Forum de FilmDeCulte

Clair et net ! Les deux petites phrases de Tim Blake Nelson ("Ca cogite là dedans" et "Toute ta vie défile...") + le plan sybillin sur lui dans le noir + la transition trop abrupte + la thématique même du film (c'est pas comme si y avait ça à la fin de LA GUERRE DES MONDES quoi).

Bref... c'est vrai que c'était évident.

(mais j'aime toujours pas le tout dernier plan)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Il est trop moche ce dernier plan... Incrustation ratée et tout... Quel gâchis.

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Netflix les gars, Netflix.

Ah moi je trouve que l'effet est pas mal... c'est juste son ULTIME BANALITE qui me déplaît un peu...

De toute façon les fins de la plupart des derniers Spielberg manquent d'apothéose:

-LA GUERRE DES MONDES: le retour dans la goutte c'est pas mal mais bof quoi

-LE TERMINAL: je hais le vieux pano vers le ciel à la fin

-CATCH ME: travelling arrière final banal avec, si mes souvenirs sont bons, un texte explicatif par dessus

-MINORITY REPORT: voir plus haut

-A.I.: le dernier plan est joli et je voyais mal comment on pouvais faire autrement. Bon à l'époque je l'avais pas trop aimé mais maintenant ça va, avec Teddy qui monte sur le lit et tout, c'est beau.

-SAVING PRIVATE RYAN: le plan sur le drapeau tue.

-AMISTAD: je crois que ça se termine sur un plan de l'horizon genre "On rentre en Afrique". Mouais, pas mal.

-LOST WORLD: le ptérodactyle au milieu de la faune de Jurassic Park. Pas mal mais bon.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Les derniers plans de JURASSIC PARK tuent tout. Ca et la musique qui l'accompagne, je trouve que tout l'interêt du film (les oiseaux/l'hélico = la nature/la science) se résume dans ces derniers instants. Le coeur.

On devrait faire un topic DERNIERS PLANS.

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Netflix les gars, Netflix.

bonne idée

X-MEN 2 rules.

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Chef d'oeuvre total, A.I est mon film préféré de tous les temps. Plein de contradictions, d'humanité, de sensibilité, d'une fragilité infinie. Le dernier plan est l'un des plus beau de l'histoire du cinéma à mes yeux, David ce robot voué à une existence éternel trouve enfin la paix dans la mort donc dans la finitude de l'être humain et non dans la quête de son éternité telle que l'homme la convoite. David finit donc humain avec toutes ses contradictions. Ce travelling arrière avec les lumières qui s'éteignent au fur et à mesure dans la maison son l’image de l’âme de David sombrant dans la nuit et Teddy qui vient se mettre au pied du lit gardien immuable. C'est un tombeau éternel, au-delà de l'espace et du temps, c'est le vestige de l'homme, son coeur et sa mémoire, comme si tout l'univers c'était concentré en un point rétrécit à une chambre. L'intimité retrouvé au sein de l'infini. GRANDIOSE !

Classe, man.
Top of the pop !

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Netflix les gars, Netflix.

Bon alors j'arrive un peu comme un cheveu sur la soupe mais tant pis

Ce film est magnifique. Tellement bien qu'il donne à reflechir sur le cinéma, sa manière de pointer les problèmes sans les théoriser. A ce propos, le titre 'AI' désigne plus une fiction dont le récit permet d'aborder des thèmes aussi variés qu'essentiels comme l'éternité, l'amour, l'humanité, dieu... qu'une reflexion sur l'intelligence artificielle à proprement parler.

Ce qui m'a surtout ému, c'est le fil mélancolique. Les personnages ne sont pas enfermé dans un psycologisme bas de gamme, mais dans le tragique d'une condition qu'ils ne peuvent dépasser. La fin peut paraitre en trop, la scène de l'hélico figé dans la glace éclairant la fée bleu sonnant comme un épilogue magistral et démonstratif, en fait elle prolonge le sentiment de mélancolie avec une justesse diabolique.

Voila donc c'est 5,5/6

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'Ce qui chez l'homme est grand, c'est d'être un pont, et de n'être pas un but: ce que chez l'homme on peut aimer, c'est qu'il est un passage et un déclin.'

Ainsi parlait Zarathoustra.

"Tu fais plaisir".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca fait rudement plaisir de redécouvrir tous ces avis.

Pour moi c'est le film aux 2 effets :
1ere vision anodine, bien mais sans enthousiasme limite déçu.
2ème vision achat compulsif du dvd (c'est un spielberg qd même) et redécouverte du film hors attente et buzz médiatique et là c'est la claque, et je me retrouve pris émotionnellement par le film comme rarement et la fin me tue littéralement.

C'est beau des fois les remontées de topic....
Je donne à Zarathoustra l'oscar de la plus belle remontée de topic de l'année en cours.

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Je me souvient qu'à l'époque, le film m'avait foutu le blues pendant toute la soirée. Ça m'avait laissé un sentiment paradoxal: un film bad tripant mais dont on est obligé de reconnaitre qu'il réussit à merveille.
La dexiemme vision m'a juste permi d'expliciter les émotions suscitées par la première.
Il est aussi bizzare que les rares critiques que j'ai lu à l'époque n'en ai pas parlé comme un des plus grand films voir un idéal de cinéma. Peut être que le débat a dévié autour de l'intelligence artificielle à proprement parler et à contribué à masquer tout les autres thèmes (et ils sont nombreux).

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'Ce qui chez l'homme est grand, c'est d'être un pont, et de n'être pas un but: ce que chez l'homme on peut aimer, c'est qu'il est un passage et un déclin.'

Ainsi parlait Zarathoustra.

Euh... tu exiges que les critiques le considèrent comme le "plus grand film", un "idéal de cinéma", rien que ça...

L'ambiance entre froideur et sentiments de ce film m'a laissé complètement de marbre. Le début m'a fait penser à l'ambiance de Bienvenue à Gattaca, mise en scène impersonnelle, personnages pas très expansifs, nudité des décors... En bref, j'aurais trouvé ça bien si ça n'avais pas un air de déjà-vu.

Ensuite Spielberg fait preuve d'une retenue à laquelle il ne nous avait pas habitué. Mais le choix du sujet, et surtout de l'angle d'attaque du sujet ne m'a pas plu. Une énième fois nous avons droit à un petit garçon tout mignon comme héros, un garçon bizarre, à qui il manque quelque chose et qui veut l'acquérir. "Le combat d'une âme sensible pour la reconnaissance et l'amour". Snif, c'est beau.
Les questions sur ce qui fait un humain sont bien posées mais dans l'ensemble le film ne m'a pas du tout touché, et ça je ne me l'explique pas.

Enfin, j'ai trouvé la fin complètement tirée par les cheveux, Manhattan sous l'eau encore ça passe; le gamin contemplant la statue pour l'éternité ça passe, voire c'est bien, mais les scènes finales sont proprement ridicules.

La mère réveillée qui se laisse aller à la joie de vivre le présent sans se poser de question (elle oublie ce qui fait la vrai vie, c'est-à-dire un repère temporel, la situation par rapport à un passé et un futur) m'a paru bien naïf, et ça m'a pas mal rappelé cette philosophie Star'Académienne du "vis à fond le présent, Carpe Diem". Il s'avère que finalement elle l'aimait, son petit bout de chou, et ça, devant l'éternité, c'est plus fort que tout... Putain je veux bien que ce soit basique mais là c'est vraiment pas intéressant et/ou chiant à mourir.

Certains me diront, "Oui mais dans la forme tu peux pas dire que la fin est un happy-end, c'est plutôt ambigu comme atmosphère etc". Bah sur la forme c'est clair que Spielberg a enfin pris le parti d'intéresser les moins de 10 ans d'âge mental mais sur le fond pour moi c'est la même; cette fin, c'est un semblant d'ambigüité, parce que c'est bel et bien un happy-end---> le petit a eu ce qu'il voulait, il s'endort le sourire aux lèvres.
Damn it ! pourquoi Spielberg ne fait-il pas une dernière scène, le lendemain matin, où là le petit comprend tout le tragique de sa situation (il a eu ce qu'il voulait mais il se retrouve quand même bien seul). Ca aurait été plus intéressant je trouve.

Si ça ne tenait qu'à ma déception je lui collerais un joli 1/6, mais il posséde quand même des qualités, comme le jeu d'acteur (qui a pour conséquence positive, je le répète, plus de retenue dans le drame que d'hab'); le personnage de Jude Law; l'univers futuriste de la ville rouge qui est assez original; et puis quelques bonnes idées de mise en scène mais en général avec Spielberg y a toujours de belles images c'est pas là le problème...

3/6.

Pourquoi? Parce qu'A.I. Spielberg ne fait pas du cinéma pour les imbéciles comme toi qui ont besoin d'une scène en plus pour comprendre ce qu'il veut dire (ni pour ceux qui veulent que le film s'arrête sur la statue sous l'eau, ni pour ceux qui voient des extra-terrestres à la fin), sans quoi ils ne comprennent strictement rien à ce qu'ils ont vu.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

ta posture élitiste est complètement inadéquate s'agissant de Spielberg qui a toujours eu comme souci principal de ne pas perdre son spectateur.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.