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MessagePosté: 22 Sep 2010, 15:46 
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Arnotte a écrit:
oncletom a écrit:
Moi je suis avec Mufti. J'pense même qu'ils ont des grosses bagnoles pour transporter tout ce qu'il faut pour faire un pique nique avec la mère et le gosse (pinard, saucisson, etc...).

LOL


Re-lol.


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MessagePosté: 07 Juil 2011, 11:53 
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L'impertinent pertinent
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Le Blu Ray est magnifique, putain !! Je n'aurais pas cru à ce point...

Pas revu le film depuis le cinéma, et quel bonheur de le retrouver encore plus maousse que dans mon souvenir. C'est assez simple pour une fois : je ne vois AUCUN défaut. J'ai même redécouvert la sublime BO (les parties compo sont fortes, les chansons génialement choisies) et pas mal de petites gâteries oubliées (les iris, les sous-titres). Dans mon panthéon personnel avec L.627, Les Patriotes, La Haine et autre joyeusetés.

La construction reprise du Parrain trouve ici une nouvelle jeunesse dans l'exploration du monde carcéral. Le Parrain, dont d'ailleurs toutes les étapes sont respectées : il faut tuer un mec / sur une réplique, le pouvoir bascule / élimination de la concurrence / arrangement avec les ennemis de mes amis pour détruire mes faux amis / vengeance en masse / je gagne la famille et le pouvoir. Cette ossature est là, mais elle n'est jamais mécanique, exagérée, simplifiée, et Audiard vient toujours crédibiliser par son filmage la moindre scène casse-gueule, et donner du poids à chaque personnage, même le plus obscure des secondes rôles.

Un film magnifique.

6/6

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I think we're gonna need a helmet.


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MessagePosté: 07 Juil 2011, 11:59 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
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Z a écrit:
Pas revu le film depuis le cinéma, et quel bonheur de le retrouver encore plus maousse que dans mon souvenir. C'est assez simple pour une fois : je ne vois AUCUN défaut.

Un film magnifique.

6/6

Haha, pareil!! A la première vision en salle j'avais beaucoup aimé et tout, mais je pinaillais, il y avait quelques trucs que je ruminais encore.. Mais PAF, la deuxième vision sur DVD a été dingue: adhésion totale, et le 6/6 s'est imposé genre "mais pourquoi ça s'est pas passé comme ça la première fois??"

Film exceptionnel.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 15 Oct 2011, 22:04 
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Rattrapage...

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C'est pratique, en fait, de passer après un topic de 15 pages...

Art Core a écrit:
Je n'ai pas aimé la manière un peu discordantes avec laquelle Audiard semble vouloir s'échapper du récit balisé avec de petites touches un peu détonantes et "autres" (le trip avec les biches, l'aspect fantastique) sans jamais parvenir à le faire interagir avec la colonne vertébrale du film alors que dans se films précédents il avait atteint cette singularité là et c'est ce qui en faisait la force

C'est ce qui fait que je suis jamais vraiment rentré dedans non plus. Je suis moyen d'accord avec Mr. Chow :

Mr. Chow a écrit:
au niveau forme c'est de la caméra au corps devenu assez systématique, comme l'emploi de figures comme les iris, puis des tentatives d'envolées poétiques et sensualiste qui pour le coup deviennent vraiment surfaites voir cliché

... parce que le souci tient avant tout de leur parsemage dans le film. Effectivement, quand tu vois une scène avec le fantôme du taulard, ou une scène d'apprentissage de la lecture toute pure, s'insérer comme elle peuvent entre 20 minutes de Oz certes bien menées, avec un petit + lié au style Audiard, mais n'osant jamais (ou ne voulant jamais - il fait ce qu'il veut...) réellement bousculer les rails sur-codés du genre... Bah ces inserts deviennent de force un peu misérables. Ça relève de la peau de chagrin, de la valeur ajoutée, et ça ne leur réussit effectivement pas.

Mais en soi, ce sont des choses qu'il réussit toujours aussi bien. Le passage du meurtre dans la camionette, sur le visage de Rahim et la poussière des coups de feu, c'est juste magnifique - et quelques soient les clichés, le son qui disparaît après les coups de feu, qu'importe, c'est des choses qu'il réussit vraiment. Même l'iris Audiard (assez peu présent finalement ici, même si retrouvé souvent dans la façon d'éclairer), si c'est ses chaussons pour créer une approche mi-réaliste mi-onirique, ça me va très bien.

Ce qui m'emmerde, c'est qu'on sentait dans ses deux films précédents (rien vu de lui avant) un "film de la maturité" en devenir. Sur mes lèvres ou De battre mon cœur s'est arrêté avaient tendance à se livrer à de petites facilités, étaient déséquilibrés, mais le chemin qu'ils traçaient était vif et prometteur, notamment parce qu'il ne plieaient pas l'échine devant les codes du film de truand, mais qu'ils les utilisaient au contraire à leur fins. J'en veux pour preuve, dans ces deux films, le fait de ne pas capituler à une vision cynique et satisfaite de la noirceur du monde, de conserver un lyrisme, même si celui-ci peut-être naïf (je pense à la figure omniprésente de la mère dans De Battre, par exemple, qui réduisait en cendres toute la possible séduction des scènes de magouilles).

En regardant la fin de ce dernier film, boucle bouclée très contente d'elle-même et de sa démonstration, avec certes un certain panache, qui a capitulé sa personnalité tout comme le héros à définitivement tué son innocence, je trouve ça un peu triste. Parce que, et là j'en reviens à Tetsuo et au débat de fou qu'il a lancé sans le vouloir :

Tetsuo a écrit:
c'est avant tout une somme de qualité : réalisation soutenue+direction d'acteur pointilleuse+dialogues bien écrits+photo travaillée etc...

Audiard en arrive à n'être plus que ça. Que ce soit de la qualité française ou pas, je n'en sais rien... Tetsuo, il semble me souvenir que tu foutais Clouzot dans la qualité française, et si c'est le cas et bien je suis partisan. Mais il est vrai que j'ai un peu l'impression de voir une machine talentueuse à l’œuvre (ne serait-ce que narrativement : sans doute aidé par l'alignement de micro-scènes qui donnent des ailes au récit, on ne s'ennuie jamais). Mais où sont les risques ? Où est-ce que le film tente réellement d'aller plus haut que ce qu'il sait (très bien) faire ? On ne peut pas gueuler contre Audiard, car, comme le résume très bien Marlo :

Marlo a écrit:
La vraie chance d'Audiard c'est qu'il n'a aucune concurrence valable aujourd'hui.

C'est clair et net. Comment gueuler quand on sait qu'en touchant au polar, il peut sortir quelque chose d'aussi haute tenue ? Tu tapes sur Audiard, tu n'as plus un seul vrai cinéaste français capable de toucher un public aussi large, d'imprimer sa personnalité tout en ayant conscience des conditions pour rester accessible (la gestion d'un rythme soutenu, par exemple). Mais dans son parcours de réalisateur, je ne vois pas d'autre défi ici que l'ampleur de la production, peut-être l’accomplissement d'un scénario mieux tenu, aussi. En tant que réalisateur, il ne fait que checker son talent en bouffant à tous les râteliers (les intertitres...) : ça a valeur de surplace.


J'y repense à cette question de qualité française... J'ai toujours dans l'idée qu'une cinématographie dans son âge d'or, ou du moins en bonne forme, tient quasiment autant à la présence de grands cinéastes qu'à un très bon niveau moyen. Tu prends le ciné classique hollywoodien, n'importe quel film de série B, il a quelque chose de motivant à proposer. Si le cinéma français était en bonne forme (et non, Léo, cela ne se calcule pas au nombre de films que le CNC produit par an...), Un prophète serait le haut du panier d'une manne de bons films. En l’occurrence, à notre époque, il n'est ni bon, ni mauvais : il est juste tout seul.

Voilà, merci d'avoir écrit ma critique à ma place, j'avais la flemme.


Dernière édition par Tom le 08 Oct 2012, 15:57, édité 1 fois.

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MessagePosté: 16 Oct 2011, 09:51 
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Schtroumpf sodomite
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Tom a écrit:
Tetsuo a écrit:
c'est avant tout une somme de qualité : réalisation soutenue+direction d'acteur pointilleuse+dialogues bien écrits+photo travaillée etc...

Audiard en arrive à n'être plus que ça. Que ce soit de la qualité française ou pas, je n'en sais rien... Tetsuo, il semble me souvenir que tu foutais Clouzot dans la qualité française, et si c'est le cas et bien je suis partisan. Mais il est vrai que j'ai un peu l'impression de voir une machine talentueuse à l’œuvre (ne serait-ce que narrativement : sans doute aidé par l'alignement de micro-scènes qui donnent des ailes au récit, on ne s'ennuie jamais). Mais où sont les risques ? Où est-ce que le film tente réellement d'aller plus haut que ce qu'il sait (très bien) faire ?


En l'occurrence c'est la bande des Cahiers qui incluait Clouzot, qui ont même défini ce qu'est la QF à partir, notamment, des films de Clouzot. J'aime bien Clouzot aussi, mais c'est un cinéma qui a ses limites.
Je connais un peu mieux la QF aujourd'hui qu'à l'époque, et je ne sais pas si je peux affirmer aussi radicalement qu'Audiard incarne la nouvelle QF du XXIème siècle. Ce qui est sûr, c'est qu'il a hérité de son savoir-faire... et des limites de celui-ci.

Citation:
On ne peut pas gueuler contre Audiard, car, comme le résume très bien Marlo :

Marlo a écrit:
La vraie chance d'Audiard c'est qu'il n'a aucune concurrence valable aujourd'hui.

C'est clair et net. Comment gueuler quand on sait qu'en touchant au polar, il peut sortir quelque chose d'aussi haute tenue ? Tu tapes sur Audiard, tu n'as plus un seul vrai cinéaste français capable de toucher un public aussi large, d'imprimer sa personnalité tout en ayant conscience des conditions pour rester accessible (la gestion d'un rythme soutenu, par exemple). Mais dans son parcours de réalisateur, je ne vois pas d'autre défi ici que l'ampleur de la production, peut-être l’accomplissement d'un scénario mieux tenu, aussi. En tant que réalisateur, il ne fait que checker son talent en bouffant à tous les râteliers (les intertitres...) : ça a valeur de surplace.

J'y repense à cette question de qualité française... J'ai toujours dans l'idée qu'une cinématographie dans son âge d'or, ou du moins en bonne forme, tient quasiment autant à la présence de grands cinéastes qu'à un très bon niveau moyen. Tu prends le ciné classique hollywoodien, n'importe quel film de série B, il a quelque chose de motivant à proposer. Si le cinéma français était en bonne forme (et non, Léo, cela ne se calcule pas au nombre de films que le CNC produit par an...), Un prophète serait le haut du panier d'une manne de bons films. En l’occurrence, à notre époque, il n'est ni bon, ni mauvais : il est juste tout le seul.


C'est un peu le soucis. Et ça devient carrément paradoxal. Quelque part, Audiard incarne un système et une vision du cinéma qui m'emmerde et contre laquelle je devrais protester. Mais le fait est, d'une part, qu'il est largement au-dessus des autres (c'est même pas envisageable de le comparer à Marchal). Et d'autre part, les alternatives à ce cinéma là, aujourd'hui en France, c'est essentiellement des trucs style Honoré, Hansen-Love & co, soit un cinéma centré sur son petit monde, indifférent à tout ce qui ne le concerne pas - tout ce que je déteste en somme.
C'est comme si, dans les années 50, y'avait eu que Clouzot en fait. *

Citation:
Voilà, merci d'avoir écrit ma critique à ma place, j'avais la flemme.


lol, merci de tenter de maintenir en vie ce forum.


*Je précise qu'on parle de manière globale, hein, je vois déjà venir les défenseurs du CNC s'insurger et nous citer en exemple des exceptions qui confirment la règle.

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MessagePosté: 17 Oct 2011, 13:07 
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MessagePosté: 17 Oct 2011, 13:30 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
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Je pense qu'il y a moy.

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MessagePosté: 17 Oct 2011, 17:35 
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:?:

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MessagePosté: 20 Oct 2011, 19:51 
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Ouais, enfin : "Si l’on oublie que les acteurs sont aussi indigestes que le son – garants de la nouvelle qualité française, du mépris de la technologie au profit de la nature, de la quête d’authenticité –," : ils ne savent manifestement pas du tout ce qu'est la QF à la base, donc bon.
Le truc, c'est pas de dire qu'un film est bien ou pas bien parce que c'est QF ou pas, mais de voir de quelle filiation il est issu. Je dis pas qu'Audiard c'est de la merde parce que c'est QF, mais que je vois dans ses films les mêmes limites que chez ses derniers, que pour moi ça ne décolle pas parce que sa conception du cinéma me semble venir d'une tradition un peu trop lourde et datée du cinéma français. Ce qui, en soi, n'est pas si gênant que ça et n'a pas tellement d'importance, c'est juste qu'on en parle, quoi. Après, si ça fait de nous des caricatures d'étudiants en cinoche, tant pis.
Critique très antipathique sinon.

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MessagePosté: 21 Oct 2011, 17:05 
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Tetsuo a écrit:
Je dis pas qu'Audiard c'est de la merde parce que c'est QF, mais que je vois dans ses films les mêmes limites que chez ses derniers, que pour moi ça ne décolle pas parce que sa conception du cinéma me semble venir d'une tradition un peu trop lourde et datée du cinéma français. Ce qui, en soi, n'est pas si gênant que ça et n'a pas tellement d'importance, c'est juste qu'on en parle, quoi.


Je te comprends pas. C'est toi qui soulèves le problème, l'identifiant comme la cause principale de ton goût modéré pour le film, et après tu dis que ça n'a pas d'importance... :?:


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MessagePosté: 21 Oct 2011, 20:39 
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Non, je ne pense pas que le film soit mauvais à cause de ça (je pense pas qu'il soit mauvais tout court d'ailleurs), je dis simplement que ça limite sa porté (et mon intérêt pour lui). Mais je n'ai rien dit sur le film en soit. Je serai un bien piètre cinéphile si je me contentais de rejeter un film simplement parce qu'il tient de la QF. Certains films typiquement QF sont très bons.

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MessagePosté: 21 Oct 2011, 22:16 
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Je vois plus une filiation avec Melville qu'avec Clouzot, quand même, non ? Je pense que de toute façon, le cinéma d'Audiard répond plus aux normes américaines des années 70 - Tahar Rahim fait son Pacino dans le film d'ailleurs - qu'au cinéma français, à mon humble avis.

Par contre, Dumont, Qualité française, ils ont fumé quelque chose ?

je reprend la page wikipedia - plus simple...

donc la qualité française pré-Nouvelle Vague, ce sont des stars françaises, des sujets fédérateurs, des adaptations du patrimoine, cinéma de studio et scénaristes qualifiés, ainsi que les films en costume. Je ne vois pas trop Audiard là dedans, plutôt les trucs atroces genre Elle s'appelait Sarah, ce genre de truc. Mais encore moins Dumont...


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MessagePosté: 21 Oct 2011, 22:39 
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Schtroumpf sodomite
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C'est un peu plus que ça la quand même. Ca regroupe aussi une certaine vision du monde, un peu glauque et torve. Une fausse humilité d'artisan et une autosatisfaction de professionnel de la profession, fière de son savoir faire et de sa technique. Mais encore une fois, je tempère ce que j'ai pu dire au moment de la sortie du film, c'est pas de la QF. Mais il y a une filiation. Le polar hollywoodien des années 70, y'a de ça oui (c'est pas tellement mieux que la QF d'ailleurs). Melville, je sais pas trop par contre. On est loin des jeux d'acteurs un peu éteint et monocorde et des histoires de code d'honneur désabusé de son cinéma.

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MessagePosté: 22 Oct 2011, 11:01 
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Antichrist
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Pour la filiation avec Melville, je pensais plus à la "virilité", quelque chose de sérieux et de très masculin.

Sinon Audiard adore Nicolas Winding Refn, ce qui n'est pas surprenant.


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MessagePosté: 16 Mai 2016, 09:44 
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Relativement déçu après avoir vu le film, définitivement déçu quelques jours après. L'impression qu'Audiard ne s'attache finalement aucunement à ses personnages mais qu'uniquement à ce qu'ils représentent, ce qui se traduit en une galerie de caricatures sans âme. Tom en a parlé beaucoup mieux que je ne saurais le faire, mais les scénettes fantastiques dispatchées toutes les 30 minutes n'apportent ni ne génèrent l'atmosphère attendue, ce qui ne les rends au final qu'assez ridicules.

J'avais beaucoup plus apprécié De battre mon cœur s'est arrêté ou Regarde les hommes tomber (Un prophète reprend d'ailleurs cette relation entre le jeune novice et son mentor), parce que les personnages y sont beaucoup plus humains. Sur le coup j'ai été assez stupéfait par le jeu de Tahar Rahim, mais rétrospectivement je ne suis finalement plus si impressionné que ça. Duris et Kassovitz dans des rôles finalement assez proches de celui-ci me laissent un souvenir beaucoup plus fort.


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