Forum de FilmDeCulte

C'est effectivement d'une insondable stupidité : critiquer le film en regard de ce qu'il n'est pas - et que l'on aurait désiré qu'il fût (cf. le visage de Bane). Merveilleuse approche d'abruti.

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Arguing on the internet is like running in the Special Olympics. Even if you win, you're still retarded.

J'ai trouvé justement qu'il passait étonnamment beaucoup d'émotion dans le film, pour un film de ce genre.
C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai préféré le 3 aux 1 et 2.

Tu as raison, je pense que c'est techniquement incohérent.
C'est dommage parce que tout le reste du film, notamment avec la moto, le dépeçage d'avion etc... prend un soin énorme à être techniquement et physiquement plausible, et là, ils gachent tout sur cette erreur.

Pareil. Mais c'est vrai que d'habitude Nolan n'est pas à l'aise avec l'intime (une des raisons pour lesquelles je n’accroche pas à Inception).

Je crois que c'est l'épisode de cette trilogie que j'ai le moins apprécié... et je n'apprécie déjà pas énormément les deux premiers. Objectivement, je ne saurais dire si le film est meilleur ou pire... le fait est que c'est le troisième, qu'il est bâti sur un modèle formel et narratif très rigide et déjà bien éprouvé avec Begins et The Dark Knight, et qu'il y a forcément eu chez moi une lassitude exponentielle dû à la redite.

Tout ce qui me semblait être des défauts déjà palpables auparavant (mais plus ou moins impactant) m'ont cette fois-ci laissé dans un état d'attente passive, complètement extérieur à ce qui se jouait sur l'écran : le montage alterné des différents fils narratifs, sur-qualibré, vérouillé dans son rythme et ses variations jusqu'à mettre toute les séquences, intimistes, spéctaculaires, informatives, contemplatives, sur un même plan dramatique parfaitement plat, le tout en brouillant la perception temporelle du récit (toute ellipse y a même valeur avec un tel découpage). La musique monotone et omniprésente, en liant continu et généralement plaquée aux images sans faire corps avec elle, renforce encore plus cette impression de glisser d'une séquence à l'autre sans pouvoir jamais l’investir pleinement (je l'ai particulièrement ressenti pendant les séquences de Selina Kyle, dont l'intrigue se joue quand même pour un temps en périphérie de celle des autres). C'était déjà un défaut que j'avais cruellement ressenti durant l'épisode précédent... mais à l'époque, il y avait l'investissement d'Heath Ledger et la folie de son personnage pour insuffler ponctuellement un peu de bordel et de vie à tout ça. Là, ce n'est évidemment plus le cas malgré le jeu intriguant de Tom Hardy.

La mise en scène purement illustrative de Nolan mise tout sur la complexité en surface d'un entrelacs de péripéties d'abord éclatées qui feront sens à l'arrivée en retrouvant une place thématique longuement préparée, anticipée. C'est la "méthode" Nolan, la ligne thématique ostentatoire que l'on va d'abord faire exploser au quatre coins de l'intrigue, en puzzle, pour brouiller un peu les pistes, avant de tout ramener à sa juste place. C'est Memento à l'envers, quand la complexité narrative détournait longtemps du coeur thématique. Au bout de trois quatre films, toujours plus longs et densifiés en personnages (dont beaucoup apparaissent lors d'une séquence pour disparaître dans la suivante), en sous-intrigues, mais dans le même temps toujours plus avare en chair, en incarnation... j'avoue, je suis lassé.

Evidemment, il y a des idées, à commencer par la première de toute, à l'origine de cette saga, qui est de vouloir ancrer le mythe dans notre époque, par jeux de miroir et effets de résonance divers : topographiques, technologiques, politiques, etc. Mais tout cela reste pour moi à l'état de longue note d'intention qui cinématographiquement me laisse au final bien peu d'images fortes en tête. Un Joker pour l'épisode précédent, une introduction cash et virevoltante pour celui-ci... et c'est à peu près tout.

2,5/6

SPOILERS

Comme vous le savez je fais partie de ceux qui sur-adorent BATMAN BEGINS, et qui respectent énormément THE DARK KNIGHT pour sa démarche, sans pour autant y retrouver l'émotion et la diversité du premier.

Autant dire que pendant la première heure de RISES, j'étais à donf. Passée cette intro abusivement géniale de spectaculaire et d'incompréhensibilité, j'ai adoré me replonger "lentement" dans le monde de Gotham. Je ne trouve pas cette première heure confuse comme celle de TDK. Il se passe plein de choses, certes, mais y a une accroche émotionnelle, un truc "posé", qui ne bouge pas, en la personne de Wayne, qui fait que je rentre plus facilement dans l'intrigue. Dans TDK ça partait dans tous les sens, là Wayne nous prend par la main et on l'accompagne.

Ensuite il y a le retour du fantastique et de pas mal d'éléments de BEGINS, et ça, ça tue. Comme je le racontais aux autres hier, ce film a paradoxalement fait remonter THE DARK KNIGHT dans mon estime: je le voyais avant comme une suite qui voulait effacer le premier film, ou au moins le corriger (changement de décor de la ville, disparition du fantastique, de l'ocre...). Maintenant que Nolan a rééquilibré sa saga, je peux apprécier cet épisode central davantage. En ce sens ce 3e épisode représente un bon dosage des deux premiers.

Quint de AICN (qui est déçu par le film) avait fait une remarque l'autre jour en comparant RISES à deux autres troisième épisodes de saga célèbres: LE RETOUR DU JEDI et INDIANA JONES 3. Trois films selon lui qui reviennent aux méchants du premier (l'Etoile Noire / les Nazis / Ra's Al Ghul) en effacant quelque peu la noirceur de l'épisode central. J'ai trouvé ça intéressant.

Bref.
Le hic dans RISES c'est pour moi lorsque le siège de Gotham commence. Comme dans l'épisode des ferries dans TDK, je vois la démarche, je vois le sens, mais le côté trop symbolique du truc me sort du film, surtout que le fait d'étaler ce siège sur des mois et des mois me fait totalement décrocher: il manque une urgence, un vrai dilemme à trancher dans l'urgence, etc... Franchement je sais pas ce que le film aurait vraiment perdu à mettre en scène le début d'un siège, la mise en place des premiers tribunaux, et ensuite couper court à tout ça. Ensuite y a tous les trucs que je trouve abusés d'invraisemblance, comme tous ces flics qui vivent sous terre pendant cinq mois pour ensuite ressortir avec leurs uniformes et leurs bonnes bouilles... WTF ? Comme dans les ferries, c'est intéressant théoriquement, mais ça perd en crédibilité car trop étiré dans le temps...

Curieusement, et là je vais passer pour un incohérent, y a un autre truc qui est hyper théorique dans le film mais que par contre j'aime bien, et c'est l'épisode de la prison. C'est infiniment peu crédible, ça semble sorti d'une rêverie que Wayne aurait pu faire au début de BEGINS, mais justement, ça "aére" un peu le côté verrouillé que peut avoir Nolan, ça stimule l'imagination, l'imaginaire... et encore une fois ça renvoie à BEGINS, au Népal, etc, etc...
Et pour trancher le débat sur le retour brusque de Wayne à Gotham, c'est pas tant l'explication de comment il est revenu qui me manque (avion + Bat ?), mais plus une respiration, un moment humain où on le verrait vraiment découvrir la ville. Un petit truc. Là on le redécouvre en mode beau gosse sur une passerelle sans qu'on est vraiment vécu cette arrivée avec lui.

Je déteste l'épisode de la bombe, trop, trop, trop déjà vu, mais comme tout le monde j'adhère vachement à tout le final, et surtout la toute fin, qui envoie du lourd, avec ce dernier plan littéralement uplifting.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'AI TROP ENVIE DE LE REVOIIIIIIIR !!!

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Netflix les gars, Netflix.

IMAX deuxième moitié d’août, allez là.

Oui, franchement, c'est pas de la monomanie, c'est vraiment mieux.

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Y a de la place pour les jambes au Disney ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Exactement.

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N'écoutez pas Film Freak

Vu hier. Quelques défauts mais j'ai kiffé. Trop envie de le revoir, il me sort pas de la tête.
5/6

Sinon, j'ai pas bien compris ce que fait le masque de Bane.

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Elle lui injecte constamment un produit anti-douleur sans lequel il est incapable de fonctionner.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bien apprécié, mais quelques petites choses:



Sinon, les 2h47 passent comme un charme, et le film est vraiment bon. Pas le meilleur pour moi (Begins), mais quand même une rolls royce du divertissement.

5/6

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Rien à voir mais le Batman de 1966
Ced si tu veux voir des gens qui jouent super mal (et du nawak), n'hésite pas à te faire du mal pendant 1h45