Forum de FilmDeCulte

Sous-fifre de Bronislas va. Tu as vu ton premier Tarkvoski la semaine dernière et le reste te paraît indigent? Surtout les films de Stallone?

En fait c'est tout à fait normal pour toi de démonter le film de Spielberg en deux lignes et ça ne mérite que des sarcasmes quand j'essaye de développer ce que je pense? Eh bien il ne reste plus qu'à attendre le retour au calme pour reprendre la discussion...

Je ne comprends pas à quoi tu réponds. Mais quand même :
1. Mon "démontage" de La guerre des mondes est une "blague" (pas destinée à être drôle, cela dit (à part pour Karl qui est très indulgent envers moi)), comme l'ont indiqué Film Freak et Tetsuo trois pages plus haut. Il me semblait que c'était acquis.
2. Ma réponse sarcastique sur Stendhal et Ellis n'est pas à proprement parler une réponse à ton message, sur lequel il n'y a rien à dire, sinon j'aurais répondu autre chose que "attention au bannissement" qui n'était pas sérieux, comme tu as dû t'en rendre compte. Je ne vois d'ailleurs pas où je t'ai attaqué comme toi tu l'as fait dans ta réponse. Si on ne peut plus raconter de la merde sur ce forum, on va rapidement s'ennuyer. En fait, ton avatar c'est toi, c'est ça?

Autrement dit, ou pour faire plus court : pète un coup.

Et je trouve ton dernier message encore plus drôle.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Je n'avais pas vu la blague ok, ça ne t'empêche pas de le dire seulement maintenant...

Puis tu ne sais pas à quoi je réponds, à quoi tu réponds, mais tu me cites alors que ça fait deux pages que je n'ai pas parlé...

Enfin admettons, c'est hilarant. Et le droit de raconter de la merde, ok, mais je n'ai pas parlé depuis au moins trois mois, j'essaye un post parce que j'ai envie de participer, et comme à chaque fois, rien de cool ou de constructif derrière. C'est juste que pour faire des private jokes en permanence sur Spielberg je n'ai pas vraiment besoin d'un forum. Peut-être bien que je ne pète pas assez, alors je vais continuer de le faire ailleurs s'il est impossible d'en placer une sérieuse ici.

Je sais pas vous, mais moi, j'ai rien compris.


Allez, Bronislas, viens péter avec nous!

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Il a dit qu'il allait continuer à ne pas péter ailleurs. Plus fort que le ban, The Scythe-Meister.

Mais non enfin... reste.

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Sans vouloir prendre parti, je n'ai pas lu la suite, mais moi non plus j'avais pas capté la (private ?) joke de Scythe.

[url=http://image.kaywa.com/20050721]Le meilleur texte que j'ai lu sur la fin du film
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There is no such thing in life as normal

Je lis "évidemment ils ont tort" et j'arrête de suite. Dommage.

Je confirme que c'est dommage.

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There is no such thing in life as normal

Ouais, je suis assez d'accord avec ce qui est écrit, même si le texte en lui-même ne m'intéresse pas des masses.

Putain.

J'avais oublié la richesse et la puissance de ce film.

Revu hier soir en Blu-ray après une loooooongue période de non-visionnage, et je sais pas si c'est ça ou si c'est parce que, comme c'est un des derniers Spielberg, ce n'est pas un de ceux que j'ai le plus vu (enfin deux fois en salles quand même et au moins 3 ou 4 fois en DVD par la suite), mais c'est comme si je le découvrais tout juste. J'avais beau me rappeler chaque scène, chaque moment, je me suis pris presque la même claque que lors de la toute première fois (toute toute première fois).

Dans le fond, ça paraît tellement simple et c'est pourtant tellement dense, le scénario convoquant tour à tour occupation, terrorisme, génocide, exode, engagement - à ce titre, c'est sans doute un des meilleurs films de guerre jamais fait. Tous les jeux avec les miroirs, les reflets, renvoyant l'Amérique à elle-même. Une Amérique traitée comme une enfant à qui on cache les choses, les yeux fermés/bandés, les mains sur les oreilles à chanter une berceuse...le tout mêlé aux thèmes les plus spielbergiens, qui portent le récit de manière humaine.

Humaine, comme l'échelle du film, constamment centré autour de l'humain, au premier plan avant les voitures qui voltigent, les ponts qui explosent et les tripodes géants...c'est incroyable comme mise en scène. Incroyablement couillu la manière dont Spielberg tourne le dos au spectacle que le public croit vouloir voir tout en lui faisant vivre une expérience comme il n'en avait pas offerte depuis Jurassic Park. C'est le même crescendo vers la révélation de l'ément surnaturel, le même sens d'incrédulité devant la dimension du truc quand il apparaît, et cette course effrénée qui te prend aux tripes par la suite. Tu passes le film par toutes les étapes de l'horreur, des plus primaux aux plus intellectualisés : le sursaut (les premiers éclairs, le crash de l'avion que l'on voit pas), l'effroi brut qui te glace le sang (le son "cor de brume" du tripode), la prise par surprise (les mecs réduits en cendre d'un coup), la tension (le perso oppressant de Tim Robbins), le suspense ("l'oeil" qui s'infiltre dans la cave), l'horreur réfléchie, intellectualisée (lors de LA scène avec Robbins), le dégoût (l'espèce d'anus géant qui choppe les humains)...

Spielberg se permet une horreur insidieuse avec des visions apocalyptiques (l'avion crashé, le tripode en flammes sur la colline) et parfois même une espèce de poésie morbide (les corps qui flottent dans la rivière, avec ce contre-champ à la lumière quasi-stroboscopique improbable sur Dakota Fanning ; les vêtements qui tombent du ciel). Et toujours ce côté série B, épuré, avec ce climax déceptif, ces guillemets narrés qui ouvrent et ferment le film...

6/6 absolu.

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T'oublies aussi cette vision breve du passage du train en feu et l'assaut de la voiture.

Faut que je choppes le BR

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