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MessagePosté: 21 Mar 2018, 00:16 
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Paru en 2005, l'ouvrage d'Ernest Cline faisait figure de validation ultime du geek obsessif (pour ne pas dire "nerd" ou "otaku") ou comment les personnes les plus avantagées pour gagner la gigantesque chasse au trésor qui sert de ligne directrice au récit sont celles qui peuvent débattre mille ans de détails triviaux de la pop culture ou ont passé des heures à jouer à des jeux vidéos. Comme si l'auteur disait à travers l'organisateur du jeu que seuls les geeks sont dignes et méritent de remporter le prix. "Et les faibles hériteront de la Terre..." Injustement décrié comme étant limité à une avalanche de name-dropping, le matériau de base, assez léger au demeurant mais aux thématiques traitées avec sincérité, se prêtait à merveille à une adaptation qui saurait parfaire le récit pour le transcender. Que ce soit Steven Spielberg qui s'en charge relève du rêve absolu. Derrière les aperçus du film que les détracteurs dénoncent comme un énième exemple du culte de la nostalgie et du manque d'originalité et qui affolent les amateurs par leurs money shots incroyables se cache un film dont beaucoup ne retiendront que les apparences simples et le divertissement étourdissant, passant à côté de toute la densité de fond et de forme d'un film qui parvient à se faire touchant et intime entre deux morceaux de bravoure. Derrière les bastons de robots géants, il y a des êtres humains et c'est là que Ready Player One rejoint ce qui anime Spielberg depuis toujours : la communication et les liens qui nous unissent les uns aux autres. Une célébration de l'expérience commune, qu'elle soit physique dans une salle de cinéma ou virtuelle, derrière nos écrans.

Comme dans Le Pont des espions, Spielberg cristallise son propos en une image dès la première séquence du film. Nous sommes dans le monde réel et le jeune héros traverse cet incroyable décor - construit en dur! - du quartier des "Piles", composé de caravanes posées les unes sur les autres, et passe devant autant de demeures dont on peut voir l'intérieur par le biais d'une fenêtre, révélant le résident vêtu d'un casque de réalité virtuelle vivre des aventures qu'on ne voit pas. Spielberg affectionne particulièrement les cadres dans le cadre et celui-ci fait plus que jamais office d'écran de cinéma. Et le résident devient ainsi acteur de son propre film.

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Sérieux, la fenêtre a carrément l'air d'être au format 2.35 là.

La mise en abyme entre l'expérience du personnage (qui se connecte à une machine et se projette ailleurs, en quelqu'un d'autre, dans un "autre monde" ou presque) et celle du spectateur (qui rentre dans une salle, met ses lunettes 3D le cas échéant, et se voit projeté ailleurs, un autre monde) est inéluctable. C'est le film d'un homme qui a plus que jamais foi en son medium, en son art, et sur l'envie que l'on ressent tous de s'évader dans ce genre d'ailleurs, ce genre de monde. Qui n'a jamais rêvé de vivre dans le monde d'un de ses films préférés? De toute façon, avec son catalogue de références, Ready Player One ne pouvait pas ne pas être, entre autres, un film sur le cinéma. Toutefois, là où le film s'avère intéressant, c'est qu'il est tout autant une lettre d'amour à la pop culture qu'à son public.

Après avoir acheté les droits de Ready Player One, la Warner a courtisé des cinéastes tels qu'Edgar Wright, Matthew Vaughn ou Christopher Nolan pour réaliser le film. La différence entre ces metteurs en scène et Steven Spielberg, c'est que ce dernier n'a pas grandi avec les références évoquées dans le livre. Au contraire, pour certaines, il les a créé lui-même. Ce fossé générationnel permet à Spielberg d'avoir du recul sur son sujet. Non seulement il a gommé la plupart des clins d'oeil à ses films ou ses productions mais il adopte une position qui n'est pas celle, par exemple, des frères Duffer, les créateurs de la série Stranger Things qui s'apparente souvent à du cosplay filmique où le duo s'amuse à rejouer des scènes de leurs films préférés. Le regard de Spielberg n'est donc pas celui d'un fan mais se porte justement SUR les fans. Néanmoins, ce n'est pas pour autant qu'il condamne le rapport à la nostalgie ou plus exactement à la pop culture. Dans le 2045 de Ready Player One, tous ceux qui se connectent à l'OASIS se parent de références à la pop culture des années 60 à 2016 parce qu'il s'agissait de la culture de son créateur, James Halliday, mais cette réalité est tout autant un constat sur l'industrie d'aujourd'hui, de plus en plus dans le recyclage. Comme si en 2045, plus rien de neuf ne sera sorti depuis 30 ans.

Penser que Spielberg allait donner dans l'indulgence nostalgique, ou comme les fabricants de Godwin Points cinéphiliques aiment dire, le "film-doudou", ou bien faire de la bête condamnation luddite c'est oublier que Spielberg est ce cinéaste accusé d'ambivalence morale à propos de Munich parce qu'il osait montrer chaque camp aussi sanguinaire que l'autre. Parfois, les débats autour de la pop culture ou du geekisme peuvent s'apparenter à une guerre des tranchées aussi stérile que le conflit israëlo-palestinien. Pour l'un comme pour l'autre, les spectateurs les plus limités attendront de Spielberg une position tranchée alors qu'il est le cinéaste de la communication. Ce qui l'intéresse donc dans la possibilité proposée par Ready Player One, c'est la communication non plus entre deux personnes, deux races, deux espèces ou deux camps mais entre deux réalités.

La relation entre monde réel et monde virtuel s'inscrit dans la lignée des précédents films de Spielberg sur le rapport à la fantaisie. Une fois de plus après Les Aventures de Tintin et Le BGG, Spielberg a recours à la technique de la performance capture. Dans Tintin, un journal donne la date du 12 décembre 1944 mais certaines voitures aperçues dans le film sont plus récentes. En réalité, le film est délibérément situé hors du temps. À vrai dire, il est tout simplement hors-réalité. On n'est pas le monde réel. L'histoire se situe en 1944 mais il n'y a aucun signe de la guerre et tous les personnages ont des gueules à la Hergé. La performance capture souligne ce parti-pris. On est quasiment dans de la peinture hyper-réaliste et l'esthétique du film laisse l'impression d'être dans un rêve. Ce rêve, c'est celui de Spielberg. Et Ready Player One explicite cette idée. L'animation photoréaliste est probablement ce qu'on peut avoir de plus pur comme manifestation de l'imagination de Spielberg. Le fléau de tout réalisateur, de tout artiste en fait, est de réussir à obtenir après tournage et montage et post-production un résultat le plus proche possible de ce qu'il avait en tête et le procédé adopté sur ces deux films permet précisément cela à Spielberg. Nul doute que son fidèle directeur de la photographie Janusz Kaminski a apporté son expertise mais c'est Spielberg lui-même qui est crédité comme "lighting consultant" sur Tintin et il dit qu'il ne s'est jamais senti aussi proche d'un peintre que sur ce film. Comme lors de l'incroyable poursuite en plan-séquence de Bagghar, le cinéaste laisse le plus libre cours à son imagination pour les scènes d'action dans l'OASIS. "Anything goes" comme chantait Willie Scott dans Indiana Jones et le Temple maudit. Que ce soit cette course de voitures virevoltante qui renvoie tous vos jeux de bagnoles et leurs pièges aux oubliettes ou bien l'assaut final qui fait figure de chaînon manquant entre Le Retour du Roi et Pacific Rim, en passant par une séquence de FPS filmée comme le champ de bataille de...Cheval de guerre, Spielberg vient mettre "fin au game" comme on dit. Une fois de plus, la performance capture permet l'expression sans filtre du "ça" de Spielberg et c'est particulièrement à propos dans Ready Player One où l'OASIS est un monde de fantaisie "où on peut être qui on veut". À ce titre, sans que l'on s'attarde jamais dessus, le character design en dit long sur la psyché de chaque personnage, du héros mi-Final Fantasy mi-clip de "Take On Me", de son amie noire lesbienne qui se voit en "cyborc" mâle, l'héroïne mi-manga mi-punk, et ce bad guy qui s'imagine comme une version testostéronée de lui-même (l'éternelle critique du virilisme chez Spielberg), quelque part entre Mr. Bison et Clark Kent.

De tous les personnages de Spielberg, Roy Neary de Rencontres du troisième type est le seul pour qui le salut se trouve dans la fantaisie, dans cette évasion vers un monde fantastique, autre que le notre. Tous les autres protagonistes spielbergiens, notamment les enfants, doivent apprendre à grandir, et ce dès E.T. où Elliott doit laisser l'extra-terrestre rentrer chez lui. Pareillement, Jaime apprendra à la fin d'Empire du Soleil que ce n'est pas l'âme de Mrs. Victor qu'il a vu s'élever dans le ciel mais la lumière de la bombe atomique. Et dans Hook, Peter Pan aura beau s'être rappelé son enfance et donc le pouvoir de son imagination, il choisit de retourner dans le monde réel, assumer ses responsabilités (de père). Parce que si la fantaisie du Pays Imaginaire lui est salutaire, "le Pays Imaginaire te fait oublier" dit la petite Maggie à son frère Jack. Et il en va de même pour l'OASIS. On peut fuir la réalité et se réfugier dans l'illusion comme Frank Abagnale se créé des avatars dans Arrête-moi si tu peux mais il vaut mieux en ressortir grandi et utiliser ce pouvoir à bon escient. Le propos de Ready Player One ne diffère pas et fait littéralement de la pop culture une arme pour survivre.

Combien de fans de Star Wars se sont retrouvés à défendre la nouvelle trilogie face à des gens qui retweetent la même image de l'affiche du Réveil de la Force où chaque visage a été remplacé par celui d'un alien d'Invasion Los Angeles et les crédits par "Buy the Merchandise"? Personne ne remet en question le fait que Disney a racheté Lucasfilm et relancé la saga dans le but de se faire de l'argent. Mais à la tête de Lucasfilm il y a Kathleen Kennedy et elle a choisi d'engager de jeunes auteurs intéressants (même si elle les a freiné ou remplacé par des vieux de la vieille lors de cas particuliers). En un mot, si derrière il y a la cupidité des investisseurs, devant il y a des artistes. Des gens qui aiment Star Wars, qui croient en Star Wars, qui portent Star Wars en eux depuis l'enfance. C'est là que Ready Player One se fait le plus subversif. En cette ère de frilosité où le maître-mot est le brand name recognition (la "reconnaissance d'une marque" de la part du public), la Warner a beau vendre le film par le biais du crossover de licences et autres clins d'oeil, le film fait l'éloge d'un monde où le public se réapproprie ses références et s'en sert pour non seulement se définir mais combattre une mégacorporation afin d'en garder les droits. Propos que Spielberg entérine lors d'une scène destinée à faire hurler bien des cinéphiles alors qu'il s'agit sans doute du moment où c'est le fan en Spielberg qui parle et il se permet de l'exprimer de la manière la plus joyeusement iconoclaste qui soit. Un studio peut acquérir les droits de toutes les licences qu'il veut, les oeuvres appartiendront toujours au public. Même si ce public remplira les poches de la Warner en allant voir le film, le méchant dirigeant de la mégacorporation IOI, qui dit textuellement que leur but n'est pas de "rendre les investisseurs heureux mais riches", représente tous ces dirigeants de studio qui ne comprennent rien aux licences qu'ils gèrent et à qui il faut souffler les références.

Outre son rapport à la nostalgie et au brand name recognition, Ready Player One s'avère également pertinent et actuel dans l'analogie qu'il présente avec la loi sur la neutralité du net qui vient d'être abrogée aux États-Unis. Dans le film, IOI veut obtenir les droits de l'OASIS pour le rendre payant. La réalité virtuelle ne symbolise donc pas uniquement le septième art mais également, et sans doute même avant tout, internet. L'OASIS n'est pas qu'un espace de jeu, c'est aussi un réseau social grandeur nature. Il y a encore peu de temps, on pouvait toujours se sentir embarrassé face à la question "comment vous vous êtes rencontrés?" de devoir répondre "sur le net". Ready Player One valorise cet autre univers pour la simple et bonne raison que les amis que l'on s'y fait et les romances qui peuvent y naître ne sont en rien inférieures aux amis et aux romances qui se font en live. Dans le livre, un chapitre entier reprend une discussion par messagerie instantanée entre le héros et la jeune femme pour qui il développe des sentiments et l'échange sonne magnifiquement, tristement, drôlement vrai. C'est un connaisseur qui écrit et la véracité n'en est que plus forte. Le film adapte en une scène de boîte de nuit où les deux personnages peuvent se "toucher" par le biais de leurs combinaisons haptiques ce même trouble que l'on peut ressentir chacun derrière son écran, à des kilomètres de son interlocuteur.

Dans le film, il est sans cesse question d'oeuf caché et de clés à trouver mais Spielberg n'oublie pas que la véritable clé est toujours humaine. Au coeur de la nostalgie, il y a le regret. Si les épreuves prennent l'allure de set-pieces renversants et revisitent les fleurons de la pop culture de façon amusante, l'enquête se mène dans des souvenirs. Ceux qu'on aime sont plus importants que ce qu'on aime. Et ce que l'on crée transcende le temps. Sans jamais dénigrer son monde virtuel, car il s'agit d'un refuge bienvenu pour personnes mal-ajustées, le film rappelle qu'il ne faut pas "s'y perdre" (et par conséquent, en filigrane, les dangers de rester coincé dans sa nostalgie). Le vrai contact se fait dans le monde réel mais il peut faire suite à un premier contact virtuel. Après le pessimisme d'A.I. et Minority Report, Spielberg signe un film de SF optimiste qui le réconcilie avec le simulacre. Le tour de force de Steven Spielberg et de Ready Player One réside dans ce compromis entre deux réalités, qu'il s'agisse de l'OASIS et du monde réel, internet et IRL, du point de vue de l'artiste et de la politique des studios, ou des oeuvres et du public qui se les approprie. Spielberg est Halliday et cette pop culture, le monde qu'il nous lègue... Qu'en ferons-nous? La vivrons-nous superficiellement ou en tirerons-nous une leçon qui nous aidera à se battre pour nos valeurs et à établir un contact avec autrui?

Je suis sorti du Gaumont Marignan et j'ai littéralement passé une heure sans bouger dans le courant d'air gigantesque qu'on appelle les Champs-Élysées par ce temps de non-printemps devant le cinéma à discuter du film avec des gens que j'ai rencontré via Twitter. C'est précisément cette expérience que le film capture. Et je trouve ça beau.

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MessagePosté: 21 Mar 2018, 01:38 
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J'avais lu (ici je crois) que Spielberg avait volontairement enlevé du script toutes les références a ses films, chose que je trouvait trés honnete et censée,
mais du coup ca m'a fait un peu bizarre de voir 2 fois l'affiche des Aventuriers de l'arche perdue, puis surtout cette espece de remise sur le tapis de la "provoc" de 1993 ou Last action hero chambrait Jurassic Park et que là on voit un dinosaure tout defoncer juste aprés qu'on ai lu "Jack slater" sur une devanture ciné. Un peu comme si c'etait une réponse 25 ans plus tard qui disait "bah non en fait c'est moi qui ai la plus grosse"


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MessagePosté: 21 Mar 2018, 01:40 
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Juste un clin d'oeil à cette "rivalité" je pense.

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MessagePosté: 21 Mar 2018, 07:59 
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Tu l’as vu en 3D ?


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MessagePosté: 21 Mar 2018, 08:57 
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Billy Hayes a écrit:
J'avais lu (ici je crois) que Spielberg avait volontairement enlevé du script toutes les références a ses films,


C'est parce qu'il n'avait pas les droits.


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MessagePosté: 21 Mar 2018, 09:00 
ça raconte quoi, ou il y a quoi ou qui dedans sinon ?


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MessagePosté: 21 Mar 2018, 09:29 
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Déjà-vu a écrit:
Tu l’as vu en 3D ?

Non pas encore.
Cosmo a écrit:
Billy Hayes a écrit:
J'avais lu (ici je crois) que Spielberg avait volontairement enlevé du script toutes les références a ses films,


C'est parce qu'il n'avait pas les droits.

Tu plaisantes mais il a essayé d'avoir les droits de Rencontres du troisième type et les a pas eu.

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MessagePosté: 21 Mar 2018, 09:32 
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Oui je plaisantais tout en me disant que c'était quand même tout à fait plausible :)


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MessagePosté: 21 Mar 2018, 09:53 
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Film Freak a écrit:
Non pas encore.

C'était pour savoir quelle version est préférable, je ne vois personne en parler.


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MessagePosté: 21 Mar 2018, 10:10 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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A priori la 3D me paraît plus indiquée (vu le sujet), c'est bizarre qu'elle ne soit pas plus mise en avant.

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MessagePosté: 21 Mar 2018, 11:11 
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Gontrand a écrit:
ça raconte quoi, ou il y a quoi ou qui dedans sinon ?


http://www.allocine.fr/

Sinon en lisant la critique de FF, je me dis que les thèmes me parlent pas du tout.

Quid de la mise en scène, des acteurs, du rythme ?


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MessagePosté: 21 Mar 2018, 11:32 
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Bah la mise en scène, j'en ai parlé. Les acteurs sont pas mal, surtout Rylance. Et c'est mené tambour battant, tu sens pas les 2h20.

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MessagePosté: 21 Mar 2018, 11:45 
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Les acteurs sont un des points noirs du film pour moi. J'ai trouvé Mendelsohn pas bon, Rylance pas bon (il en fait des caisses) et les jeunes sont totalement lisses. Mais c'est pas tant un problème d'acteurs que d'écriture faiblarde des personnages. Mais à part ça j'ai adoré.

Pas le temps d'écrire sur le film ce matin mais j'essaie d'y revenir dans l'aprem.

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MessagePosté: 21 Mar 2018, 11:58 
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Marrant c'est ce que je craignais dès les teasers, cet effet "jeunes acteurs-huîtres" qu'on voit un peu partout.
Hâte de le voir quand même.

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 21 Mar 2018, 12:01 
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Messages: 11321
Citation:
Mais c'est pas tant un problème d'acteurs que d'écriture faiblarde des personnages. Mais à part ça j'ai adoré.


Ce qui pour moi est quasi le principal. du coup, très très peur


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