Forum de FilmDeCulte

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4e vision toujours aussi forte.

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T'es con on aurait pu se le refaire ce week-end en Imax......................

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Netflix les gars, Netflix.

J'aime celle du BJ.

En sortant de la salle, j'étais très enthousiaste - et toujours aussi épaté par la science du montage de Nolan, qui arrive à ne jamais perdre son spectateur malgré une construction quand même assez complexe.
Avec le recul, les bémols s'accumulent. Il faudrait que je le revoie, parce que je me demande si ce que j'ai kiffé par-dessus tout dans ce film ne serait pas bêtement de le comprendre, si la satisfaction intellectuelle de l'assimilation du principe du film ne constitue pas son principal attrait. Parce que quand j'y repense, je dois bien admettre tous les défauts : le terrible manque d'émotion à l'écran, les scènes d'action parfois casse-couilles (tout le passage FPS dans la neige notamment, on attend presque l'irruption de Timothy Dalton en 007), la musique lourdingue, trop de personnages secondaires dont on se fout, des effets spéciaux pas toujours maitrisés (la ville qui se replie sur elle-même, bof bof) et surtout la sous-exploitation d'une très bonne idée de base (qui aurait pu servir de moteur à une série TV) asservie à une intrigue cul-cul. J'ai l'impression d'avoir appris à démonter/remonter une montre, et que du coup je suis surtout content de moi, davantage que du film. J'aurais préféré une intrigue plus simple et prenante plutôt que de voir mon intérêt conditionné par la compréhension des liens entre 57 rêves imbriqués les uns dans les autres.
5/6 quand même

Je suis un tout petit poil mitigé.

Encore une fois j'ai ressenti des trucs supers rares au cinéma, qui font que le film sera bien noté au final. Comme dans TDK, j'ai eu cette impression de mi scéance où je me suis dit "tout peut arriver", et ça c'est juste précieux. A côté de ça, c'est toujours la grande classe visuelle, et certaines scènes vont rester dans mon souvenir je pense (première visite de Paris, les combats sans gravité entre autre). Et bien sûr le côté construction intellectuelle est super plaisant, le mécanisme parfait et admirable sous bien des angles.

Mais à côté de ça, j'ai quelques bémols. J'ai senti le temps lors des gunfight, ce qui est rare chez moi. Dans le niveau du van j'ai eu du mal à voir la chronologie et les enjeux de la course poursuite (où est le côté labyrinthe du rêve, est ce que la fuite en van était prévue etc ?). J'ai pas non plus trouvé l'action super palpitante (les mecs roulent en se faisant tirer dessus), mais bon c'est mineur. Et un peu pareil dans le monde eneigé. Les enjeux étaient plus clairs et j'ai bien aimé l'aspect jeu vidéo, mais j'ai eu du mal avec l'action que j'ai trouvé un peu brouillone. Nul doute qu'une seconde vision remettrait ça bien.

Le plus gros défaut pour moi reste le manque d'empathie pour Cobb. On comprend bien ses ressorts, son envie de retrouver sa famille, son trauma avec sa femme, mais... je sais pas je ne me suis pas senti vraiment concerné par son combat. Là où Shutter Island m'avait beaucoup plus impliqué, et où j'étais vraiment triste pour le personnage par exemple (même si la construction de Shutter Island est bien moins complexe).

Donc voilà j'apprécie l'objet, j'en reconnais l'élégance et son ingéniosité au sommet, mais je n'ai pas vécu le voyage moi même, je n'en étais que spectateur un peu froid. 5/6

Bon ben c'est vu . 6/6 bien sur . Le reste en hide ...

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Finalement, que je trouve le film froid, sans âme, sans forme, que sa propension à bander les muscles tout à fait gratuitement m'exaspère (paris mis sens dessus dessous, c'est juste un instant d'esbroufe, ça ne servira à rien, ça n'aura pas de répercussion sur la suite, hormis p-ê le coup de l'escalier, qui est une redite triste, même idée de jeu visuel, seule idée de jeu visuel en somme, pas d'autre trompe-l'œil nulle part, il ne faudrait pas que les spectateurs doivent réfléchir non plus, et même tristissime mouvement de grue hideux pour dévoiler le pot-aux-roses, et son effet sonore avenant), que je m'y ennuie comme un rat mort, que je trouve ses artifices scénaristiques usés jusqu'à la corde et terriblement clichés (film de casse des plus banals), ce n'est rien. Ca en ferait juste un film médiocre.

Ce qui m'a réellement, profondément, attristé, c'est finalement ce que le film dit en permanence de sa conception du cinéma, c'est la manière dont il est un commentaire sur une certaine tendance du cinéma hollywoodien à serrer les dents et froncer les sourcils. Le film à mon sens dit cela par le déficit terrifiant de son imaginaire. Par l'absence totale de poésie, dans un film sur le rêve. Par la nullité crasse des chromos convoqués (la plage, etc), et la tristesse terre-à-terre d'une rationalisation des rêves jusqu'à la volonté d'y tuer toute folie, de reproduction d'un monde plus "réaliste" que le réel.

Et pour être plus réaliste que le réel, Nolan nous dit qu'il faut faire ce cinéma grotesque et gonflé au fric où chaque bouton de porte est vérifié vingt fois et où les tiroirs qu'on n'ouvrira pas sont remplis des objets "qu'il faut" pour que l'acteur joue bien son rôle ; ou qu'il faut faire de la mauvaise série B, que quand on rêve, on est dans une base enneigée d'un mauvais James Bond, qu'un rêve, c'est ça, que le seul imaginaire collectif, celui du rêve, c'est celui du cinéma américain dominant, qu'on rêve flinguer du sbire sans visage en assaillant une base, sur une mise en scène absolument fonctionnelle, sans idée, strictement "efficace" (au pire sens du terme, au sens le plus soporifique, le plus néo-numérico-académique qui soit). Rien n'est de fait laissé aux corps pour exister, pas un acteur n'a la moindre latitude pour prendre corps, pas un plan ne dure suffisamment pour incarner, pas un morceau d'âme qui se détache où que ce soit. Ce ne sont que gros sabots, traumas hénaurmes, personnages-fonctions aux sentiments atrophiés (le bisou volé, quelle consternation...), vision terriblement cynique d'un monde où froideur, fermeture aux autres, manipulation, oubli (la rengaine jusqu'à écœurement de Piaf) sont brandies comme seules issues.

Ca va plus loin : que fait-on quand on rêve, pour Nolan? C'est quoi, le rêve? C'est bâtir, construire, une New-York fantôme où l'on vivrait seul dans une maison de campagne au sommet d'un building, que dans la réalité il faudrait choisir entre ces deux propriétés, que dans un rêve, oh le beau rêve, on peut vivre seul dans une propriété vaste, que rêver c'est bâtir des empires, mais des empires idéaux, car rêver, c'est "moraliser le capitalisme" (n'oublions pas que c'est la tâche pour laquelle DiCaprio et sa bande sont embauchés), la preuve, ce sont des rêves d'enfants, ces rêves de construction, écoutez ce que disent les mômes de DiCaprio lors du final flon-flon.

Des rêves d'Eros et de Thanatos? Vous rêvez.

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Putain jusque là, ça allait ta critique...mais il a encore fallu que tu viennes ramener une connerie politique hors propos...

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Contraire-man a parlé!

Plus sérieusement, perso, le fait que les rêves soient si froids, si structurés, si peu "fous", m'a aidé a apprécier le film davantage: dans l'univers du film, les rêves sont envahis, tronqués, ligotés, aseptisés... Cette froide tragédie n'a fait que renforcer l'impact du film sur moi. Je t'accorde qu'il aurait pu aller plus loin dans les transformations d'espaces, etc. (à la Paris plié en deux), mais au moins ça nous change des trucs à la Tarsem Singh.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je trouve quand même que tout cela est nuancé par le destin plutôt tragique de Cobb... Nolan est un admirateur du Prisonnier et je ne crois pas que son kif absolu ce soit justement le monde rêvé par Cobb. Au contraire même, cet amour absolu qui consisterait à vivre seul en amoureux dans un monde rêvé et dépeuplé les conduit à la folie. Enfin bref... sinon je suis d'accord sur le côté non poétique du cinéma de Nolan mais je ne sais pas si l'on peut définir son cinéma rationaliste comme une tendance forte d'Hollywood aujourd'hui. (ou l'on a quand même des robots-avions et des jouets comme moyens de faire du cash).

Je viens de lire ça sur un forum : "it's a videogame with too much tutorial and not enough play".

Héhé la formulé est sympa (et en ce qui me concerne, assez juste). Mais j'aime quand même...

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I think we're gonna need a helmet.

Une seule question subsiste. (un peu rien à voir)

Nolan dit qu'il avait déjà rencontré DiCaprio plusieurs fois pour d'autres rôles dans ses films précédents.

Mais lesquels ?

- un des magiciens du PRESTIGE ?
- le Joker ?

A vue de nez je vois que ces deux là.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sachant que son premier choix pour Dent était Damon, peut-être DiCaprio a-t-il été envisagé pour tenir le rôle avant Eckhart.

Et sinon, Nolan a bossé sur un projet de biopic de Howard Hughes à l'époque où DiCaprio avait déjà le sien avec Michael Mann, peut-être Nolan a-t-il rencontré DiCaprio avant ou après que Carrey ait été attaché au rôle.

Et peut-être tout simplement : Batman.

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J'ai pensé à Batman aussi mais j'ai du mal à l'envisager...

Ceci dit oui Dent oui pourquoi pas.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je vois super bien Di Caprio en Bruce Wayne moi... C'est un peu le même style lui et Bale dans le fond. Même age, typés assez similaire... Lui, Damon, Di Caprio, c'est un peu la même race...