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MessagePosté: 11 Déc 2007, 17:25 
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Une page de topic pour rien à cause de ces conneries. :roll:

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MessagePosté: 11 Déc 2007, 17:42 
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Oberkampf Führer
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Pas besoin d'attendre le DVD, la première fois c'est elle, plan sur Joaquin, on revient sur la fille, et c'est une autre actrice.

J'ai vu le film dimanche.


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MessagePosté: 11 Déc 2007, 18:11 
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Oberkampf Führer
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Léo a écrit:
Ozy, t'es relou, là.


Hihihi !


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MessagePosté: 11 Déc 2007, 18:56 
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J'ai quand même l'impression que c'est Joaquin Phoenix qui rattrappe son destin et pas le contraire. Et qu'il prend une forme de revanche sur sa famille, aussi.

Il leur tourne le dos quand ils réclament son aide et quand ils lui disent finalement de se protéger, il choisit d'y aller à fond.
Il y a aussi une rivalité avec son frère qui atteint son apogée à la fin : il deviendra un meilleur flic que lui.
C'est plutôt ça qu'il n'a pas réussi à régler, il dépasse les modèles mais ne sait pas encore s'en affranchir.


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MessagePosté: 11 Déc 2007, 20:24 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Ozymandias a écrit:
Pas besoin d'attendre le DVD, la première fois c'est elle, plan sur Joaquin, on revient sur la fille, et c'est une autre actrice.

J'ai vu le film dimanche.

Je confirme.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 11 Déc 2007, 21:19 
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Arnotte a écrit:
Ozymandias a écrit:
Pas besoin d'attendre le DVD, la première fois c'est elle, plan sur Joaquin, on revient sur la fille, et c'est une autre actrice.

J'ai vu le film dimanche.

Je confirme.


Pareil.

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MessagePosté: 17 Déc 2007, 01:56 
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Tout d'accord TBA! Sans aller aussi loin dans l'analyse (parceque je ne sais pas le faire! merci d'ailleurs), le film dégage vraiment un sentiment de fatalisme et passé la première demi heure d'installation, chaque scène est prévisible à l'avance. C'est voulu, c'est déprimant et je trouve ca génial.
La scène dans l'hôtel juste avant la course poursuite en voiture en est le meilleur exemple. On nous le dis mille fois qu'il va se faire buter (les flics sont sans doute retardés par la pluie, le dealer s'est évadé, "Il faut vite partir" mais on prends bien le temps de faire ses bagages, "tiens! c'est normal qu'il manque une voiture?"). Ca étire au maximum la mise à mort du pere
, et la scène (le film) en devient vraiment "insoutenable" (super tendu quoi).

oeil-de-lynx a écrit:
Il y a aussi une rivalité avec son frère qui atteint son apogée à la fin : il deviendra un meilleur flic que lui.

Je suis pas tout à fait d'accord avec ca. Quand son frère lui dis qu'il arrête, je vois une vraie sincérité dans sa déception, je pense qu'il est passé outre la victoire sur son frère. (Pour moi ca serait plus la scène des herbes hautes quand il prend en charge, seul, l'arrestation du dealer pendant que son frère va se reposer dans la bagnole)
D'où le fait qu'il soit complètement perdu, déboussolé, nostalgique et qu'il croit voire Eva Mendes.
La fin est clairement déprimante.


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MessagePosté: 26 Déc 2007, 23:37 
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Voilà, j'ai dû changer mon top 15.

C'est pas les premières paroles du film mais presque, Joaquin Phoenix dit à la femme qu'il aime "je suis le plus heureux des homme, je pourrais mourir maintenant".
Tout de suite on se dit que quand ça commence comme ça, ça peut que se gâter pour lui. Un peu plus tard, il embrasse sa copine pendant que l'eglise sonne 23h00. Elle sonne le glas.
J'ai vu ça comme une tragédie antique, où tout est joué d'avance pour le personnage principal, des forces superieures président à sa destinée, et au milieu de sentiments comme la culpabilité, la colère, le désir de vengeance et celui d'être le bon fils, Joaquin n'a jamais vraiment le choix.

C'est filmé avec la distance qu'il convient, tantôt au plus près (la belle scène de poursuite donc) tantôt avec une objectivité froide face au drame qui se noue (quand on le prend en photo en uniforme, sur fond rouge sang). Bobby perd sa liberté, son identité, son amour, il ne peut plus que se rappeler furtivement son bonheur passé. J'ai suivi le film en me disant tout le long "c'est terrible", et ça m'arrive peu ces dernières années.

5/6

Un mot aussi sur la question de la police et du héros. Je trouve plutôt rare qu'un film situe son action dans le milieu de la police sans jamais se poser des questions de morale ou de société. Les flics ne sont jamais montrés comme étant une composante de la société, chargés de protéger le citoyen, la loi et tout ça. C'est juste un clan en guerre avec un autre clan, deux familles et bobby doit choisir son camp.
Du coup, pas de héros non plus, parce qu'il n'y a pas de valeur derriere l'uniforme de police. Lorsqu'il sort des roseaux, c'est moins un héros qu'un type qui vient de boucler son destin, avec musique dramatique et tonnerre qui gronde (les beaux jours sont derrières lui).
Je trouve ce point de vue sur la police, décrite principalement comme un organisme qui ingère un corps étranger, en dehors des questions politiques (ça ne veut pas dire que la politique est absente du film) assez remarquable.

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Pré Carré


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MessagePosté: 26 Déc 2007, 23:39 
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jiko a écrit:

Un mot aussi sur la question de la police et du héros. Je trouve plutôt rare qu'un film situe son action dans le milieu de la police sans jamais se poser des questions de morale ou de société. Les flics ne sont jamais montrés comme étant une composante de la société, chargés de protéger le citoyen, la loi et tout ça. C'est juste un clan en guerre avec un autre clan, deux familles et bobby doit choisir son camp.


y'a ce truc, assez fort je trouve,
quand Phoenix a sa plaque et qu'il dit (en gros) : "Maintenant je suis flic, je peux faire ce que je veux"...

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MessagePosté: 26 Déc 2007, 23:44 
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Zad a écrit:

y'a ce truc, assez fort je trouve,
quand Phoenix a sa plaque et qu'il dit (en gros) : "Maintenant je suis flic, je peux faire ce que je veux"...


C'est vrai, mais j'ai surtout eu l'impression qu'il avait choisi son camp, et que du coup il pouvait désormais se lacher.
C'est marrant, mais je l'ai pas specialement senti comme une critique de la police, à la limite, le coup du charbon est plus frappant, même si là encore c'est au niveau de la tension entre les deux frères que ça se joue principalement

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Pré Carré


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MessagePosté: 29 Déc 2007, 22:32 
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On en a déjà beaucoup parlé, mon avis est un peu partout...

Juste souligner la musique de Kilar, qui déchire tout.

Et de dire que la scène de poursuite en caisse est la plus forte scène de l'année, pour moi. C'est immense une scène comme ça.

ET de dire que depuis le mois de Mai, j'espérais qu'un film vienne se frotter à Zodiac sur le trône. Je me disais que j'étais malade, que mon amour du film me faisait rabaisser inconsciemment tous les films de cette année. Et non. Et ça me fait plaisir.

6/6

Le film mérite sa place tout en haut du podium FDC (vu ses notes, il devrait être sur un fauteuil)


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MessagePosté: 31 Jan 2008, 21:33 
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C'est marrant (et un peu chiant) parce qu'à vous lire je me dis que je suis passée à côté de plein de choses! Du coup, je l'ai "restauré" sur mon pc pour le revoir à l'occase.
En tout cas, j'ai aimé, j'étais vraiment prise dans le film la plupart du temps par contre comme certains l'ont dit j'ai trouvé la scène dans les blés vraiment decevante. On crée une vraie attente et finalement il ne se passe rien, limite il tue le mec trop facilement, je n'ai pas aimé. Presque j'ai préféré le vieux russe qui lui dit qu'il ne savait pas que ça tomberait sur sa famille.

Après ce qui me gêne dans ce genre de films c'est les clichés. On sait d'avance qu'il y aura un vendu, un gentil qui mourra, etc., et chaque fois, ça ne râte pas. Je misais juste plus sur Eva Mendès dans l'un des deux rôles mais bon...

Donc ma note (arf j'aime pas cette exercice), je dirais 5/6. J'hésite presque avec 4.5 mais si je l'avais vu au ciné je ne me poserais sûrement pas la question donc 5 ça ira!

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MessagePosté: 31 Jan 2008, 22:13 
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Je trouve justement fascinant que le film parvienne a garder une tension quasi permanente alors que chaque spectateur se doute de chacune des étapes du récit

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MessagePosté: 31 Jan 2008, 22:17 
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Delph a écrit:
Après ce qui me gêne dans ce genre de films c'est les clichés. On sait d'avance qu'il y aura un vendu, un gentil qui mourra, etc., et chaque fois, ça ne râte pas.

Y'a le coup de feu raté, justement. J'ai cru que Wahlberg était mort et ça m'a permis de rentrer un peu dans le film. Mais quand il revient, j'ai fini par décrocher définitivement... Enfin, ça permet une réconciliation face à face à la fin, ce qui évite le gros cliché du type qui parle à une tombe. A ce stade de ma réflexion, je me rends compte à quel point ce film m'a inintéressé :shock:.


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MessagePosté: 31 Jan 2008, 22:22 
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Delph, oncletom, je retire les bienvenus que je vous ai adressé dans vos topic respectif.
:evil:
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