois, je ferai gaffe à la scène de noyade)


Et moi à celle de l'incendie.

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MessagePosté: 26 Mai 2011, 17:41 
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Alors je viens enfin de le voir! réaction à chaud ; Je met 7/6 au film, c'est un film immense. C'est pas le film le plus "maitrisé" de Malick (en tous cas par rapport aux canons académiques en vigueur) , ça déborde de partout (en ce sens The thin red line est toujours son film le plus "propre"), le commencement est un peu laborieux et confus, jusqu'à la scène de ménage; après je trouve que le film trouve sa vitesse de croisière. Mais en même temps c'est cette frénésie que possède le film qui en fait un film unique; Structurellement c'est un film incroyable; Malick à retrouvé et réinventé quelque chose qui était perdu depuis presque Poudovkine ou Vertov, l'art du montage fragmenté et contrapuntique; Il faut que je remette un extrait de ce manifeste d'Einseinsten et Poudvkine pour soutenir mon avis;

Citation:

Manifeste « contrepoint orchestral »
L'avenir du film sonore
S. ElSENSTElN
V. POUDOVKÏNE
G. ALEXANDROFF
Octobre 1928

[..]Comme l'on sait, le moyen fondamental - et d'ailleurs unique - par lequel le cinéma a été capable d'atteindre un aussi haut degré d'efficacité est le, montage.

L'affirmation du montage, comme principe essentiel d'action, est l'indiscutable axiome sur lequel a été basée la culture cinématographique mondiale.

Le succès universel des films soviétiques est dû pour une large part à un certain nombre de principes du montage, qu'ils furent les premiers à découvrir et à développer.

1. - Aussi, pour le développement futur du cinéma, les seules phases importantes sont celles qui sont calculées dans le but de renforcer et de développer ces procédés de montage pour produire un effet sur le spectateur.

En examinant chaque nouvelle découverte et en partant de ce point de vue, il est aisé de démontrer le peu d'intérêt que présente le cinéma en couleur et en relief en comparaison de la haute signification du son.

2. - Le film sonore est une arme à deux tranchants, et son utilisation la plus probable suivra la ligne de moindre résistance, c'est-à-dire simplement celle de la satisfaction de la curiosité du public.

Tout d'abord nous assisterons à l'exploitation commerciale de la marchandise la plus facile à fabriquer et à vendre : le film parlant, celui dans lequel l'enregistrement de la parole coïncidera de la façon la plus exacte et la plus réaliste avec le mouvement des lèvres sur l'écran et dans lequel le public aura « l'illusion » d'entendre des gens qui parlent, des objets qui résonnent, etc.

Cette première période de sensation ne portera pas préjudice au développement du nouvel art, mais il y aura une seconde période - terrible celle-là.

Cette période viendra avec le déclin de la première réalisation des possibilités pratiques, au moment où on tentera de lui substituer systématiquement des drames de « haute littérature » et autres essais d'invasion du théâtre à l'écran. Utilisé de cette façon, le son détruira l'art du montage.

Car toute addition de son à des fractions de montage intensifiera leur inertie en tant que telles et enrichira leur signification intrinsèque, et cela sera sans aucun doute au détriment du montage, qui produit son effet non par morceaux, mais bien, par-dessus tout, parl a réunion bout à bout des morceaux.

3.- Seule l'utilisation du son en guise de contrepoint vis-à-vis d'un morceau de montage visuel offre de nouvelles possibilités de développer et de perfectionner le montage. Les premières expériences avec le son doivent être dirigées vers sa « non-coïncidence » avec les images visuelles.

Cette méthode d'attaque seule produira la sensation recherchée qui conduira, avec le temps, à la création d'un nouveau contrepoint orchestral d'images-visions et d'images-sons.


Ce contrepoint d'images-visions et d'images-sons constitue l'une des caractéristiques les plus essentielles et les plus belles du cinéma de Malick, il y'a une réelle beauté subliminale dans ses films et dans The tree of life, au dela de toute narration, de toute intrigue, et je suis vraiment étonné que quelqu'un venant d'Hollywood puisse faire ce genre de films et qu'on lui donne de l'argent pour les faire; c'est comme si on donnait 80m$ à Tarkovski ou Chris Marker, c'est de la folie et un suicide commercial; Je trouve The tree of life assez Tarkovskien, non pas sur la forme mais sur le fond, le film m'a étrangement fait songer au "miroir" de Tarkovski par moment. The tree of life est très imparfait mais ses moments de grâce sont si inattendu et intenses qu'ils rattrapent largement le tout, c'est un film qui ne ressemble à rien et qui va partout et nulle-part (dans le bon sens du terme) et comme l'a dit à peu près Michel Ciment "si tout les films parfaits pouvaient être aussi imparfait"


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 17:46 
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Citation:
Ce contrepoint d'images-visions et d'images-sons constitue l'une des caractéristiques les plus essentielles et les plus belles du cinéma de Malick, il y'a une réelle beauté subliminale dans ses films et dans The tree of life, au dela de toute narration, de toute intrigue, et je suis vraiment étonné que quelqu'un venant d'Hollywood puisse faire ce genre de films et qu'on lui donne de l'argent pour les faire; c'est comme si on donnait 80m$ à Tarkovski ou Chris Marker, c'est de la folie et un suicide commercial; Je trouve The tree of life assez Tarkovskien, non pas sur la forme mais sur le fond, le film m'a étrangement fait songer au "miroir" de Tarkovski par moment. The tree of life est très imparfait mais ses moments de grâce sont si inattendu et intenses qu'ils rattrapent largement le tout, c'est un film qui ne ressemble à rien et qui va partout et nulle-part (dans le bon sens du terme) et comme l'a dit à peu près Michel Ciment "si tout les films parfaits pouvaient être aussi imparfait"


Dans mes bras !


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 19:35 
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!

Une autre des raisons pour lesquelles j'ai beaucoup d'admiration pour Malick c'est pour ça

http://www.youtube.com/watch?v=7s6JY6jgJfo&t=2m22s

C'est l'un des rares cinéastes avec Kubrick a être réellement mélomane et à utiliser de la musique de compositeurs contemporains (par contemporains j'entends de musique "savante" ou "classique" contemporaine pas de "musique de films") dans ses films et à le faire avec gout. Kubrick avait utilisé Ligeti et Katchaturian dans 2001 à l'époque, alors qu'ils étaient vivant et largement méconnu du grand public. Ce n'est pas étonnant si Malick met au second plan Hans Zimmer, Horner ou aujourd'hui Desplat; les plus belles plages musicales de ses films proviennent soit d'un répertoire classique sélectionné avec élégance (Gabriel Fauré et Charles Ives pour la ligne rouge) ou soit de compositeurs "savant" contemporain dont aujourd'hui John Tavener pour ce magnifique Funeral Canticle que l'on peut entendre dans Tree of life. Il contribue ainsi à faire modestement connaitre ce discret compositeur britannique né en 1944.


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 20:53 
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C'est vrai que ce Funeral Canticle est troublant.


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 22:00 
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Absolument merveilleux, ça m'étonne que ce ne soit pas plus connu d'ailleurs.

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MessagePosté: 26 Mai 2011, 22:18 
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Bon à part ça, pourquoi ce tout dernier plan ?


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 22:35 
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deudtens a écrit:
Bon à part ça, pourquoi ce tout dernier plan ?


Le pont ou "Dieu" ?


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 22:52 
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Tatami a écrit:
!

Une autre des raisons pour lesquelles j'ai beaucoup d'admiration pour Malick c'est pour ça

http://www.youtube.com/watch?v=7s6JY6jgJfo&t=2m22s

C'est l'un des rares cinéastes avec Kubrick a être réellement mélomane et à utiliser de la musique de compositeurs contemporains (par contemporains j'entends de musique "savante" ou "classique" contemporaine pas de "musique de films") dans ses films et à le faire avec gout. Kubrick avait utilisé Ligeti et Katchaturian dans 2001 à l'époque, alors qu'ils étaient vivant et largement méconnu du grand public. Ce n'est pas étonnant si Malick met au second plan Hans Zimmer, Horner ou aujourd'hui Desplat; les plus belles plages musicales de ses films proviennent soit d'un répertoire classique sélectionné avec élégance (Gabriel Fauré et Charles Ives pour la ligne rouge) ou soit de compositeurs "savant" contemporain dont aujourd'hui John Tavener pour ce magnifique Funeral Canticle que l'on peut entendre dans Tree of life. Il contribue ainsi à faire modestement connaitre ce discret compositeur britannique né en 1944.


Heu, la sélection de Malick, c'est limite "le classique pour les nuls", avec les trucs les plus "soupe" et convenus de la musique contemporaine tendance new-age, des trucs archi-connus et rebattus. C'est de très mauvais goût. Rien que sortir la symphonie n°3 de Gorecki, c'est perdre toute crédibilité immédiatement de ce point de vue là...

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MessagePosté: 26 Mai 2011, 23:06 
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Gerry a écrit:
deudtens a écrit:
Bon à part ça, pourquoi ce tout dernier plan ?


Le pont ou "Dieu" ?


Le pont. Pourquoi "dieu" ?


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 23:19 
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The Scythe-Meister a écrit:
Tatami a écrit:
!

Une autre des raisons pour lesquelles j'ai beaucoup d'admiration pour Malick c'est pour ça

http://www.youtube.com/watch?v=7s6JY6jgJfo&t=2m22s

C'est l'un des rares cinéastes avec Kubrick a être réellement mélomane et à utiliser de la musique de compositeurs contemporains (par contemporains j'entends de musique "savante" ou "classique" contemporaine pas de "musique de films") dans ses films et à le faire avec gout. Kubrick avait utilisé Ligeti et Katchaturian dans 2001 à l'époque, alors qu'ils étaient vivant et largement méconnu du grand public. Ce n'est pas étonnant si Malick met au second plan Hans Zimmer, Horner ou aujourd'hui Desplat; les plus belles plages musicales de ses films proviennent soit d'un répertoire classique sélectionné avec élégance (Gabriel Fauré et Charles Ives pour la ligne rouge) ou soit de compositeurs "savant" contemporain dont aujourd'hui John Tavener pour ce magnifique Funeral Canticle que l'on peut entendre dans Tree of life. Il contribue ainsi à faire modestement connaitre ce discret compositeur britannique né en 1944.


Heu, la sélection de Malick, c'est limite "le classique pour les nuls", avec les trucs les plus "soupe" et convenus de la musique contemporaine tendance new-age, des trucs archi-connus et rebattus. C'est de très mauvais goût. Rien que sortir la symphonie n°3 de Gorecki, c'est perdre toute crédibilité immédiatement de ce point de vue là...


Classique pour les nuls? Ca dépend quoi! La symphonie de Gorecki n'est pas spécialement connue du grand public,..tout comme Gorecki d'ailleurs, étonnant que tu dises ça,.. John Tavener je ne pense pas que beaucoup connaissent,.. Charles Ives est relativement connu aux état-unis et encore pas tant que ça,.. Mais Ives est surtout important dans la Ligne rouge car il permet de faire le lien avec les philosophes transcendantalistes américains étant donné que le compositeur les admirait beaucoup et qu'il leur a dédié une sonate et un essai et que tout le cinéma de Malick est un cinéma transcendantaliste (Il a enseigné la philosophie transcendentale au MIT à Boston) d'ou la référence par le biais de Ives, Le requiem de Fauré est très connu parmis les musiciens et les mélomanes mais chez le grand public c'est déja beaucoup plus relatif,..

Je suis moi-même un passionné de musique classique et d'après moi les choix de Malick sont loin d'être du "classique" pour les nuls,.. Il utilise souvent de grands compositeurs certes , Wagner, Mozart, et des compositeurs plus mineurs Carl Orff (badlands) ou Saint-Saens (Days of heaven), voir Smetana (Tree of life) mais toujours avec pertinence. Ce n'est pas comme s'il nous ressortait le clair de lune de Debussy ou la 6ème de Beethoven,.. ou la sonate au clair de lune ou la lettre à élise. Après certes il n'utilise pas de Boulez ou de Webern mais je ne sais pas si ça conviendrait à un film de Malick,..


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MessagePosté: 26 Mai 2011, 23:31 
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Tatami a écrit:
C'est l'un des rares cinéastes avec Kubrick a être réellement mélomane et à utiliser de la musique de compositeurs contemporains (par contemporains j'entends de musique "savante" ou "classique" contemporaine pas de "musique de films") dans ses films et à le faire avec gout. Kubrick avait utilisé Ligeti et Katchaturian dans 2001 à l'époque, alors qu'ils étaient vivant et largement méconnu du grand public. Ce n'est pas étonnant si Malick met au second plan Hans Zimmer, Horner ou aujourd'hui Desplat; les plus belles plages musicales de ses films proviennent soit d'un répertoire classique sélectionné avec élégance (Gabriel Fauré et Charles Ives pour la ligne rouge) ou soit de compositeurs "savant" contemporain dont aujourd'hui John Tavener pour ce magnifique Funeral Canticle que l'on peut entendre dans Tree of life. Il contribue ainsi à faire modestement connaitre ce discret compositeur britannique né en 1944.


Je suis d'accord (merci Arnotte de me l'avoir récemment fait remarquer d'ailleurs), à cela près qu'il est très exagéré d'affirmer que Zimmer a été mis de côté dans La Ligne Rouge. Non seulement son score est l'un des plus beaux jamais composés à mon goût, mais il est omniprésent dans le film.

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Dernière édition par Z le 27 Mai 2011, 00:40, édité 1 fois.

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Tatami a écrit:
Classique pour les nuls? Ca dépend quoi! La symphonie de Gorecki n'est pas spécialement connue du grand public,..

Le disque de la version Zinman, qui fait sortir l'oeuvre de l'ombre, est l'un des disques les plus vendus de l'histoire de la musique classique...

Tatami a écrit:
John Tavener je ne pense pas que beaucoup connaissent,.. Charles Ives est relativement connu aux état-unis et encore pas tant que ça,.. Mais Ives est surtout important dans la Ligne rouge car il permet de faire le lien avec les philosophes transcendantalistes américains étant donné que le compositeur les admirait beaucoup et qu'il leur a dédié une sonate et un essai et que tout le cinéma de Malick est un cinéma transcendantaliste (Il a enseigné la philosophie transcendentale au MIT à Boston)

Hou là faut pas tout mélanger, la "philosophie transcendantale" qu'il a pu enseigner, si tant est que je puisse avoir une idée de ce que c'est, n'a pas de rapport avec la littérature transcendantaliste américaine...
Et même chose, Malick choisit chez Ives l'oeuvre la plus connue comme à chaque fois, et l'In Paradisum du Requiem de Fauré est sur les 3/4 des compils de musique pour choeur vendues en supermarché... Ce ne sont que des choix évidents, faciles, qui ne montrent aucune culture particulière, en tout cas pas une culture dépassant celle du mélomane le plus basique.

Tatami a écrit:
Ce n'est pas comme s'il nous ressortait le clair de lune de Debussy ou la 6ème de Beethoven,.. ou la sonate au clair de lune ou la lettre à élise.

Heu La Moldau ou l'In paradisum c'est vraiment du même ordre que le clair de lune de Debussy, c'est du pur tube.

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MessagePosté: 27 Mai 2011, 00:01 
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deudtens a écrit:
Gerry a écrit:
deudtens a écrit:
Bon à part ça, pourquoi ce tout dernier plan ?


Le pont ou "Dieu" ?


Le pont. Pourquoi "dieu" ?


Bah la lumière-fond-d'écran-macintosh qui apparaît ici et là pendant le film s'apparente un peu à "Dieu", la "Grâce" et tout ça, non ? Et c'est ça qui clôt le film. Après le pont, il y a un noir, et après le noir, cette fameuse lumière.
Bref, le pont, c'est sans doute plusieurs choses... Perso je dirai que c'est 1) accepter le monde tel qu'il est (enfin c'est plus complexe, mais le film finit sur "accepter la mort du frérot/accepter la fin du monde" 2) symboliquement, c'est un "pont", entre la vie et la mort, le passé et le présent, et puis il y a de la flotte en-dessous, thème récurrent du film (les dinosaures, la noyade, la maison sous l'eau, Sean Penn qui se passe les doigts sous l'eau, etc.)...
Mais, n'aimant pas la fin du film, je n'aime pas non plus sa toute fin, où Malick ne semble pas savoir quel plan choisir : les tournesols ? le pont ? la "lumière divine" ? Ses autres films sont tous beaucoup plus cash, efficaces et beaux là-dessus (Badlands : les nuages vus de l'avion / Les Moissons du ciel : la gamine qui s'éloigne / La ligne rouge : l'arbre qui repousse / Le nouveau monde : l'arbre en contre-plongée).


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