Forum de FilmDeCulte

Puis je sais plus qui sur le topic l'a parfaitement écrit. C'est plus un clin d'oeil ironique de Verhoeven sur le placement de produits. Je vois mal le réalisateur céder à la publicité. D'ailleurs si il y avait un placement de produits sur Quick, il ne citerait pas Macdo dans un dialogue et ne le montrerait pas en face du Quick. Imaginons qu'on ait imposé ce placement de produits à Verhoeven alors il annule son effet de manière maligne.

Sinon je voulais revenir sur la vision de l'industrie du jeu vidéo, je la trouve plutôt bonne. D'ailleurs, il faut savoir que le jeu Styx existe réellement (et selon la presse est plutôt bon).

La question sans intérêt qui bouffe le topic
A la fin du bouquin, après s'être fait virer de chez McDo pour une baston avec son supérieur, il retrouve un emploi chez Quick.

C'est comme le mélange chaîne bouffe bio et les sushis au thon rouge (pas du tout bio pour le coup, mais avec une image "écolo"), on ne peut pas dire que cela soit du placement, cela souligne le côté bobo des personnages (et le fait que Lafitte comme Huppert ont en commun un besoin d'être rassurés par les apparences, et une sorte de mauvaise fois dont les objets sont le quotidien et la maison). De plus c'est thématiquement cohérent avec le film (lorsqu'elle achète des équipements d'autodéfense, elle conserve une démarche de cliente, mais la discussion avec le vendeur est plus chaleureuse, comme s'il était un artisan).
Pour moi cela créée un sorte d'ambiance à la Ballard ("La Foire aux Atrocités"), où les choses et les rapports sont cités précisément, mais sont par ailleurs à la fois désinvestis et menaçants. A la fin les marques devinnent un facteur d'irréalité. Il y a une hybridation entre quelque chose de très français ("les Choses"); où l'aliénation est plutôt articulé sociologiquement et quelque chose de plus anglo-saxon (mais qu'on retrouve aussi chez Antonioni tiens) où l'aliénation est plus décrite comme une ouverture sur le fantastique, la dystopie et la métamorphose rapide du sujet.

Sinon par rapport à Djian, c'est frappant de comparer le film avec 37.2, lui aussi représentatif de la classe moyenne "supérieure" de son époque (le fils qui se réfugie dans une fausse paternité est aussi la prolongation du personnage de Dalle, par contre je crois mais je ne suis pas sûr qu'Efira est enceinte, ce qui retourne 37.2).

sushi: image saine plutôt qu'"écolo".
Dans le roman, le personnage avoue explicitement qu'il ne peut

Oui je confonds un peu les titres des films de sa période hollandaise mais je les trouve excellents. Après tu sens que niveau mise en scène c'est moins maitrisé mais c'est du très bon. Excellent souvenir de Turkish Delights et Le choix du destin. Les autres je me souviens que j'ai aimé mais pas de souvenirs précis. Vu il y a trop longtemps.

Dans Spetters, il y a quand même un mec qui sort du placard après s'être fait violer si mes souvenirs sont bons.

?

OK il est vigile (aussi écrivain), mais il roule dans une Mercedes W110 jaune canari impeccablement entretenue et fréquente un mec avec une CX. Je suis désolé ce sont des bagnoles de bourges.




Tiens c'est le même modèle que dans "the Hit" de Stephen Frears, il avait la côte dans ces années-là.

Hello!

Après une petite année de retrait par rapport au forum, pour prendre un peu de recul et aussi par manque d'envie, je reviens (pour le plus grand bonheur du Cow Boy)!

Sur ce film: j'ai trouvé ça très bon. Le film réussit le tour de force d'être à la fois angoissant et drôle. Le personnage d'Huppert est riche de ses contrastes, entre chaleur et dureté. Le portrait de cette femme dont l'acte fondateur fut d'être complice de son père meurtrier est somme toute très flatteur: libre, volontaire, honnête... Pas sûr que le réalisme soit recherché par Verhoeven mais dans le genre peinture fantaisiste de l'âme humaine on a rarement fait mieux ces dernières années. C'était assez jouissif de voir un film de production française aussi audacieux.

Tu es toujours aussi impressionnable...

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N'écoutez pas Film Freak

Welcome Back Baptiste

Une question: après avoir vu le film, as-tu eu envie de manger un Quick'n'Toast ?

La seule fois où j'ai goûté, j'étais déçu, donc non.

NAN MAIS SÉRIEUX

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Netflix les gars, Netflix.

C'est le meilleur burger du Qui...ah mais c'est vrai que ça veut pas dire grand chose.

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Le Long Bacon est plusieurs coudées au-dessus... tout en restant sympa sans plus.