Forum de FilmDeCulte

Dix ans après L'Homme est une femme comme les autres, Simon, devenu un grand musicien de notoriété internationale, voit débarquer sa mère, son ex-femme et son fils de 10 ans qu'il n'a jamais vu. Sans compter qu'il doit gérer deux histoires d'amour, avec un professeur de philo et un travesti algérois extraverti un peu envahissant.

Ca m'a démangé dès les dix premières secondes, mais je ne me suis barré qu'à la moitié.

Je me rappelle avoir vu le premier à l'époque où je voyais encore les films au Pathé Belle Epine et j'en avais gardé un plutôt bon souvenir, mais presque rien à part la fameuse scène de l'affiche.

Quasi douze ans après, le film n'est plus financé par TF1 mais par Arte (qui a aussi mise des billes dans le 99 francs de Kounen) dans un style DV qui rappelle la gerbe boulevardière de L'âge d'homme maintenant ou jamais, Max Boublil a remplacé Gad Elmaleh, et la barbe blanche de De Caunes son cul de cycliste. L'humour juif assez attendu à base de bandes de Gaza et de mère matronne envahissante (Judith Magre), marié à des personnages gay joué par des hétéros qui surjouent la préciosité *d'ailleurs passons sur la FOLLE histoire du titre alors que ce que j'en ai vu les personnages ont l'air de carburer au Xanax*, et cette inimitable manière de De Caunes de jouer de la clarinette comme s'il s'était lancé dans la danse de Rabbi Jacob, consternent particulièrement, même si Zilbermann me paraît plus sincère et investi dans sa tâche qu'un Aghion.
-/6

Sinon c'est filmé en pleine goutte d'or, et il y a une scène dans un sauna où j'allais quand j'étais plus jeune, le Riad, rue des Pyrénées. Et c'est assez folklo de voir soudain le lieu aussi bien éclairé, comme si tous les baisodromes parisiens étaient exposés plein sud.