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MessagePosté: 04 Déc 2021, 09:11 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Pourquoi dans les exemples de colonisations violentes on mentionne en premier lieu Israël suivi typiquement de l'Australie ou du Far West mais rarement l'Algérie et encore plus rarement Madagascar ou le Cameroun dans les années 40-50 (ou la Nouvelle-Calédonie dans les années 1880, ou la Guerre du Rif) où c'était pas mal non plus ?
Peut-être parce que dans certains cas, les autochtones se retrouvent en extrême minorité numérique et que dans les autres, non ? Sans parler de l'évolution des souverainetés depuis l'entame de ces colonisations.
Peut-être, hein.
Mais ça doit être trop simple pour Gontrand.

Désolé pour le topic. Ça sera tout pour moi, sauf si je vois le film et que j'ai envie d'en parler.


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MessagePosté: 04 Déc 2021, 10:44 
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latique a écrit:
Vieux Gontrand a écrit:
Pourquoi dans les exemples de colonisations violentes on mentionne en premier lieu Israël suivi typiquement de l'Australie ou du Far West mais rarement l'Algérie

Justement, Spielberg y fait allusion, dans "La Guerre des Mondes": le gamin doit faire un exposé sur l'occupation française de l'Algérie.



C'est vraiment "mentionner" au sens propre alors

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
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Jean-Paul Sartre


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MessagePosté: 04 Déc 2021, 10:45 
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Billy Budd a écrit:
latique a écrit:
Vieux Gontrand a écrit:
Pourquoi dans les exemples de colonisations violentes on mentionne en premier lieu Israël suivi typiquement de l'Australie ou du Far West mais rarement l'Algérie

Justement, Spielberg y fait allusion, dans "La Guerre des Mondes": le gamin doit faire un exposé sur l'occupation française de l'Algérie.


Je pense que Gontrand veut parler de la colonisation des Berbères par les Arabes.



Avec la guerre du Rif l'Espagne et surtout la France avec Lyautey ont pourtant fait le jeu du Sultan du Maroc (Mulay Youssef à l'époque) aux dépens des Berbères. Le protectorat français en 1911 a été instauré avec Moulay Abdelhafid en exploitant le conflit entre les Alaouites et la population. Même si tout n'était pas réductible à la question berbère, on peut aussi penser que le déplacement de la capitale de Fès à Rabat (effectué par Lyautey) y est en partie lié.
Ce n'est guère qu'après l'indépendance de l'Algérie que l'on entend cet argument en faveur de la cause berbère en France.

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MessagePosté: 08 Déc 2021, 13:20 
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Film Freak a écrit:
*inspire* Let's do this.


Après avoir flirté avec le genre à plusieurs reprises (une scène de bal dans 1941, l'ouverture en hommage à Busby Berkeley d'Indiana Jones et le Temple maudit, l'incarnation initiale de Hook, un projet abandonné nommé Reel to Reel), .


Et ce passage chanté dans La couleur pourpre (rappelé par la critique de Libé aujourd'hui)



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MessagePosté: 09 Déc 2021, 10:27 
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J'ai beaucoup aimé mais il y a quelque chose qui m'empêche d'être à fond. D'une part je trouve le film assez inégal. Il y a de nombreux moments de bravoure assez impressionnants mais d'autres assez plats. Certaines chansons qui donnent l'impression qu'elles auraient pu être coupées tant elle n'apporte pas grand-chose que ce soit au niveau du récit ou même visuellement, où tu sens Spielberg, soudainement moins investi. Et d'autre part et c'est sans doute la plus grande spécificité du film c'est son rapport au film de Wise. Si justement le fait d'avoir collé de manière si évidente à l'esthétique de l'original fait que chaque variation apporte un commentaire sur les deux films, sur les deux époques, on peut malgré tout regretter le fait que le film ne s'en distingue pas tellement. Quand je lis attention c'est pas un remake du film de Wise mais une nouvelle adaptation de la comédie musicale d'origine, tu le sens pas du tout. Au contraire je trouve que ce qui fait le sel du film c'est à quel point il est obsédé par un certain imaginaire cinéphile classique, comme une volonté de pervertir un inconscient collectif. En ça je trouve le film passionnant et étonnement assez proche de ce qu'il travaillait dans Ready Player One.

Visuellement c'est assez dingue, toujours cette photo très particulière de Kaminski qui ici pour une fois m'a paru totalement adaptée avec son vernis étrange, lumineux, avec des couleurs qui pètent de partout. L'introduction est phénoménale, de son plan d'ouverture majestueux au raccord parfait de la pierre/boîte de conserve on est plongé dans ce tourbillon qui t'emporte totalement. Et tout est déjà là avec les personnages qui sortent littéralement des ruines. Et cela donne un peu le la d'un film qui m'a semblé beaucoup plus sombre et littéralement crépusculaire que le film de Wise. J'ai beaucoup pensé à Outsiders de Coppola que j'adore (et qui déjà était d'une certaine manière un commentaire sur le film de Wise) avec une mélancolie terrible dans ses personnages d'outsiders qui semblent condamnés dès le départ.

J'aurais aimé être plus ému par la romance centrale qui me semble un peu molle et surtout rendue fade par le transparent Ansel Elgort. Je trouve ça un peu dommage, on sent quand même que ce n'est pas là que Spielberg est le plus à l'aise, on a du mal à sentir l'étincelle entre les deux. Mais ce n'est pas si grave au final tant il me semble que le coeur du film est ailleurs. Il est dans ce regard sur cette masculinité toxique, sujet ô combien contemporain et qui aurait pu être une espèce de sujet plaqué opportuniste mais qui, au contraire, paraît ici, totalement justifié et surtout pertinent. Il en va de même pour ce personnage de transexuelle qui surprend un peu au début mais qui est le réceptacle de cette dichotomie totale entre les hommes et les femmes, qui en fait le lien et le trait d'union sans pouvoir les réconcilier.

En sortant de la salle hier soir, je me suis dit "c'est bien, mais c'est un Spielberg mineur" mais ce matin en y repensant je n'en suis plus si sûr, envie de le revoir en fait. Et plus que jamais Spielberg est ce que le cinéma américain a de plus précieux. Puisse-t-il vivre centenaire et faire encore de nombreux films.

4-5/6

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MessagePosté: 09 Déc 2021, 10:34 
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Art Core a écrit:
Si justement le fait d'avoir collé de manière si évidente à l'esthétique de l'original

Tu trouves? C'est pas du tout le même type de photo, c'est pas expressionniste pareil...

Citation:
En sortant de la salle hier soir, je me suis dit "c'est bien, mais c'est un Spielberg mineur" mais ce matin en y repensant je n'en suis plus si sûr,

J'ai eu un peu le même cheminement. Réfléchir et surtout écrire sur le film me la fait aimer davantage.

Citation:
Et plus que jamais Spielberg est ce que le cinéma américain a de plus précieux. Puisse-t-il vivre centenaire et faire encore de nombreux films.

J'ai vu un ou deux "journalistes" US spéculer que, entre cette arlésienne de musical et son film autobiographique enfin concrétisé, Spielberg prendrait sa retraite. Je n'y crois pas une seconde.

Surtout qu'il lui reste encore un western à tourner lààààà

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MessagePosté: 09 Déc 2021, 10:37 
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Film Freak a écrit:
Tu trouves? C'est pas du tout le même type de photo, c'est pas expressionniste pareil...


Non c'est vrai, j'aurais pas dû dire esthétique. Mais plutôt la direction artistique, l'époque, les costumes etc... Si tu prends des photos des deux films, c'est quasiment pareil.

Sinon je crois pas du tout à la retraite de Spielberg, le mec a le cinéma dans le sang, il continuera jusqu'au bout comme Eastwood (enfin j'espère).

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MessagePosté: 09 Déc 2021, 10:47 
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Franchement Art Core essaie de revoir le Wise, la comparaison fait mal, le Spielberg lui est en tous points supérieur, et je dis ça en adorant le Wise. Il n’y a que l’intro et America qui peuvent se discuter. J’ai vu le "remake" deux fois de suite hier, j’ai chialé du début à la fin face à un tel plaisir de cinéma, quand on entend les sifflements je me suis cru en 1999 à l’apparition du logo Star Wars.


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MessagePosté: 09 Déc 2021, 10:51 
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Déjà-vu a écrit:
Franchement Art Core essaie de revoir le Wise, la comparaison fait mal, le Spielberg lui est en tous points supérieur, et je dis ça en adorant le Wise. Il n’y a que l’intro et America qui peuvent se discuter. J’ai vu le "remake" deux fois de suite hier, j’ai chialé du début à la fin face à un tel plaisir de cinéma, quand on entend les sifflements je me suis cru en 1999 à l’apparition du logo Star Wars.

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MessagePosté: 09 Déc 2021, 10:59 
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Oui c'est vrai que j'en garde un souvenir excellent, vraiment parfait dans son genre, mais faudrait que je le revoie.

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MessagePosté: 09 Déc 2021, 11:09 
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Pour moi, c'est pas une question de qualité, juste de différence. Le Spielberg est plus "réaliste", moins studio, moins expressionniste...après, ça reste New York en 1957 donc tu peux pas éviter des similitudes.

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MessagePosté: 09 Déc 2021, 11:16 
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Déjà-vu a écrit:
Franchement Art Core essaie de revoir le Wise, la comparaison fait mal, le Spielberg lui est en tous points supérieur, et je dis ça en adorant le Wise. Il n’y a que l’intro et America qui peuvent se discuter. J’ai vu le "remake" deux fois de suite hier, j’ai chialé du début à la fin face à un tel plaisir de cinéma, quand on entend les sifflements je me suis cru en 1999 à l’apparition du logo Star Wars.


:shock:
OK, faut que je le voie, là...

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MessagePosté: 09 Déc 2021, 11:24 
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Film Freak a écrit:
Pour moi, c'est pas une question de qualité, juste de différence. Le Spielberg est plus "réaliste", moins studio, moins expressionniste...après, ça reste New York en 1957 donc tu peux pas éviter des similitudes.

J’entends bien et c’est ce que je pense aussi s’agissant de l’intro et d’America, pas nécessairement "meilleurs" dans le Wise, car la différence du Spielberg est appréciable, il me semble simplement que le tempo est plus à-propos dans le Wise (le temps pris à introduire et la naissance de la danse d’une part, le ping-pong verbal qui doit vraiment être scandé d’autre part). En revanche le Spielberg est assurément plus cinégénique, le Wise beaucoup plus frontal/dans la captation. Spielberg rappelle le cadre théâtral mais infuse le cinéma en permanence.


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MessagePosté: 09 Déc 2021, 23:25 
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Robot in Disguise
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Comment passer après la critique de Film Freak ? Et aussi celle... d'Art Core, que je rejoins en partie.

L'alliance du sujet (une comédie musicale de l'âge d'or sur un thème purement américain) et du traitement (darkisation et réalisme social) était juste parfaite pour Spielberg. Et le rendu final en témoigne: cet agencement constant d'idéalisation et de désillusion, ce contraste entre l'amertume des situations et le chatoiement de la mise en scène, ou bien entre la fluidité de la musique et l'aspect grungy de l'image... ça fonctionne diablement bien. Il y a un dialogue constant entre le film de Wise, la relecture qu'en fait Spielberg, et les thématiques sociales pour certaines intemporelles, qui est hyper stimulant. D'ailleurs dès le premier plan j'étais à fond, avec ce moment génialement réflexif où les maisons sont rasées pour faire place au... Lincoln Center, salle de spectacle qui a dû accueillir plus d'une fois des représentations de WEST SIDE STORY.

Cependant, la richesse thématique du film et la qualité parfois virevoltante de sa mise en scène n'a pas suffi à compenser une frustration émotionnelle: tout comme dans l'original, je n'accroche pas à l'histoire d'amour. D'ailleurs parmi la poignée de choses que TONTON SPIELBY réussit moins bien que Robert Wise, c'est la rencontré entre les deux amants, féerique en 61, un peu plus basique aujourd'hui (même si j'aime bien l'épisode derrière les gradins). Bref, autant Maria est pas mal, autant Ansel Elgort est décevant. Surtout comparé à Riff et Tony, autrement plus charismatiques. C'est le point faible du film. Ça et le rythme, qui m'avait déjà gêné dans l'original, avec une sensation de stop-and-go entre les morceaux chantés et le reste, qui donne l'impression d'un résultat longuet.

Mais ça reste une séance assez délicieuse, avec quelques moments où j'ai eu les larmes aux yeux de plaisir, et certainement le Spielberg que j'ai le plus aimé depuis LINCOLN. Bref, avec les qualités et les limites que ça implique, on va dire que c'était le meilleur remake de WEST SIDE STORY qu'on pouvait faire.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 10 Déc 2021, 09:18 
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Antichrist
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Citation:
le meilleur remake de WEST SIDE STORY qu'on pouvait faire.


Liam a tout dit.


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