Forum de FilmDeCulte

Le film vieillissait déjà bien. Une deuxième vision vient confirmer mon amour pour le film. Perso, je m'y identifie grave et je continue à trouver le film assez dense et évidemment, une deuxième vision permet d'enrichir son appréciation pour un fil mde ce genre. Plus encore que la première fois, je trouve la récit habilement construit, surtout quand on cherche à voir les indices, etc...

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J'ai trouvé ça bien pénible. Le film se complait trop dans sa rivalité de magiciens à rebondissements répétitifs, une mécanique très ennuyeuse et pas aidée par un Jackman encore une fois fadasse et un Bale qui joue de plus en plus mal à mesure que le film progresse (Scarlett est d'abord réduite à rien pour être littéralement jetée du film avant la fin). Cette fin, alors que je n'ai rien contre ce procédé, qui m'apparait d'ailleurs comme un foutage de gueule de très mauvaise série B. Je trouve le film aussi décevant qu'anecdotique, même si ça reste joliment léché.

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Christopher Nolan est un très très bon cinéaste, un créateur d'ambiance et de personnage que j'apprécie énormément et ce dès le visionnage dans un petit salle du MK2 Beaubourg de Following, film d'étude qui avait eu à sa sortie une excellente critique. Puis vint la claque Deauvilloise Memento (et moi d'aller emmerder Nolan pour qu'il me signe le dossier de presse avant la séance, et il signe, dans le noir du début de la projection un gribouilli... ).
Puis Insomnia, polar sombre magistral qui traine encore dans ma tête et dont j'aime chaque scène, presque indépendamment les unes des autres, tant elles démontrent une assurance et une maturité incroyable (et la direction d'acteur...).
Puis vint la nouvelle: Nolan fera Batman. Le casting inoui, l'attente intenable, la rencontre avec Nolan à la fnac st lazare (ma question sur la BO...) et enfin un matin de Juin, la splendeur, le génie, la baffe, l'émotion, le DARK KNIGHT qui nait sous nos yeux et qui claque de partout.

Nolan en quatre films avait atteint dans mon coeur un statut privilégié, il devenait l'homme que je défendrais bec et ongle, par tous les arguments, même ridicules (ouais WKW il aime Batman Begins, merde!).

(si vous n'avez pas vu, ça peut vous ennuyer de lire la suite...)

Il en fallait peu pour réserver une place de choix à ce nouveau film, The Prestige, une histoire de rivalité entre deux magiciens à l'aube du Siècle dernier, à l'heure où le monde se préparait à entrer dans le réel, où l'illusion devenait l'ultime rêve, un pouvoir sublime dont les magiciens gardaient à tout pris le secret de peur qu'elle cesse d'exister. Le film, par son propos, une rivalité, par la thématique qu'il véhicule
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En font un pur film du réalisateur, voir même, d'un sens, une application parfaite de ce qui faisaient la magie de ses précédentes oeuvres. Et en ce sens, alors que l'intrigue se dévoile, prend sens les objectifs de Nolan, sublimer la quête de l'impossible et mêler le tourment entre le bien et le mal jusqu'au mélange parfait. Tout y est, et le bonheur du fan ne se cache pas, mais il peut néanmoins y placer des réserves.
La première est une certaine froideur, ou plutôt une émotion qui ne passe pas. Bale notamment manque sur la fin d'humanité dans son jeu, là où Jackman ne parvient pas non plus, en face, à y aller franchement. Trop de retenue, là où par exemple, la fin d'insomnia me bouleversait (merci Hillary). Et puis il y a aussi un trop plein de plans à la fin dont on aurait pu se passer, parce qu'on avait compris, et que c'était mystérieux, et qu'en remettre des couches allonge un peu la sauce et fait baisser la saveur.

Mais ce que j'en retiens est essentiellement positif. Les seconds rôle (même si le perso de Scarlett me parait plus essentiel qu'à Nolan), la magie, et surtout l'anticipation de la seconde vision (comme celle de tous les films de Nolan) qui permet d'en apprécier tous les détails, la finesse incroyable, le prestige.

5/6

Ps: les différents twists me sont apparus bien vite, en revanche. Ca ne m'a pas dérangé, mais j'ai parfois l'impression que Nolan nous balance des trucs qu'on sait déjà longtemps avant (l), jamais au moment où ça apparait clairement à l'écran.

Très plaisant à regarder (pour une fois, je ne m'ennuie pas devant un Nolan, c'est déjà ça) mais dommage que ça soit finalement aussi superficiel. L'opposition des deux magiciens fait office de démonstration théorique : d'un côté, le réalisme (y a un truc explicable et plausible) et de l'autre, le pur fantastique (quoique...) Ca reste tout de même solide, pas désagréable, et surtout, y a un casting qui fait plaisir (même si pas exploité à fond).

3/6

Juste une question qui me chiffonne un peu :

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J'ai trouvé ça assez décevant au vu des echos qu'il y a ici. Tout le début est assez pénible mais le film devient très sympa dans sa partie centrale. Les aller-retours sont bien fluides, la narration est prenante et l'histoire somme toute plutot intéressante: c'est rigolo ce monde des magiciens, des machineries, des trucs et astuces dans l'Angleterre fin XIX°. Et puis patatra arrive Nikola Tesla (y a-t-il une raison pour prendre ce personnage réel et littéralement salir sa mémoire?) et sa machine magique. Le film sombre dans le fantastique et dévoile hélas bien trop vite ses trucs. Le dénouement apparait donc bien long à partir de ce moment là pour révéler un film qui finalement manque de pas mal de choses...

Sinon, le casting a priori 3 étoiles ne sert pas à grand chose. Mention spéciale à Scarlett qui disparait littéralement du film.

Je suis assez d'accord, je mettrais un petit peu moins à Insomnia mais j'ai quand même bien aimé le film.
The Prestige a pour lui le soin apporté à sa construction et le fait de partir d'une situation un peu moins banale. Une rivalité professionnelle entre deux hommes de spectacle, c'est moins balisé qu'un super héros ou un flic traquant le tueur d'une ado. En entrant dans la salle de The Prestige, je me demandais ce que j'allais voir.


J'ai trouvé que ce perso de Tesla avait de la classe. Le côté obsessionnel aurait peut être été moins convaincant s'ils n'avaient pas choisi un génie ayant réellement existé. C'est une des choses que j'ai le plus appréciées dans le film, même si je conçois qu'elle puisse paraitre ridicule, vu les libertés prises avec un personnage historique.


§ ici

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Tennis de Table Bordeaux

pour moi c'est ca...et ca colle complemtemetn au fait de l'amour des femmes et tout ce qui va autour...

Formidable de bout en bout, un univers auquel j'adhère à 100%, des acteurs et une direction qui tue, une direction artistique au poil, un scénar avec juste ce qu'il faut de rebondissements (même si certains effectivement grillés plus tôt, chaque évenement retourne complètement le film, les persos, ce qu'on pouvait penser d'eux, etc.); Je rejoins Freak sur la parabole avec l'illusion et le cinéma de divertissement...
Un putain de bon film pour ma part... 5/6

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Netflix les gars, Netflix.

ENCHANTEMENT ET SORCELLERIE

Il faut réhabiliter Christopher Nolan. Souvent considéré comme un simple faiseur depuis le succès mérité du malin et culte Memento, le cinéaste anglais construit film après film une oeuvre d’une grande richesse thématique. Introspectif et classieux, Le Prestige est non seulement un divertissement de très haute volée mais aussi une passionnante réflexion sur le cinéma et justement les outils utilisés par un metteur en scène pour captiver son audience. Nul besoin d’être fin psychologue pour comprendre ce qui se joue dans le duel à la vie à la mort entre les deux magiciens en quête de gloire et de pouvoir. Le premier, Robert Angier (Hugh Jackman, nettement plus à l’aise que dans Scoop), est prêt à signer un pacte faustien avec le diable scientifique par vanité; le second, Alfred Borden (Christian Bale, intense), à un plus grand sacrifice encore, pour la beauté de l’art. Les deux versants du septième art sont ainsi mis en équation, le cinéma, art forain à l’origine, n’est finalement que la suite logique aux numéros de prestidigitation.


MAGIE NOIRE

Les trois actes des rivaux sont clairement exposés - la promesse, le revirement, le prestige – et peuvent parfaitement s’appliquer aux précédents films de Nolan, dotés de final twists renversants. Cet aspect théorique pourrait être rébarbatif si le réalisateur ne possédait pas un talent de conteur hors pair. Nolan s’amuse ainsi à brouiller les pistes, à multiplier les points de vue comme les strates temporelles. Il évite soigneusement tout manichéisme, n’incite jamais le spectateur à prendre parti pour l’un ou pour l’autre personnage, deux héros véritablement possédés, en proie à des obsessions peu avouables. Tout se duplique à l’infini pour les magiciens, les oiseaux, les femmes et les tours de passe-passe mais les pensées profondes de l’autre ami-ennemi restent un mystère jusqu’au "prestige", la solution du puzzle narratif et la clé de l’énigme, devant nos yeux depuis la première minute mais d’une grande cohérence avec le récit et son sens. L’élégance de la mise en scène et la richesse de la reconstitution sont autant d’atouts déployés par le film. En revanche, les personnages féminins, comme dans ses précédents longs métrages, sont négligés et réduits à de simples accessoires narratifs. Malgré ce manque, Le Prestige offre quelque chose de rare et précieux: un vrai tour de magie.

Ok donc c'était ça le "twist que tu grilles d'entrée". Ouais ouais enfin d'entrée non mais dès

Mais à la limite c'est pas vraiment un twist... ça se voit... je pense pas que Nolan veuille vraiment nous berner avec ça. Il nous le laisse savoir.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est ce que je tend à penser aussi...après, en conf, il dit justement qu'il n'a pas voulu tricher et qu'il a délibérément laissé des indices que certains verraient et d'autres non...
Effectivement, je pense pas que le film repose dessus...ça rend le film plus riche néanmoins mais c'est pas le twist qui te fait TOUT REEVALUER TRUC DE OUF ET TOUT...

Et sinon, ton avis?

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