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MessagePosté: 29 Fév 2012, 12:42 
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Spielberg marche sur l'eau ...
Encore un film où sa maîtrise est déconcertante ... Tout semble facile, évident, à sa place. Peut-être un peu trop par moments, ce qui fait de "War Horse" un film secondaire dans sa filmographie. On en a souvent parlé comme d'un petit film entre deux gros projets, et c'est assez vrai ... Mais en même temps, on n'est pas autant dans le "petit film" que ce à quoi je m'attendais. C'est un film finalement assez ample, magnifié par la photographie splendide de Kaminski, et fourmillant d'idées, où Spielberg semble avoir beaucoup de choses à dire et à filmer. Il est clair qu'il cherche ici à rendre hommage au grand cinéma américain classique, mais on n'est pourtant jamais dans la recréation pure et simple, dans le pastiche. "War Horse" est heureusement un film moderne et jamais passéiste, d'une grande perfection plastique, Spielberg exploitant toutes les possibilités qu'offre aujourd'hui le cinéma et ne cherchant pas à imiter le cinéma d'avant.

Mais en même temps, cette modernité est aussi sa limite. Parfois, j'aurais aimé que le film se repose un peu, que les plans sur les visages s'éternisent quelques secondes de plus. On n'est pas plus proche de John Ford que de "Tintin", finalement ; Spielberg rend hommage à Ford en réalisant son film comme il a réalisé "Tintin" (performance capture mis à part, bien sûr), et donc en libérant totalement le mouvement, en adoptant un rythme très soutenu. Il faut attendre la deuxième heure, très belle, pour que le rythme se relâche un peu et pour qu'on sente les personnages un peu plus incarnés. Jusqu'à ce moment-là, j'avais trouvé le film très élégant, très efficace, parsemé de scènes éblouissantes (la charge de la cavalerie !), je prenais du plaisir comme devant un beau et solide film d'aventures, mais je ne voyais pas là où Spielberg venait en venir et je ne sentais guère de chaleur humaine, sauf au détour de quelques plans. Ce rythme rapide m'a particulièrement décontenancé au tout début, je ne croyais pas du tout à ce rapprochement d'un ado (assez troublant de par son côté hypersentimental et autiste) et d'un cheval (animal que je n'ai jamais aimé, en plus). Spielberg va en réalité peut-être un peu trop vite à ce moment-là, et ce ne sont pas les quelques touches anthropomorphiques, assez ratées, qui arrangent le tableau...
Dans la dernière demi-heure, l'émotion vient enfin naturellement, on oublie les références un peu pesantes et la mise en scène de Spielberg ne court alors pas plus vite que le cheval, et ce jusqu'aux derniers plans, sublimes et bouleversants. Le film se fait aussi plus cru, plus sec, et même très inconfortable durant une certaine scène*.
A l'arrivée, même si je n'accroche pas forcément à tout, je trouve que c'est tout de même un grand morceau de cinéma.

5/6

*
Celle où le cheval se prend tous les barbelés. Horrible. Je me suis senti mal.


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MessagePosté: 02 Mar 2012, 20:27 
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Tetsuo a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
Ce qui est fordien et qui cartonne par contre, c'est la toute fin, avec pour le coup une photo abusée mais tellement abusée que super-classe, des plans ultra-éloquents et tout.

J'aimerais bien que vous disiez ce que vous entendez par "fordien", parce que, de ce que j'en vois, j'ai quand même l'impression que ça n'a rien à voir.

La lumière évoque quand même des choses qu'il a pu faire, même si c'est pas le genre d'images qui me viennent automatiquement quand je pense à Ford. Ce genre-là : http://www.youtube.com/watch?v=aRMvJxuKCpk


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MessagePosté: 02 Mar 2012, 20:35 
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Yep. Et la finale du film, c'est clairement Victor Fleming.

http://www.youtube.com/watch?v=RBAmLm_j ... re=related

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MessagePosté: 02 Mar 2012, 20:58 
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Bon, j'ai perso trouvé ça très indigeste, instable. Et j'ai l'impression que ce défaut va crescendo chez Spielberg.

Dans le fond, on a un film pas très différent de Tintin : une envie de retourner à la pureté d'une approche antérieure à ce qui a constitué la dernière part de sa filmographie, celle frappée d'un doute. Mais on ne revient pas comme ça en arrière, quand on a perdu l'innocence on ne peut pas la retrouver d'un coup de baguette magique - et s'il y avait encore un doute, il est à présent clair que Spielberg est un cinéaste qui n'est désormais bon que dans le flamboyant. Ce qui veut dire, en l’occurrence, dans les scènes de guerre.

Il n'y a aucune tranquillité dans ces scènes de famille, que ce soit celle du héros au début du film où celles d'Arestrup. Le classicisme apaisé des cinéastes accomplis, c'est avant tout l’acquisition d'un équilibre souverain. Rien de ça ici : déjà ces passages sont ultra-académiques (et non classiques), et surtout ils ne valent que pour quelques sursauts plus investis (la grange au fusil, par exemple) qui relèvent déjà d'un tout autre registre. Il n'y a aucune pureté là-dedans : ici on ne combat pas la niaiserie, on la compense.

La suite relève certes d'un autre niveau, Spielberg étant paradoxalement plus à l'aise dans la cruauté (qui est aussi, j'en profite pour réagir au texte de Tetsuo, un héritage de Disney : la sublime scène de la charge et son jeu de rime macabre se terminant par la déduction de ce qu'on a pas vu, c'est une version 2.0 de la mort de la mère dans Bambi). Il reste que j'ai bien du mal à sentir ce que tout cela raconte, les segments se suivant sans réellement parler ensemble, sans se renforcer les uns les autres. J'ai un peu l'impression qu'on visite la première guerre mondiale selon un parcours touristique qui permettra ça et là de tourner une belle scène, mais la logique va difficilement plus loin.

Bref, bref, bref... J'ai quand même depuis A.I. le sentiment de voir un cinéaste mal-à-l'aise, pas droit dans ses bottes sur ce qu'il pense du monde ou sur ce qu'il ressent, sur ce en quoi il croit encore. Ses films continuent d'apporter leur lot de scènes cultes et d'acteurs au top dans leurs seconds rôles (le minet fadasse excepté, je trouve absolument rien à redire au casting), mais les films dans leur ensemble se font de plus en plus hybrides et disloqués.


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MessagePosté: 02 Mar 2012, 21:35 
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David Swinton a écrit:
Yep. Et la finale du film, c'est clairement Victor Fleming.

http://www.youtube.com/watch?v=RBAmLm_j ... re=related


Y'a eu une dizaine de réalisateur qui ont bossé sur ce film, sévèrement chapeautés par O Selznick. Fleming est un bon réal carré mais il a rien d'un auteur à "patte" reconnaissable. Et surtout pas avec ce film-ci.

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MessagePosté: 03 Mar 2012, 08:52 
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Tetsuo a écrit:
Y'a eu une dizaine de réalisateur qui ont bossé sur ce film, sévèrement chapeautés par O Selznick. Fleming est un bon réal carré mais il a rien d'un auteur à "patte" reconnaissable. Et surtout pas avec ce film-ci.


Soit

Je ne parlais pas nécessairement d'une patte reconnaissable. D'ailleurs, on peut s'inspirer d'a peu près n'importe quoi au-delà des cinéastes auteurs.

Mais en évoquant Victor Fleming, on pense tout de suite à cette façon de tourner à l'ancienne. On pense à ce lyrisme caractéristique des films de l'époque. "Fleming", ça évoque aussi cette fameuse scène avec la silhouette de Vivien Leigh sur fond crépusculaire. Il n'en demeure pas moins que c'est une image mythique (qui a souvent inspiré Spielberg, notamment dans Color Purple).

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MessagePosté: 03 Mar 2012, 09:57 
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Schtroumpf sodomite
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Oui, après c'est certain que l'imagerie marqué des vieux classiques genre Gone With the Wind a inspiré l'imagerie de ce film-ci. Mais ce sont des codes propre à une époque, à un style précis de cinéma, et pas l'influence d'un cinéaste en particulier. D'où, aussi, son académisme.

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MessagePosté: 03 Mar 2012, 10:30 
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Tom a écrit:
Dans le fond, on a un film pas très différent de Tintin : une envie de retourner à la pureté d'une approche antérieure à ce qui a constitué la dernière part de sa filmographie, celle frappée d'un doute. Mais on ne revient pas comme ça en arrière, quand on a perdu l'innocence on ne peut pas la retrouver d'un coup de baguette magique -


Pourquoi devrait-il la retrouver s'il ne l'a pas perdu?

J'ai bien aimé ce que Spielberg a dit lors de son Master Class. Il parlait de la création comme un acte purement instinctif. Spielberg n'a jamais intellectualisé son cinéma, en tout pas pas d'une façon consciente. Quand bien même il voudrait s'éloigner de ce qui caractérise son cinéma, le naturel reviendrait au galop (il l'a dit dans ces mots).

Moi, j'ai senti qu'il revenait au bercail avec War Horse, sans le moindre effort conscient.

Ces films des années 2000 peuvent sembler manquer de naturel. C'est certains qu'il y a eu un effort volontaire de sa part de toucher a des thèmes qu'il n'avait pas osé traiter plus tôt (Kubrick l'a beaucoup aidé en ce sens). Mais tout ça vient aussi de l'énergie naturelle de Spielberg, de sa propension a sonder des terres inconnues. Il aime l'inconnu, et sa créativité s'en trouve même décuplé quand il risque l'inconfort ou se pose des défis.

Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il s"embarque dans des projets uniquement pour se lancer des défis. En entrevue, Spielberg a été clair là-dessus, il se lance dans la production d'un film quand une histoire le touche suffisamment. Et son intérêt pour une histoire ne s'explique pas vraiment.

Je comprends quand tu dis que ses films de la dernière décennie apparaissent un peu disloqué. J'ai parfois un peu douté de la sincérité de certains d'entre eux. Peut-être à tort! J'ai eu cette impression avec Minority Report, film souffrant d'une crise identitaire et qui ne choisit jamais entre burlesque, action-movie, intelligence, satire, bédé japonaise, polar, anticipation, cynisme ou espoir. Le film veut être tout ça a la fois et se meurt de boulimie. Mais on ne peut nier le désir inassouvissable et bien réel du réalisateur de raconter toutes ces histoires.

Je comprends tes réserves, mais on ne peut pas reprocher cette disjonction à A.I. qui est un modèle d'équilibre, malgré ses parties disjointes. Plus posé, Spielberg arrive a concentrer son intérêt sur l'essentiel et ne perd jamais de vue le but premier de son film, questionner et démanteler les images implorantes qu'il a lui-même érigé, et les doter d'une intelligence rudimentaire qui les fait se mouvoir vers notre compassion. Les images se tournent vers nous, et on s'en rend compte pour la première fois. Ce qui est émouvant, c'est que Spielberg continue de se prendre d'émotion pour elles, s'émeut de l'enfant-robot jusqu'à la toute fin, tout en étant conscient du caractère morbide de la chose. Pour ma part, c'est pour cette raison que c'est son plus beau film, son plus viscéral, son plus obsessif. Il s'agit d'un constat amer de sa part, et qui l'amène paradoxalement à s'accrocher encore plus fortement a ces images originelles, comme s'il avait peur de les perdre pour de bon.

Pour la suite, il a fait de bons divertissements sacrément efficace, à défaut d'être réellement habités. Mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il était mal à l'aise. Au contraire, War of the Worlds le montre plus à l'aise que jamais. Et après Close Encounters et Jurassic Park, il trouve un nouveau moyen de traiter de la peur, son thème de prédilection. Et j'ai l'impression qu'il ne l'a jamais observé d'aussi près que dans ce film.

Pour ce qui est de War Horse, je dirais qu'il s'agit d'une déclinaison de A.I. Le cheval représente cette image immuable sur laquelle tous et chacun misent leurs espoirs et essuient leur peine. Le film nous montre le caractère presque niais de tout ce monde qui gravite autour de cette image manipulatrice. Mais encore une fois, Spielberg a la bonne idée de ne pas la jouer cynique. Il nous montre plutôt la beauté et le bien fondé d'une telle image, malgré son caractère illusoire. Spielberg réaffirme sa croyance aux images. Et juste pour ça, le film mérite des éloges.

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MessagePosté: 03 Mar 2012, 13:33 
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Quand je dis "droit dans ses bottes", je ne pense pas aux sujets (dont je n'ai aucun problème à penser qu'il les choisit par envie sincère), mais à l'approche, qui traduit malgré elle l'inconfort de son réalisateur. Tu parles d'AI comme modèle d'équilibre, j'ai du mal à le sentir ainsi : on peut considérer que la beauté du film vient justement de ce côté difforme, de son hybridité (aussi malaisant que l'est son petit héros pour les humains qu'il croise), mais il y a un tas de choses là-dedans qui sont approchées en dansant d'un pied sur l'autre - ne serait-ce que ce personnage de gigolo dont Spielberg ne sait pas quoi faire, ou ce final qui, aussi logique puisse-t-il être par le récit, n'arrive pas à trouver une tonalité franchement stable (émerveillement ? désenchantement ?).

J'aime beaucoup AI, comme j'aime beaucoup les films qui suivent dans la décennie, mais ils me semblent tendus de ce genre d'hésitations, notamment idéologiques, qui créent des "fausses fins" potentielles à répétition (La guerre des mondes est parlant de ce point de vue : le gamin, on le tue ou on ne le tue pas ?), et où l'horizon final - qui auparavant pouvait s'assimiler à une famille stable et recomposée - est à présent devenu flou, hésitant, sans que les films sachent toujours bien mettre en scène et prendre acte de cette hésitation. Je reprends souvent cet exemple, mais ce fatras hésitant me semble à mille lieues d'un Jurassic Park où Spielberg assume tout avec majesté - son utopie familiale comme ses pulsions sadiques, l'attachement aux enfants et le plaisir de les faire souffrir, sans aucun mal à faire cohabiter les deux. Et je pense que c'est une stabilité dont il n'est plus capable.

Le "retour aux sources" initié par les 4è Indiana Jones n'a pas pu effacer le malaise initié depuis AI dans un claquement de doigt. Et ça survit donc, de manière beaucoup plus embêtante je trouve, dans des films qui jouent la joie d'une simplicité toute innocente retrouvée quand d'évidence ils n'y croient plus, ou en tout plus complètement.


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MessagePosté: 03 Mar 2012, 19:33 
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Tom a écrit:
mais il y a un tas de choses là-dedans qui sont approchées en dansant d'un pied sur l'autre - ne serait-ce que ce personnage de gigolo dont Spielberg ne sait pas quoi faire


Il est un peu comme Teddy, il est symbolique. Si Teddy représente l'inconscient de David, Gigolo est le moteur qui l'aide à se mouvoir dans le monde extérieur.

Tom a écrit:
ou ce final qui, aussi logique puisse-t-il être par le récit, n'arrive pas à trouver une tonalité franchement stable (émerveillement ? désenchantement ?).


Moi, c'est ce j'ai aimé de ce film. Spielberg nous laisse le libre arbitre pour une fois de déterminer par nous-même la part de beauté et d'horreur de cette fin. Ça en a déstabiliser plus d'un. Mais c'est un choix brillant, surtout dans un film qui traite de la manipulation des sentiments. De toute façon, cette finale est trop complexe pour la simplifier d'une tonalité. Spielberg s'en tient aux faits, observe pour la première fois, sans prendre parti, sans ajouter de layers déformants. Et c'est pourquoi je ne me lasse jamais d'écouter ce film, contrairement à Jurassic Park, que je ne peux plus réécouter aujourd'hui.

Tom a écrit:
Le "retour aux sources" initié par les 4è Indiana Jones n'a pas pu effacer le malaise initié depuis AI dans un claquement de doigt. Et ça survit donc, de manière beaucoup plus embêtante je trouve, dans des films qui jouent la joie d'une simplicité toute innocente retrouvée quand d'évidence ils n'y croient plus, ou en tout plus complètement.


Peut-être qu'il n'y croit plus. Mais permets-moi d'en douter. Je crois plutôt que les spectateurs ne savent plus comment le prendre, étant donné qu'il a élargi les horizons de son cinéma. Il est facile de "supposer" des trucs devant Spielberg. Je me suis planté tellement souvent a essayer de déterminer qui est ce type. Et je crois que c'est pour cette raison que je continue à l'aimer, malgré ses faux pas. Il est fascinant, comme ses films.

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MessagePosté: 21 Mar 2012, 23:18 
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Bon finalement je l'ai vu, je suis plutôt partagé, et je vais pas trop m'étendre, mais rien que pour une scène voir le film entier vaut le coup. Le bombardement puis la charge entre les 2 tranchées, c'est du grand cinéma. Le travail sur le son est formidable (ça m'a rappelé la scène ou les routes craquent dans la guerre des mondes - encore un moment de pur son).

Sinon j'ai trouvé ça parfois longuet mais pas désagréable, niais mais pas sirupeux, et comme toujours parfaitement léché. certains montages et jeux champs/hors-champs valent le détour (souvent pour cacher la violence, mais de manière imaginative).

Bref, j'aurais voulu plus de pluies d"obus, mais il faut parfois savoir se contenter de ce qu'on nous donne.

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MessagePosté: 07 Juil 2012, 15:10 
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Film Freak a écrit:
Et une fois de plus, l'impressionnante maîtrise de Spielberg transpire de chaque pores du film.


Putain... moi je me suis franchement fait chier niveau mise en scène, mis à part deux scènes (l'exécution des deux déserteurs allemands, derrière l'aile du moulin - le raid dans les hautes herbes des officiers anglais) et quelques transitions (les stries du velours et le champ labouré, magique). C'est surtout là que j'attendais Spielberg, et j'ai été franchement déçu.

Citation:
C'est THE séquence dont tout le monde parlait et tout le monde parlera, sorte de mini-film dans le film, où l'on retrouve tout Spielberg, animé par la magie de la communication. C'est un peu comme le penchant optimiste et poétique de la discussion entre Avner et Ali dans les escaliers dans Munich.


Scène sympa effectivement, avec un humour presque Catch me if you can entre les deux supposés "ennemis"... mais bon perso, j'étais pollué par le souvenir de Joyeux Noël de Carion...

Citation:
C'est sans doute une des scènes les plus mémorables de la filmographie de Spielberg.


Craquage.

2,5/6 pour le film, trop Disney des familles pour moi.

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MessagePosté: 07 Juil 2012, 15:21 
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Z a écrit:
Citation:
C'est sans doute une des scènes les plus mémorables de la filmographie de Spielberg.


Craquage.

Non.

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MessagePosté: 07 Juil 2012, 15:28 
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Film Freak a écrit:
Non.


Face au bon millier de scènes mythiques de la filmo de tonton Steven............ elle est noyée bien profond dans le glucose mignonnet.

Carion pourrait faire un procès.

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MessagePosté: 07 Juil 2012, 15:31 
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JeeB a écrit:
Le personnage du cheval (car c'est un personnage à part entière) est vraiment exceptionnel (à se demander si c'est pas Serkis qui fait de la motion capture tant le cheval est expressif)


C'est quand même de l'anthropomorphisme à son paroxysme. Même les animaux de chez Disney qui parlent sont moins explicites dans l'émotion.
Perso, j'y suis particulièrement réticent.

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