Forum de FilmDeCulte

Cédant aux sirènes médiatiques, j'ai été mettre ma participation dans ce succès en salle. Sans dire que je n'aurais pas dû, c'est quand même l'incompréhension qui prédomine. Un sentiment d'un gros bof. Que cela cartonne alors que certains bons films sont ignorés me dépasse. Avec en plus l'adoubement généralisé du public et d'une critique spécialisée bien silencieuse devant ce tout petit film. Il y a d'abord cet esthétisme France 3 avec beau paysage de France. Des acteurs professionnels plus mauvais que les amateurs handicapés. Mention spéciale pour Cornillac très nul. Comme d'hab diront les habitués !
Alors certes on sent une gentillesse non feinte du réalisateur pour les handicapés avec pour une fois une vision sans commisération. C'est à peu près tout. C'est gentillet mais avec une histoire famélique assez mal rythmée avec en plus des situations bien pensantes bien gênantes à la fin. Je ne parle pas des relations amoureuses auxquelles jamais on ne croit. Bien entendu que je fais tomber amoureuse du mec qui m'a menti durant plusieurs jours et que je pensais handicapé mental mais qui finalement me fait frétiller une fois que je le sais valide.
On est quand meme très loin de la réussite qu'était Hors normes de Toledano et Nakache.
J'ai souvent pensé au film espagnol Campeones et à son remake américain qui faisaient aussi jouer des vrais handicapés. Et ce n'est clairement pas en faveur du long métrage d' Artus. Que cela soit en drôlerie, message, emotion, direction d'acteurs, réalisation......
On m'avait vendu un film avec un grand directeur photo. Je cherche encore ou il peut être. Formellement on est plus proche de l'instit qu' autre chose.

Mwouasi bof comme dirait ma fille!

L'époque est plutôt très morose et nous avons là un pur feel good movie où tout le monde est gentil à la fin. L'excuse du handicap permet aussi de montrer plusieurs scènes où les protagonistes agissent comme nous aimerions le faire sans le faire parce que cela ne se fait pas; Traité d'enculé le mec qui t'annonce qu'il va augmenter très fortement ta location de vacances depuis 20 ans, faire les cons au super marché, menacer physiquement un loueur de pédalo parce qu'il se fout de vous.

Mon vrai questionnement dans ce film est: pourquoi le maillot d'Alice Belaidi lui rentre autant dans le derrière lors de la scène de baignade?

4/6, pour le bon moment parce que j'ai vraiment pas le moral en ce moment

Parce qu'elle a un joli cul, pardi! Ca aussi c'est bon pour le moral!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Un p'tit uc en plus.

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Joliiiiii

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Netflix les gars, Netflix.

C'est totalement vrai, on sent que l'influence MeToo est moins importante sur le forum.

Le RN est aux portes du pouvoir et ça y est l’esprit beauf revient en force en ces parages.

Tu seras tondu lundi matin.

"Sur une idée originale d'Artus".
Oui bon, le mec a vu le succès de Campeones, qui a donné lieu à quatre remakes de par le monde, et en propose, non sans malice un plagiat éhonté. Mais bon, on est au pays de Hugues Aufray et de Richard Anthony, on est pas les derniers pour voler les trucs de par le monde et les faire fructifier pécuniairement dans notre écosystème replié sur lui-même.
Le reste est à l'avenant de cette inoffensive friponnerie. Vulgarité crasse de l'ensemble (j'aime le dialogue où le l'éducatrice, adepte des "putains" à tout bout de champ, dit à son mec "Casse-toi steuplait, casse-toi steuplait", cette grossièreté ô combien naturelle où subsiste un fond de politesse machinale), laideur hallucinante de la réalisation où chaque coin du cadre est éclairée d'un soleil à son zénith (mention pour les plans par drone, comme le dernier du film, d'un kitsch qui serait révoltant s'il y avait lieu de s'en offusquer). L'humour est désastreux - ce qui ne veut pas dire que dans la distribution, certains acteurs, qu'on dit non-professionnels, n'arrivent pas à tirer leur épingle du jeu en dépit de...
Quelques blagues surnageant font presque penser par moments à un objet subversif.
Le chauffeur du car d'handicapés qui s'entend dire que la figure de proue de sa profession est Emile Louis.
"Clic clic pan pan" de Yanns, qui fait office d'hymne de la colonie de vacances, qui se plaît à massacrer cette horrible chanson : on peut y voir une mise en abyme du goût infâme du français moyen en matière de musique (celui appréciant Juliette Armanet ayant à peine meilleur goût). Sinon on te balance du Dalida par grosses rasades, dont le "Parole, Parole", certes capiteux, était une reprise de Mina : Orlando, le frère de la chanteuse née au Caire, aurait tellement aimé le film qu'il en aurait offert l'utilisation gratuitement (c'est con pour un film qui dépasse les 10 millions d'entrées).
Bienvenue en France.

(Alice Belaïdi fait 1m59, ça se voit pas trop, magie du cinéma).

Mouais, vite fait alors. Le fim serait apparemment plus proche de The Ringer, par exemple.

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Bah le canevas du délinquant qui va se racheter au contact de gens en difficulté est rebattu, celui avec les handicapés un peu moins, et l'énorme succès le plus proche dans le temps c'est Campeones qui a fait l'objet de quatre remakes et bizarrement pas de remakes français (à part celui-là en fait, qui en est un caché).
Faut pas chercher loin non plus.