Forum de FilmDeCulte

Comme d'hab, j'arrive après la guerre. Même avis que Batman Begins. C'est classe, intelligent, dense, ca parvient à être original sans faire du film labelisé auteur, c'est très maitrisé. C'est pensé et cohérent, et c'est aussi un peu le problème, une vision suffit, le film, malgré sa réelle intelligence, se révèle en entier la première fois. Ca empêche le film d'être un chef d'oeuvre, mais ca le place d'emblé dans la catégorie "excellent". Ca rend aussi le film relativement prévisible dans son intrigue - beaucoup moins dans sa narration.

Pour la machine SF, je trouve ca en plein dans l'esprit littéraire et artistique de l'époque de l'action du film et ca contribue beaucoup à l'originalité du film. Le film exploite les deux dimensions, à la fois réaliste et "SF XIXème", c'est une qualité.
Et puis l'absence de manichéisme et de "héros" est parfaitement intégré à la narration.
Quand à ce twist "de téléfilm"... c'est vraiment voir par le bout de la lorgnette. En tant que twist de cinéma, il est relativement classique, mais dans un film qui traite du double et de l'illusion, il est parfaitement justifié et ajoute une réelle richesse au film. La surprise est anecdotique quand le film est cohérent. Enfin d'autres en ont déjà parlé.

Ca fait du bien de voir des films comme ca, maitrisés, cohérents, qui parviennent à être différents sans partir en couille et sans en faire trop.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Au contraire, je trouve que le film est à revoir. En tout cas, c'est comme ça avec moi. Lors de la deuxième vision, j'ai pu me concentrer sur les secrets des deux personnages. Ya des moments ou j'ai meme faillit en verser une larme. Première vision : film très sympa. Deuxième : weshwesh dla bombe sa race !

Je sais pas, avec Batman Begins ca m'avait un peu refroidi sans pour autant remettre en cause mon jugement sur le film, j'avais juste eu l'impression que ca n'ajoutait rien, qu'on ne découvrait rien de plus. Là, je suis du même avis, je trouve ca excellent mais le film a le "défaut" de ses qualités, défaut qui n'en est pas un. Je trouve que tout est déroulé avec tellement de rigueur qu'à partir du moment où on est impliqué dans le film on parvient à saisir tout ce qui est en jeu, pas parce que tout est surexpliqué, mais simplement parce que c'est bien écrit. C'est très agréable. Certains diront que c'est trop didactique, mais pour moi c'est juste de la maitrise du récit et du matériau, ce qu'on devrait trouver dans tous les films et qui est finalement très rare.

Et pour ce qui est de verser la larme,

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2. Die.
3. Rot.

oui, le moment que tu cites en spoiler est superbe et résume tout le film.

Très bien parlé du film boys! Tout à fait ce que j'en pense et c'est pour moi un des films marquants de 2006, dans son écriture, sa mise en scène, ses acteurs, ses thèmes très proches de la littérature fantastique anglo-saxonne de l'époque (le film est très anglais... je sais plus l'époque exacte victorienne ou edwardienne... plus edwardienne je crois)... Moi ça me parle profondément, ça me parle d'ailleurs beaucoup plus que Batman Begins que j'adore, mais celui là, c'est... tellement plus en fait.

Je trouve certaines scènes entre eux-deux assez belles (celle que cite Mufti, quand ils se disent adieu), mais

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Vu très en retard.

Grosse déception, même si je n'en attendais rien. Techniquement, le film est plaisant à suivre, l'ambiance est là, le sujet est original, la narration maîtrisée. Mais au-delà de son scénario - et des clés du (des) mystère(s) du film digne(s) d'un banal épisode des Contes de la Crypte - c'est surtout la mise en scène de Nolan qui me laisse froid. Je trouve son travail totalement anodin et inintéressant, je retiens aucune idée, aucun plan. Mais ça ne date pas d'aujourd'hui, j'étais déjà très indifférent à la mise en scène de Memento (5/6), Insomnia (3/6) et Batman Begins (2/6). Et puis ces deux comédiens, Bale et Jackman, ne me font aucun effet. Ils ne jouent pas mal (quoique Bale est toujours aussi poussif), mais ils contribuent à la platitude de l'ensemble. Bowie et Caine sont bien. Voilà... je m'interroge vraiment sur ce cinéaste (auteur indéniable d'un point de vue écriture) et sur ses partisans. Tout est lisible, artificiel, mécanique. Rien de honteux ni de méprisable, mais quel ennui.

2/6

Ce que tu veux dire c'est qu'il est stylistiquement anonyme? aucune marque particulière? si c'est ça j'ai ressenti exactement la même chose. Ennui

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Ce n'est pas un manque de style, car je pense qu'il est possible de reconnaître son style d'un film à l'autre, ne serait-ce que par la photographie. C'est plutôt une absence de mise en scène sensique : un plan une idée, une idée par plan. C'est de la mise en image, classe, jamais laide, mais anecdotique.

Par la photographie? oui possible. Mais c'est exactement ce que tu dis que j'ai ressenti, un film élégent, une mise en scène classe, une parfaite envellope qui manque de puissance.

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Tout pareil... Parfois, je me sentais bien seul ici quand tout le monde délire sur Nolan...

Plus maintenant !!!

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Ce que j'adore et qui est super révélateur de ta personne sur ce forum, c'est qu'en lisant Z ou the black addiction, je sens juste l'opinion de personnes qui n'adhèrent pas au cinéma de Nolan, mais dès que c'est toi qui parle, ça donne "quand tout le monde délire sur Nolan".
Non, on délire pas, non.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Ben si.

Je n'ai vu The Prestige qu'il y a un mois et je trouve l'engoûment démesuré

C'est carré, l'histoire est correctement racontée, je ne dis pas, mais il n'y a rien de plus sinon un vague, mais alors vraiment pour faire plaisir, sur la représentation et plus particulièrement le cinéma

J'ai un peu l'impression d'être revenu à la sortie de Master & Commander que j'avais trouvé agréable tandis que nombre de personnes, diates cinéphiles, avaient rencontré Dieu

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There is no such thing in life as normal