Forum de FilmDeCulte

Oh comment c'est la honte d'apprécier un film porté par tous... T'as raison, divise par deux!

ben voyons.

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Ta gueule.

C'est pas moi qui fais des blocages hallucinants sur certains styles de mise en scène sous prétexte qu'un cinéphile doit être fait d'amour et de haine.

Mais arrête Tets... Il est totalement évident que l'influence principale d'Audiard est le cinéma américain des années 70, les premiers Scorsese, tout ça... Un Prophète renvoie d'ailleurs plus aux séries ricaines d'aujourd'hui (le scénariste cite The Wire je crois) que le cinéma QF des années 50...

Ouais sauf que je parle ni d'"influence", ni de "style" de mise en scène. Mais laissez tomber, oubliez moi...

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N'écoutez pas Film Freak

Mais quel est le rapport avec ce qu'a dit Tetsuo ?

Je vois ce qu'il veut dire et j'approuve certaines choses, même si je n'irais pas aussi loin que lui.

C'est toujours le problème avec Tetsuo, il prend des pistes d'analyse pas inintéressantes au premier abord, mais après, il radicalise tout comme un bourrin pour faire valoir la conception du cinéma qui serait la plus digne à ses yeux.

Rholala, c'est carrément n'importe quoi là. Oubliez-moi j'ai dit !

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C'est un peu la 157e fois que tu fais ça...tu débarques dans un topic où des gens apprécient un film, tu balances une sentence en une phrase, tu te casses sans expliquer et dès que quelqu'un essaie de comprendre/répondre/débattre, tu sors l'inévitable "ohlala vous comprenez jamais ce que je dis, moi je discute plus!" et tu pars.

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Oui, j'ai vachement balancé une sentence en une phrase là.

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tu parles de tout, arrête ton char. Tu plaques un discours sur quelque chose qui n'est pas aussi réductible à ça. La mise en scène d'Audiard, se situe plus dans un courant Michael Mann-série américaine avec caméra portée à l'épaule, travail sur la mise au point, qu'un certain classicisme glacé Nicole Garcia-Marc Esposito-Claude Miller qui font, là, beaucoup plus QF avec tous les préjugés que cela comporte.

Tu as commencé comme ça, oui.

J'ai commencé par une boutade destinée à Zad sans vraiment me rendre compte que ça allait être perçue comme de la provocation (provocation de ouf d'ailleur, truc de dingue kamikaze là !). Quand j'ai vu les réactions de Noony, Skip et Chow, et qu'ils étaient visiblement tous les trois ouverts au dialogue, je me suis dit que je leur devais en effet des explications. J'ai donc tenté de clarifier ce que j'entendais par QF. Pour moi c'est un terme qu'il faut redéfinir et mon analyse y rattache Audiard. Qu'on soit pas d'accord je le conçois très bien mais faut au moins faire l'effort de lire mes arguments avant de me répondre, quitte à me demander des clarifications si je suis pas assez compréhensible. Aucun intérêt sinon.
Et a aucun moment je n'ai parlé de mise en scène, d'ailleurs toi non plus là, puisque tu parles plutôt de mise en forme, de "réalisation" à la rigueur. Et la QF ce n'est pas du tout un truc qui se définie par un "style" précis de filmage. Esposito filmé façon Mann, ça reste du Esposito.

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Sauf que le terme de QF est méprisant dans ce qu'il contient idéologiquement. C'est facile de dire que tu ne suis pas la définition établie pour une nouvelle définition avec un terme méprisant. Audiard, il est un peu le seul sur son créneau, tu me parlerais du clinquant à la Olivier Marchal je comprendrais, avec le côté réactionnaire qui était déjà sous-entendu dans le terme QF, mais Audiard...


Au bûcher, Tetsuo, au bûcher...

Oui, y'a forcément un peu de mépris car Audiard, et c'est le propre de la QF, a avant tout une morale de professionnel, il met en avant ses "qualités" (très françaises). Pour moi c'est une vision bien limitée et poussiéreuse du cinéma (et du monde). Et oui, quelque part il rejoint un peu Marchal à ce niveau là. Audiard c'est du Olivier Marchal réussi et intelligent si on veut. Après, de là à dire que c'est réac, c'est un autre débat*...



* A ce propos la QF telle que l'a défini Truffaut n'était pas nécessairement réac, c'était même bien souvent des fictions anti-bourgeoises faites aussi bien par des gars d'extrême droite que des cocos...

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