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MessagePosté: 04 Déc 2007, 11:29 
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the black addiction a écrit:
Arnotte a écrit:
BAM la CLAQUE. C'est du 6/6 mais j'y reviendrai tout à l'heure car mon boss est dans les parrages.


Yeah Arnotte !!!!!!!!!!
Houla ! si tout le monde aime c'est mal parti pour que Zad apprécie. :twisted:

:lol:

Donc moi ça m'a époustouflé.

Transcendé par une mise en scène pétrifiante de maîtrise et un script tout simplement parfait, j'adore comment le récit prend des allures de tragédie grecque: lyrique, opératique, tragique. La profondeur de l'exploration psychologique sublime un récit somme toute assez classique.
Les talents regroupés sont indéniables: les acteurs méritent tous un prix d'interprétation (Joaquin Phoenix en tête), la musique est magnifique, la photo à tomber... Mais avant toute chose il y a le talent de James Gray, qui fait régner la justesse de ton, l'efficacité, la fluidité, la clarté, la profondeur. Il est arrivé à donner à son film une aura quasi miraculeuse, une beauté simplement prodigieuse, qui te prend et ne te lâche plus jusqu'au dernier plan. Un peu comme quand Clint Eastwood est en grande foforme. Tant de splendeur, moi ça me scie en deux.
A noter, aussi, les scènes d'anthologies, notamment l'extraordinaire scène de poursuite en voiture, ou encore la scène d'infiltration à se pisser dessus.
James Gray (enchanté..) a signé un film à la beauté terrible, d'une incroyable force... Un futur classique, sans doute. Un très grand film, incontestablement. 6/6

Et donc une larmounette*, oui. Moi les hommes qui pleurent ça me rate pas.

*Sauf erreur, la dernière de 2007 date de Ensemble c'est tout. :oops:

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 15:34 
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Légers Spoilers

Bon, j’ai suffisamment de recul pour me lancer.

James Gray joue avec les modalités de l’écriture classique, c’est un fait évident. Il n’attend pas une demie heure pour mettre en place ce dispositif, la première séquence nous éclaire directement sur la finalité du film. Une séquence chaude entre Joaquim Phoenix et Eva Mendes, un champ contre champ classique qui met à distance l’homme de la femme désirée. Immédiatement ce postulat classique est détruit, la scène s’emballe et se libère de son contenu caché. La liberté (incarnée ici par la sexualité) est bien là. Ceci colle parfaitement avec le décor agité et incontrôlable de la boîte de nuit. La morphologie et l’animation de l’espace sont des indications psychologiques d’appartenance.

James Gray nous raconte la perdition d’un univers et d’une liberté, prise en otage par un univers rigide et fasciste (Eva Mendes toujours nommée la portoricaine par la famille).
Un univers mental se déchire, et de ce point de vue le cinéaste se place dans la lignée du nouvel Hollywood des années 70, familiarisé avec la thématique de la modification d’un univers mental censé être indéchirable… James Gray se place dans la continuité de Coppola, De Palma, Cimino et Paul Schrader (Quatre cinéastes qui firent du de l’espace l’élément de raccordement direct au mental et à l’émotion, par le détour de la construction narrative)… bref les cinéastes de la perte.

Où se situe donc le classicisme de Gray ? De partout et nulle part, chaque image étant une renaissance ainsi qu’un deuil assumé du passé.
Le cinéaste joue avec notre mémoire des images archétypales. Un plan magnifique, un raccord autant théorique que puissant, est le témoin de cet entre deux. Une séquence très nouveau Hollywood, très réaliste et sans liens apparents au récit général (lorsque Phoenix et mendes font la fête avec leurs amis dans un appartement), est cassée par une image appartenant a un autre régime. Eva Mendes apparait, comme dans un rêve, avançant dans l’ombre une cigarette à la bouche… l’ombre inquiétante associée à la fumée la transforme en une image archétypale, celle de la femme fatale vicieuse, dangereuse, possédant une véritable nature masquée (ce ne sera pas le cas, fausse route, elle n’aura pas de rôle dans le changement). Cet insert monumental, au-delà de l’effet qu’il procure, entraine une destruction réciproque des références… le spectateur se perd au sein des régimes d’image. James Gray serait donc un cinéaste post moderne qui joue avec l’ambiguïté de la représentation d’un récit dit classique. Et cet exemple s’applique à tout le film, ceci n’est qu’un exemple.

La formidable séquence de la poursuite en voiture est également très significative : la pluie vient tuer la clarté de regard (autant celui du spectateur que celui des personnages) et, malgré l’intégration totale du personnage au récit, Joaquim phoenix demeure à distance des évènement, et le spectateur adopte son point de vue, nous ne sombrons pas dans le film d’action, nous restons au niveau du personnage et de ses émotions face au récit en cours. Il actualise la représentation des récits, il ne fait pas du copier coller.

Bref, chaque image est autant un hommage qu’un rejet des représentations passées. J’aime beaucoup boulevard de la mort mais je trouve que James Gray va plus loin car il ne nie pas le grand récit, il le torture de l’intérieur… son film est infiniment moins théorique, plus affecté, que celui de Tarantino.

C’est cela le Neo Classicisme : L’altération des archétypes.

Je me répète. 6/6 (seulement mon deuxième de l'année)

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 15:59 
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Eh bien c'est très intéressant...

'tain, quand je lis ce genre d'avis/analyse, j'ai l'impression d'être un bouffeur de popcorn la tête pleine d'eau!

the black addiction a écrit:
6/6 (seulement mon deuxième de l'année)

Oué moi aussi. Après Jesse James. Enfin, ya un troisième (Ratatouille) mais c'est un de vendu.

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 16:11 
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Citation:
'tain, quand je lis ce genre d'avis/analyse, j'ai l'impression d'être un bouffeur de popcorn la tête pleine d'eau!


surtout quand elle se base sur quelque chose de réel comme ici. Gray avoue dans ses interviews être très intéressé par le classicisme et l'évolution des figures du cinéma des années 70.


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MessagePosté: 05 Déc 2007, 16:43 
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Karloff a écrit:
Citation:
'tain, quand je lis ce genre d'avis/analyse, j'ai l'impression d'être un bouffeur de popcorn la tête pleine d'eau!


surtout quand elle se base sur quelque chose de réel comme ici. Gray avoue dans ses interviews être très intéressé par le classicisme et l'évolution des figures du cinéma des années 70.


Oui il en parlait déjà au moment de la sortie de The Yards. par contre dans les interviews, notamment dans celui qui est nul dans les inrocks, il parle beaucoup de Coppola. Pourtant ce n'est pas de lui que je le rapprocherai le plus, la gestion de la foule dans la séquence d'ouverture fait véritablement penser à Cimino.
Dans un sens plus large, son cinéma me fait énormement penser à celui de Nicholas Ray... mais je crois qu'il en a jamais parlé.

Arnotte a écrit:
'tain, quand je lis ce genre d'avis/analyse, j'ai l'impression d'être un bouffeur de popcorn la tête pleine d'eau!


Roooooo, mais arrête avec ça.

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 16:53 
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the black addiction a écrit:
Arnotte a écrit:
'tain, quand je lis ce genre d'avis/analyse, j'ai l'impression d'être un bouffeur de popcorn la tête pleine d'eau!


Roooooo, mais arrête avec ça.

Je disais ça pour te complimenter.

Et effectivement j'exagère. J'ai moi aussi pensé à tous les ponts tendus vers les seventies, mais j'aurais pas pu faire l'analyse que tu en as faite, faute de culture/expérience cinéphile suffisante.

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 16:55 
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Citation:
Je disais ça pour te complimenter.


J'avais compris mais.... :oops:

Citation:
faute de culture/expérience cinéphile suffisante.


Quand même... tu en vois beaucoup des films. Tu es vraiment cinéphile. :wink:

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 17:53 
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Léo a écrit:
d'autres qui ne tiennent pas leur promesse (la fin notamment, dans les herbes hautes).

Arrête, c'est superbe!!

the black addiction a écrit:
Quand même... tu en vois beaucoup des films. Tu es vraiment cinéphile. :wink:

Jawohl, mais avant les années 90 c'est un peu gruyère.

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 18:36 
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Leo a écrit:
Surtout qu'on sent venir la séquence, elle est hyper-préparée. Il y a une grosse attente.
Et après, dans les herbes, je sais pas... sans aller jusqu'au labyrinthe de "Shining", je dirais que c'est moins réussi (en terme de suspens et de beauté) que le champ de blé de "Signs" par exemple.


Mais les deux séquences, celle de signs et we own the night, ont des finalités différentes dans deux films qui ont, eux aussi, des finalités différentes. Mis à part le fait de la présence du champ, c'est difficile de les comparer.
Par contre je suis d'accord avec le rapprochement que tu fais avec Les Promesses de l'ombre, ici aussi c'est une cérémonie, le personnage se modifie et devient quelqu'un d'autres (d'où le plan très symbolique où il émerge de la fumée), il incarne parfaitement le flic, on dirait qu'il a fait ça toute sa vie. Deux personnages se battent pour un même corps, le rigide l'emporte sur l'autre.

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 19:03 
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Leo a écrit:
Pour parler de manière plus compliquée, je dirais que pour moi de toute façon "La nuit nous appartient" est un film sur le coït interrompu, donc c'est un film très déceptif (notamment cette scène dans les herbes, avec cette mise en place très généreuse qui se poursuit en une séquence moyenne).
C'est pour ça que j'aime beaucoup le tout début. Le mec croit qu'il va se faire un pur délire sexe avec Eva Mendès et là, toc toc toc, y'a un connard qui cogne à la porte, et puis la famille, et puis les flics, et puis et puis...
Et le titre "La nuit nous appartient", ça veut vraiment dire que la nuit n'appartient pas à ce petit couple sexy qui pensait s'envoyer en l'air mais qu'elle appartient à la police de NYC qui va interrompre leurs ébats.


Là je suis absolument d'accord, j'en parle au dessus, la perte de la liberté pour la rigidité... au niveau des personnages c'est exactement ça.
Par contre pourquoi ce dispositif implique t il, selon toi, qu'une scène généreuse s'enchaine par une séquence moyenne ?

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 19:19 
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Leo a écrit:
Je voulais dire qu'il y avait souvent dans le film des moments où les envolées de la mise-en-scène étaient cassées - par exemple la première scène dans la boîte, on s'envole au-dessus de la foule et après ça redescend très vite, c'est pas comme De Palma où tu enchaînes performance de plan sur performance de plan.
Et pour moi c'est l'histoire du film, qui débute comme ça: un mec a une demi-phallange dans la chatte d'Eva Mendès, il décolle, mais les années 70 viennent cogner à la porte pour lui demander d'aller faire un film policier.


C'est exactement ça, on est d'accord, je voulais être sur. La mise en scène incarne parfaitement la frustration par son non dévellopement. C'est justement comme ça qu'il rompt le lien avec De Palma et cette période (c'est bien les incorruptibles), il ne fait pas du copier coller mais il joue avec ce que l'on ai censé attendre de la scène.
Pour la scène dans le champ (en fait c'est pas faux ce que tu avais dit sur le rapport avec signs), l'important c'est la finalité, l'acte en lui même compte peu (encore une altération d'un genre: l'action), l'avant et l'après comptent plus... c'est la cérémonie. Il rejoint l'intime comme ça.

le rapport avec le formalisme De Palmien est bien vu. Mais il détruit tous ça rapidement et c'est justement ce qui fait pour moi la grandeur de ce film.

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 19:24 
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Je trouve d'ailleurs que le film est assez formidable sur le fait qu'il englobe trois époques... Le cinéma des années 70, bien sûr, les années 80 - dès Blondie - et une certaine modernité sur ce qui fait un (anti)-héros aujourd'hui. Sinon le film renvoie beaucoup au Parrain et le héros à Al Pacino.


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MessagePosté: 05 Déc 2007, 19:36 
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Karloff a écrit:
et une certaine modernité sur ce qui fait un (anti)-héros aujourd'hui


Oui c'est exact, on parle de rupture formelle depuis tout à l'heure, mais ça resterait très théorique si le personnage ne suivait pas. Il ne colle pas avec les genres et les styles présents au sein de l'oeuvre. Il rentrera en phase à la fin... Mais à quel prix !!!
Je suis absolument d'accord pour le définir comme un Anti hero.

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MessagePosté: 05 Déc 2007, 19:40 
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Léo a écrit:
the black addiction a écrit:
La mise en scène incarne parfaitement la frustration par son non développement.

Je crois qu'on est d'accord.

Après, je comprends qu'on puisse trouver ça fumeux, comme idée.


Ca pourrait l'être si le film n'était pas habité par le trauma des personnages. C'est le drame qui noue le tout.

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MessagePosté: 06 Déc 2007, 00:31 
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the black addiction a écrit:
Je suis absolument d'accord pour le définir comme un Anti hero.


Un patron de boite à demi-camé qui devient flic (en douze secondes, sans exam, et tiens prend un flingue c'est cadeau) pour venger son père tué et son frère blessé par des vilains trafiquants, c'est un anti-héros ? Non, ce qui sauve en partie la trame des clichés dans lesquels elle tend à s'embourber (au secours la larme qui coule à deux à l'heure sur la joue de Phenix à l'hopital, au secours la "portoricaine" qui finit en bigote chic à la cérémonie de la police, au secours les méchants russkofs couverts par le paternel mielleux !), c'est le sadisme du père, qui justifie que ledit Phenix, culpabilisé jusqu'à la moelle, finisse par lui emboiter le pas, qui justifie tout le film en fait. Comme dans Little Odessa, le message, désespérant, c'est : tu n'échapperas pas au poids familial, et ta famille ne sortira pas indemne de tes turpitudes. Sauf que dans le premier Gray, y'a une tension qui monte jusqu'à la scène finale alors qu'ici ça rebondit mollement hormis pour la poursuite en bagnoles. Ou alors je suis le seul à avoir attendu un rebondissement en vain ?


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