Forum de FilmDeCulte

C'est quand même de l'anthropomorphisme à son paroxysme. Même les animaux de chez Disney qui parlent sont moins explicites dans l'émotion.
Perso, j'y suis particulièrement réticent.

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I think we're gonna need a helmet.

Ce que tu appelles glucose, j'appelle ça beau.
Toute la thématique chère à Spielberg de la communication caractérise cette scène presque davantage que toute autre dans sa filmo.

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Pareil.



C'est carrément la 4ème dimension, cette photographie de dernière séquence.
Ça m'a filé du diabète.

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I think we're gonna need a helmet.

Bon, je ne remets en doute ta sincérité (mais ton objectivité, un peu - sur le fait qu'elle va rester).
L'idée est sympa, elle est spielbergienne en diable, mais pour moi elle reste téléphonée.
Dès que chaque armée aperçoit le cheval dans les barbelés, TU SAIS ce qui va se passer (à part la blague du chacun tente de l'appeler avec un signal différent selon la culture), connaissant le réalisateur.

Je préfère mille fois d'autres "contacts" qui dépotent dans sa filmo (en musique par exemple pour Rencontres du IIIème type, ÇA c'est une séquence qui restera).

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I think we're gonna need a helmet.

Charisme hallucinant tous les deux... en deux dixièmes de seconde, le mec s'impose. Je ne le connaissais pas (et l'autre, vu seulement dans Sherlock).



Carrément. Tout le monde parle anglais, j'espérais vraiment qu'il oserait l'allemand et le français comme Tarantino (pour n'en citer qu'un).

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I think we're gonna need a helmet.

Surtout que généralement, je ne m'avance pas sur ce genre de déclarations. Mais c'est vraiment l'impression que j'ai eu et ce que j'en lisais à l'époque me le confirmait.


Le déroulement de la scène peut être prévisible mais pas son existence.


Agreed.

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Horrible ouverture, et papy Williams qui ne veut pas mourir... qui revient à la charge toutes les DEUX PUTAIN DE SECONDES avec son score moisi. Pas une scène sans qu'il s'en mêle, c'est éreintant.



Moi ce qui me gêne, c'est typiquement le cas avec la scène de labour : autant de suspense dans un film dont tu sais qu'il va virer à la success story. Pourquoi ? C'est gras pour rien, jamais léger.
C'est un mélodrame, jamais une tragédie, et on sent toujours le cheval et le héros protégés...

Dans le genre glucose mélodramatique abusé sur fond de paysage qui te fait te souvenir à quel point la vie est belle et la guerre est moche, je préfère mille fois un bon vieux Légendes d'Automne de Zwick, c'est dire.

désolé si je ponds plein de messages, je rattrape la section au fur et à mesure

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I think we're gonna need a helmet.

J'attends de voir Zwick réaliser des scènes du niveau de celles de Spielberg ici.

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Hum... le problème ici, c'est que certaines scènes viennent en racheter d'autres, complètement anonymes. Moi ça me suffit pas venant de Spielberg, car c'est un cinéaste qui peut tenir tout un film dans les nuages (Minority Report est pour moi son dernier film parfait du premier au dernier plan, même si je lui préfère Munich en intensité). Je n'aime pas La Guerre des Mondes, mais je ne peux pas nier que la mise en scène est puissante 3 scènes sur 4. Ici le ratio est beaucoup plus faible (pour moi, c'est 1 scène Spielberg on fire pour 3 complètement anonymes).

Zwick est un faiseur grassouillet, mais dans Légendes d'Automne, il n'a pas peur de pousser le mélodrame jusque dans la tragédie (aidé surtout d'un meilleur scénario - meilleur roman sans doute aussi).
C'est mille fois plus épique et passionné que War Horse, et même si aucune scène ne surnage en terme de mise en scène, l'ensemble est plus homogène et travaille dans le même souffle épique.

Après, le médodrame coloré et carte postale, sursouligné et surdramatisé (par la musique, la photo, la caractérisation grossière...), ce n'est pas ma came... et pourtant j'ai toujours adoré La Couleur Pourpre, largement déconsidéré par les fans eux-mêmes (qui encule 100 fois celui-ci en mise en scène - je parle de pur découpage).

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I think we're gonna need a helmet.

Pour le coup, je trouve la mise en scène de La Couleur pourpre vraiment indigne de Spielberg.
J'exagère mais bon, j'avais trouvé ça vraiment juste grossier, lourdingue, sans ce qui peut faire la force de la réa outrancière de War Horse.

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Je connais le découpage du film par coeur, et c'est une bible de montage / raccords / découpage / valeurs de plan / mouvements de caméra, dans la même fibre poétique pourtant. Mais c'est à hauteur des personnages et de leurs problèmes... dans War Horse c'est davantage en plan général et dans le paysage que ça se passe. Y a des passages grossiers dans La Couleur - j'en conviens, mais le gros du film est une merveille. Bon, c'est subjectif bien sûr, mais au moins le mélo est transcendé (pour moi).

Après, à part quelques exceptions, je préfère globalement Spielberg en 1:85 qu'en Scope.

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I think we're gonna need a helmet.

Je crains l'anthropomorphisme également, et j'ai pas trouvé que le film tombait là dedans, au contraire même. Ca m'a étonné.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'histoire me broute tellement que bon...

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Alors dans la gueule du cheval, pas trop de surplus expressif... c'est vrai que ça va (heureusement, ce n'est pas Gollum). Spielberg ne va chercher son regard qu'à de rares occasions.

Mais dans l'attitude générale du cheval, toujours. Alors que les évènements suffisent à supposer ce qu'il endure (et à lui prêter un "état d'esprit de jeune homme" - par manque de référent et par peur d'absence - sinon d'émotion - au moins de réflexion chez le cheval), on en rajoute toujours une couche en s'arrêtant chaque fois pour guetter sa réaction (le temps donc de lui coller une attitude humaine - puis de repartir). C'est pas méchant, et c'est moins poussé que Milou sans doute, mais pour autant ça ne le rend jamais "magique" à mes yeux comme ils disent, ni "exceptionnel", juste "surécrit".

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Rien que le dernier plan je trouve qu'on sent clairement que le Cheval n'est pas sur la même corde que les humains, il y a comme un détachement d'ailleurs entre les deux destins juste à ce moment là. C'est un peu idéalisé dans la pureté de mouvement, mais pas anthropomorphiste.