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MessagePosté: 07 Déc 2007, 18:12 
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Zad a écrit:
the black addiction a écrit:
Zad a écrit:
nan, je pensais pas vraiment à l'extrême fin, plutôt au climax dans les herbes...


Le lien avec le Cronenberg est très fort spécifiquement sur cette scène. J'en ai déjà parlé.


voui.
du coup on est d'accord et ça t'explique aussi, étant donné que le Cronenberg me transcende pas, pourquoi une fois encore, zadounet pas transcendé...


ah oui, c'était pas pour te convaincre. C'est peine perdue. 8)

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MessagePosté: 07 Déc 2007, 18:16 
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Serial Modo
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the black addiction a écrit:
Pour les incrémentations je voies pas, rien ne me semble superficiel et non necessaire.


disons que j'ai eu parfois un peu l'impression d'être de retour en cours de scénario, le jour où on nous a expliqué le système des incrémentations :
"alors tu vois, dans le 1er acte, tu vas dire que le vieux emmène régulièrement les enfants faire du cheval... bon, tu le répètes une fois, plus tard, dans l'acte deux, en veillant bien à en faire un truc mineur, même mieux, un truc qui prouve bien son innocence... et hop, dans l'acte trois, c'est justement cette sortie hebdomadaire qui est au coeur du dispositif"


bon, j'exagère p-ê, mais n'empêche... disons que j'ai l'impression parfois que les flics ricains devraient voir davantage de films, étudier la narration classique, ils sauraient comment ça marche et ils iraient plus vite dans leurs enquêtes...

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MessagePosté: 07 Déc 2007, 18:22 
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Oui j'avais compris, mais je ne vois rien de gênant là dedans, le film part d'une base classique, comme tu le dis, et la détourne subtilement. Pas de surenchère ni de tape à l'oeil.
Il respecte certains codes pour faire ceci, mais il faut gratter un peu la surface.

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MessagePosté: 07 Déc 2007, 18:43 
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TBA, déso si tu te sens un peu seul... Pour moi aussi n'importe quel reproche est inconcevable face à un tel chef-d'oeuvre, mais j'ai jamais le courgage ni le temps de répondre.

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MessagePosté: 07 Déc 2007, 18:45 
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Arnotte a écrit:
TBA, déso si tu te sens un peu seul... Pour moi aussi n'importe quel reproche est inconcevable face à un tel chef-d'oeuvre, mais j'ai jamais le courgage ni le temps de répondre.


Ne te fais pas de soucis, notre poulain restera en vie jusqu'au bout. :wink:

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MessagePosté: 10 Déc 2007, 10:54 
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Beaucoup aimé pour ma part. J'aime pratiquement tout, même si ça reste très classique. La mise en scène est superbe, mention spéciale à la visite dans l'atelier de drogue (ce plan où il s'enfoncent dans le noir putaiiiinnn!). Et la poursuite en voiture, le final dans les roseaux (où je me cachais derrière mon écharpe). Seul bémol je trouve, le personnage d'Amada, qui a droit aux pires répliques ("The walls are closing in" blablabla), et qui reste en deça des deux frères. Sauf dans sa toute première apparition (pensée lubrique). Joaquin Phoenix est impérial, j'aime de plus en plus Mark Wahlberg. Robert Duvall déboîte, comme d'habitude. Et puis, Wojciech Kilar quand même.

Bref, très classique mais très bien.

5/6


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MessagePosté: 10 Déc 2007, 11:06 
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Ozymandias a écrit:
(ce plan où il s'enfoncent dans le noir putaiiiinnn!).


J'ai alors énormément pensé à Lost Highway

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MessagePosté: 10 Déc 2007, 11:10 
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Oberkampf Führer
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Billy Budd a écrit:
J'ai alors énormément pensé à Lost Highway


Ah oui c'est fort possible.


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MessagePosté: 10 Déc 2007, 11:17 
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Billy Budd a écrit:
Ozymandias a écrit:
(ce plan où il s'enfoncent dans le noir putaiiiinnn!).


J'ai alors énormément pensé à Lost Highway


Les deux films prennent leurs sources d'inspirations au sein des même époques du cinéma.
Malgré le fait que Gray possède un lien plus explicite avec le nouvel Hollywood et Lynch avec la grande période du film noir. Une comparaison entre ces deux films est possible en effet.

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MessagePosté: 10 Déc 2007, 14:37 
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Une critique pas terrible dans positif, mais une interview assez éclairante.

Sur l’aspect référentiel :

Le genre policier est formidable, parce qu’on cherche les extrêmes du comportement humain, mais à condition d’en faire quelque chose de nouveau. Et je suis passionné par les mythes et les archétypes. (…). J’avais relu Henry IV…. (…). J’ai pensé à Didon et Enée, dans les rapports entre le personnage de Joaquim et celui de Eva Mendes, et comment cette relation se termine. J’ai réfléchi à quel point Enée est en même temps héroïque et dépossédé de son âme….
James Gray parle également de La prisonnière du désert et de Rocco et ses frères.


C’est peut être pour cela que je ne suis pas en vogue : je n’emploie pas de distance ironique. A mon avis, la sincérité est essentielle. L’ironie, depuis quelque temps, on l’a usée jusqu’à la corde !
(…)
On s’efforce toujours de faire montrer l’enjeu. Cela parait prétentieux, mais je voulais proposer une métaphore du monde actuel, qui, par certains aspects, tend vers le chaos.


L’idée du final dans les hautes herbes m’est venue de Soy Cuba de Kalatozov (…) je me suis souvenu aussi de Ran de Kurosawa, quand Nakadai fuit le château en feu, ce qui rejoignait mon désir d’introduire des thèmes mythiques dans le scénario. (…). Je voulais rappeler que New York ne se limite pas à L’empire state building, tout en donnant au film une dimension opératique.


Quelqu’un m’a dit : Vous faites toujours le même film. J’espère bien ! C’est un film totalement personnel. Les rapports que j’avais avec mon frère et mon père s’y retrouvent. Les relations familiales me passionnent, elles sont à la base de tout ; les Grecs l’avaient compris il y a des siècles.
(…)
Quand à la communauté russe, il y a vingt ans j’ai lu Althusser, et j’ai été très marqué par ce qu’il appelle « l’appareil idéologique de l’état ». Il y a des idéologies dominantes dont nous sommes les otages, et notre libre arbitre est restreint par les cases où nous sommes cantonnés. L’ethnicité est importante, car la culture n’est pas la même en France, en Italie ou aux Etats-Unis… En Russie, l’émotion est réprimée en dehors de la maison familiale ; mais, à la maison, la chaleur existe. C’est ainsi que j’ai vécu mon enfance. Ma famille venait de Kiev.



Pour moi, le plus grand artiste de tous les temps, c’est Vermeer. Je peins d’ailleurs des aquarelles pour chaque scène, afin que l’opérateur en saisisse la tendance chromatique. Mais je n’aime pas les storyboards : j’essaie de déterminer mon découpage sur le plateau.
(…)
Je suis un inconditionnel de la lumière de Guiseppe Rotunno, qui parle de la volupté de la mort ; elle dégage quelque chose de chaudement et instantanément mélancolique. Pour ce film, nous avons observé un peintre post post-moderne, Vincent Desiderio, qui peint des œuvres réalistes dans le contexte urbain d’aujourd’hui, avec une étrangeté qui évoque De Chirico. On a aussi regardé des tableaux d’Edward Hopper, mais actuellement j’ai du mal à trouver un cinéaste qui ne se réclame pas de Hopper !



Maintenant, la culture populaire américaine a l’air si effrayée de la mélancolie, de l’émotion. C’est bizarre. Je ne sais ni pourquoi ni d’où ça vient. C’est comme si on refusait la mélancolie à laquelle je suis si attaché, est qui est intrinsèque au cinéma ; comme lorsque Susan Sontag disait que chaque photo devient instantanément mélancolique, car elle fixe quelque chose du passé. A mon sens, oubliez le reste, et toute œuvre d’art a pour sujet la mort.
(…)
Même Fred Astaire est hanté par la mort, car il est si parfait qu’il représente quelque chose d’inatteignable et d’infini : C’est pourquoi son travail est toujours imprégné d’une certaines mélancolie. (…). On parle de la comédie musicale comme le genre de la joie de vivre…Eh bien ! Cette mélancolie est inhérente aux meilleurs musicals.



Sur la musique originale de Wojciech Kilar :

Je voulais que le début soit d’apparence plus réaliste que le reste. La première demi heure a donc beaucoup de musiques existantes et peu de partitions originales. L’idée étant que le film devienne de plus en plus opératique et stylisé : c’est alors que la musique de Kilar jouerait un rôle plus important. (…). Il devait y avoir trois thèmes de base, destinés à être repris sans cesse : Un pour la relation des deux frères, un pour celle entre Joaquim et le père, et un pour les « méchants ». (…). Je voulais par exemple que la musique n’intervienne qu’après une action violente, jamais pendant. Je n’aime pas que la musique dicte au public ce qu’il doit penser.


Sur l’aspect politique :

Je n’essaie pas de bâtir un idéal fasciste sur la puissance des flics ! Ce que je voulais dire, c’est que même si une société a besoin de la police, elle peut détruire le mental d’un individu. Si vous faites un film qui dit : « tous les flics sont des salauds », ce n’est pas de l’art, c’est un sermon politique. (…). Je n’avais pas prévu l’élection de Sarkozy dans votre pays au moment de l’écriture, il y a quatre ans ! Mais si vous pensez : Ah ! Joaquim Phoenix devient un gentil policier et c’est formidable, c’est que vous n’avez pas regardé ce qui se passe dans le film ! Il est loin d’être heureux à la fin.


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MessagePosté: 10 Déc 2007, 14:52 
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Très cultivé le bonhomme et ça se sent dans ses films. C'est pour ça que ses oeuvres dépassent toujours le cadre du film policier pour aller toucher des sphères un peu différentes.
Sinon le film, grosse claque. Une émotion permanente, la larme au bord de la paupière du début à la fin parceque comme devant une tragédie grecque j'ai la certitude que des vies se jouent devant moi et c'est sublime.
Juste un mini bémol sur la scène finale dans les rosaux un peu raté à mon goût parceque Gray soudain semble retomber dans le film policier pur avec cet héroïsation soudaine et déplacé de Joaquin Phoenix. J'ai eu l'impression que le film déraillait soudainement et c'est dommage. Heureusement le désenchantement de la dernière réplique vient nous montrer à quel point la force de Gray a été de ne pas se laisser manger par le cinéma mais au contraire de le modeler lui-même. Grand film.
5.5/6

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MessagePosté: 10 Déc 2007, 15:06 
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Art Core a écrit:
Juste un mini bémol sur la scène finale dans les rosaux un peu raté à mon goût parceque Gray soudain semble retomber dans le film policier pur avec cet héroïsation soudaine et déplacé de Joaquin Phoenix.


Rhaaaaaa... mais non. La heroisation n'a rien de soudaine, il l'a prépare durant tout le film, c'est le cheminement logique de la construction de l'oeuvre.
Tu vas me mettre un 6/6.... et plus vite que ça. 8)

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MessagePosté: 10 Déc 2007, 19:26 
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the black addiction a écrit:
6/6 (seulement mon deuxième de l'année)


Euuuuuh... J'en ai déjà vu passer quinze. *et puis même en baissant les notes du Coppola et du Kechiche y en a déjà cinq dans le referendum de fin d'année*

Et puis il n'y a pas de honte à multiplier les six quand on se retrouve devant l'évidence.


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MessagePosté: 10 Déc 2007, 19:31 
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DPSR a écrit:
the black addiction a écrit:
6/6 (seulement mon deuxième de l'année)


Euuuuuh... J'en ai déjà vu passer quinze. *et puis même en baissant les notes du Coppola et du Kechiche y en a déjà cinq dans le referendum de fin d'année*

Et puis il n'y a pas de honte à multiplier les six quand on se retrouve devant l'évidence.


Non j'ai mis 6 à Inland et We own the night. Pour le coppola, j'ai baissé après coup et pour le Kechiche j'avais dit "je suis tenté par le 6/6" mais je l'ai pas mis. Et sur le site de CaptainN il y en a plus car j'ai décidé de pas mettre de 5,5 mais soit 5 soit 6. En gros le Mungiu, le Ming Liang, Le Gus Van sant sont passé de 5,5 à 6 entre le forum et le site.
Sinon il y a les films de Pelechian mais ça compte pas.
Sinon, bien sur qu'il n'y a pas de honte.

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MessagePosté: 10 Déc 2007, 22:29 
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the black addiction a écrit:
Non j'ai mis 6 à Inland et We own the night. Pour le coppola, j'ai baissé après coup et pour le Kechiche j'avais dit "je suis tenté par le 6/6" mais je l'ai pas mis. Et sur le site de CaptainN il y en a plus car j'ai décidé de pas mettre de 5,5 mais soit 5 soit 6. En gros le Mungiu, le Ming Liang, Le Gus Van sant sont passé de 5,5 à 6 entre le forum et le site.

Mais pourquoi se refuser les 5,5?

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