Forum de FilmDeCulte

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*foule en délire*

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Et oui, Barney Stinson en uniforme nazi, une des raisons de revoir le film la semaine prochaine à Paris !

http://www.youtube.com/watch?v=Vmr5ik1FvHc&feature=related

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Voici un résumé du débat du 3 février. La discussion autour de Starship Troopers a duré 1h05 !
http://www.angesdechus.latoileasso.fr/seance-5-starship-troopers/?9a3630275c8c3c55d8226b97e27ea243=9b5d59517d0f31e7af5df5c86e00bc60

Je ne crois pas que le mot réversible convienne à ce que ce texte tente de définir du film.
Un objet réversible (comme une pièce de monnaie) ne peut se voir que d'un côté à la fois.
Ce que vous expliquez c'est "qu’il ne faut prendre Starship Troopers ni au premier degré ni au second degré, mais à tous les degrés en même temps."
On a là quelque chose de plutôt "quantique" où la pièce de monnaie serait à la fois côté pile et côté face...

Quand bien même ce mot soit juste ou non, je ne crois pas que Starship Troopers puisse être compris autrement qu'au second degré (et ce n'est pas parce que quelques gugus ont mal compris le film à une époque que cela prouve quoique ce soit).
Certes, il est impossible d'apprécier l'ironie de ce film sans en comprendre le premier degré mais c'est justement le propre du second degré que de se définir par rapport à cette première lecture.


Et je crois que dans ce débat a été évincé un peu trop rapidement la violence. Elle définit tout le film à elle-seule

Je viens de le revoir, c'est toujours aussi bonnard.
Violent, jouissif, outrancier, encore plus satirique que Robocop (les pubs, la propagande, l'endoctrinement de personnes de plus en plus jeunes, la tenue nazi de Stinson) et arrivant également à être un excellent divertissement dans les scènes d'actions gores.
Les effets spéciaux ont globalement bien vieillis, que ce soit les arachnides ou les vaisseaux spatiaux.

6/6

Et donc presque 20 ans plus tard je le rattrape enfin. Merci la grippe. Là ça va mieux mais suis encore sous certif médical, mon premier en dix ans de vie active. Bref.

Comme le dit Ozy moi aussi j'hallucine de l'existence de ce film en fait... Un film de guerre à fond la caisse dans le second degré, super gore... Dire que c'est sorti comme un blockbuster normal... Sans parler de tous ces gens qui l'ont sans doute apprécié au premier degré...
Et durant tout le film je me suis demandé si Paul Verhoeven était le seul à savoir ce qu'il recontait... Plus sérieusement, Casper van Dien et Denise Richards (parfaitement castés en Ken et Barbie) avaient-ils conscience du second degré? C'est fascinant.

Pourtant le film est sans équivoque: du début à la fin, de la capsule promo qui ouvre le film à celle qui le finit, on est dans un délire total.
Et j'ai du mal à concevoir qu'on puisse passer à côté de ça, de lire le film au premier degré, et particulièrement les journalistes, ceux qui sont censés suivre l'histoire du cinéma, penser au cinéma, son esthétique, sa sociologie...

Après, on peut trouver le film pénible ou lourdingue (perso je trouve le film trop long et sans la couche du second degré c'est juste inintéressant), mais il faut être con ou de mauvaise fois pour ne pas le voir.

Bref... Content de l'avoir vu, d'enfin comprendre ce que c'était ce film. Malgré mes réserves (longueurs, surtout) je me suis bien marré et j'ai juste halluciné de l'existence même (son projet) de ce film, et j'ai comme l'impression de beaucoup d'américains n'ont pas encore saisi la vraie nature du film... J'entends le rire grinçant de ce bon vieux Paul d'ici!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne pense pas que tu puisses faire un tel film sans que les acteurs soient au moins dans le même délire. Je pense que le problème vient plutôt quand il faut le vendre aux différent producteurs et studios.

Il y a une bonne anecdote à ce propos dans The Story of Film: An Odyssey. Le scénariste explique qu’après Robocop Verhoeven voulait faire un film sur la jeunesse allemande (aveuglée) pendant la montée en puissance du nazisme. il lui aurait répondu qu'à Hollywood c’était impossible. 10 ans plus tard il rappelle Verhoeven pour lui dire qu'il y aurait peut être moyen de le faire en en faisant in film de SF...

Je l'ai pas vu depuis une éternité... Je vais me le refaire putain.

Revu il y a une semaine et je ne comprends toujours pas comment on peut y voir une apologie du fascisme.
Rien que la scène de cours au début est hilarante.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Confirmation que c'est un chef d'oeuvre.

Rien que les uniformes, non mais sans déconner... A se demander comment ce film peut exister.

J'aime bien tous ceux qui me tannent le cul depuis des années pour que je le mate et maintenant que c'est fait (et apprécié en plus) ya plus personne pour en parler!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Et bah moi ça m'a donné envie de revoir Robocop, dont je n'ai quasiment aucun souvenir.

Robocop c'est moins fort mais assez brillant comme série B.
J'adore la fin sauvage et plein d'humour.