Forum de FilmDeCulte

Si si, je sais lire et j'ai lu - sans être entièrement d'accord, voilà tout, c'est juste une question de sensibilité, d'acrocher à un film ou pas, point barre

Mais bien sur, c'était pas méchant hein. J'ai dis ça justement car on disait, avec Karloff, que l'Anti hero était bien sur dans la première partie. Bienvenue en tous cas.

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assez d'accord avec freak : beau film, pas transcendé non plus, je trouve qu'on sent parfois trop l'écriture derrière, quelques scènes de transition dispensables, trop bavardes, la fin est too much, pas toujours fan de la lumière (mais je crois que la copie à laquelle j'ai eu affaire avait été spécialement mal tirée, très terne... les noirs étaient presque gris...), mais les acteurs sont immenses (malgré Wahlberg un peu trop en retrait, je trouve), certaines séquences absolument mémorables (la scène de la fusillade en bagnole est incroyable) et j'adore le traitement du personnage d'Eva Mendès, et surtout son jeu, tout en finesse...

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et aussi

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oui, j'y ai pensé aussi, il y a qqch... dans le parfois trop écrit, trop évident, des dialogues... un rapport assez littéraire par moment (parfois un peu trop), mais je préfère vraiment le Gray, qui me semble-t-il raconte cette fois vraiment qqch d'intéressant en sous-texte (en gros, de mon point de vue, un fils fait la connerie de tenter éperduement de se racheter auprès de son père, qui n'aime pas sa fiancée... oui c'est capillo-tracté mais je l'ai vraiment vécu comme ça, aime ton père, aime ton frère, même s'ils n'aiment pas ta femme... la fin est atroce d'ailleurs, Phoenix qui devient ce qu'il avait toujours voulu éviter d'être, qui se voit contraint de mettre ses pas dans le spas de son père et qui découvre qu'il s'est complètement planté lorsqu'il s'aperçoit que celle qu'il aime ne reviendra pas...)... je dis ceci sans pour autant avoir vraiment ressenti directement cela, d'un point de vue affectif... trop froid, p-ê? un peu trop théorique? Moins que le Cronenberg, c'est sûr... Mais p-ê encore un peu trop...




lol! j'y ai pensé itou!

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Je peux plus rien pour toi.

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nan moi aussi j'ai été déçu, j'ai même eu peur que ça vire au risible... je trouve que la promesse dramatique de cette séquence est plus forte "sur le papier" qu'à l'écran... notamment cette lumière très plate, qui vient sans doute de la copie, hein, j'en sais rien, mais qui désamorçait vachement l'intensité générale...

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Ouais bon là, le seul truc que je peux répondre c'est: c'était extêmement intense.



J'imagine que tu parles de l'aspect épuré du film ?

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oui, c'est de spetites choses, des petites touches, qui m'ont maintenues un peu à distance aussi... dommage...

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nan, nan, là-dessus je suis tout à fait d'accord! dans le sens: "élitaire pour tous", on m'a dit ce mot de vilar (orthographe?) je le trouve bon.

pour aller dans l'excès : les straub pensaient que c'est dans les usines qu'on comprenait le mieux leurs films.

plus sérieusement, les meilleurs films de Ruiz sont ceux qui sont liés à son enfance, à ses lectures populaires (comics, etc.).

par contre, il faudra s'entendre sur ce que signifie la cohérence : si un univers est complètement incohérent, ça peut être aussi une forme de cohérence. Les Trois Couronnes du Matelot, c'est d'une cohérence dans l'incohérence assez magistrale! et c'est tout à fait du récit populaire, du conte, d'ailleurs placé sous le signe de la tradition orale.

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nan, je pensais pas vraiment à l'extrême fin, plutôt au climax dans les herbes...

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non, je parle plutôt des incrémentations très visibles, dans les dialogues surtout, et de l'absence de surprise total lors des "retournements" (pas l'ombre d'un tressaillement quand j'apprends que le vieux est de mèche, par ex, et pas davantage quand on me dit que c'est lors des sorties cheval, puisqu'on m'a bien enfoncé le clou précedemment -- les incrémentations ultra-visibles dont je viens de parler)

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Le lien avec le Cronenberg est très fort spécifiquement sur cette scène. J'en ai déjà parlé.

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voui.
du coup on est d'accord et ça t'explique aussi, étant donné que le Cronenberg me transcende pas, pourquoi une fois encore, zadounet pas transcendé...

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Pas l'ombre d'un tressaillement moi non plus mais ce n'est pas ce que j'attendais du film. Un peu comme pour The Village, où j'avais pensé à la fin dès le départ, mais le film m'a quand même transcandé.

Pour les incrémentations je voies pas, rien ne me semble superficiel et non necessaire.

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