Forum de FilmDeCulte

Bon on va dire qu'ils ont tout les deux gagnés...

Non disons que Landa est surtout le seul à rencontrer chaque groupe de personnage, le perso de Mélanie Laurent, ne rencontre jamais directement les Basterds par exemple... Landa, c'est vraiment le pivot de toute l'intrigue, c'est lui qui ouvre et ferme le film...

T'façon Tarantino en VF c'est juste pas possible. Pulp Fiction en VF c'est... je sais pas.. inhumain.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oh très sincèrement, les VF des Reservoir Dogs et Pulp Fiction sont parmi les meilleures que j'ai vu post-80s.
Très très correctes. Une nuit en enfer aussi.

Par contre, Jackie Brown, ça commence à chier (De Niro même pas doublé par son Jacques Frantz habituel) même si je me rappelle de quelques libertés sympa dans le dialogue (genre Jackie qui veut fumer, le flic lui dit de demander l'autorisation, elle : "puis-je fumer?" et lui : "non tu puis-je pas").

Les suivants, je les ai pas maté en VF.

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Bon en même temps j'ai pas tenu 15 min donc tu peux mieux juger que moi..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

argl, ça va plus du tout cet accent français propret et puis alors bonjour les spoilers !

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Janet

Gros kiffage (je m'étais fait chier devant Death Proof), et même si Tarantino abuse encore de scènes "on s'assoit autour d'une table et on discute", la tension très palpable (surtout pour 2 d'entre elles) permet de bien faire passer tout ça. Un film bien rempli, je n'ai pas vu le temps passer, j'aime beaucoup les jeux avec les langues, les petits détails à la Tarantino (comme "l'étoile de shérif" de Raine), les persos et acteurs passent tous bien (mais j'ai trouvé Mélanie Laurent inégale), beaucoup d'humour et fin énorme, 5,5/6

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Janet

Énormément de choses, oui. Il apprécie par exemple Les Visiteurs (on est loin de l'image de gros prétentieux qui n'aime rien, quand même).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Bon... Je me suis fait un peu chier, quand même. Des tunnels de dialogues monstrueusement longs, dans lesquels Tarantino se regarde écrire, un chapitrage peu justifié, le manque de scènes d'anthologie, le sacrifice pur et simple de certains personnages (concrètement, les Basterds servent pas à grand chose)... Il y a quelques beaux restes, mais Tarantino revient à ses pires travers, ceux de Pulp Fiction (les dialogues longs et inutiles, certains personnages qui n'existent pas), ceux de True Romance (quelqu'un plus haut parlait de dialogues qui durent pour se terminer systématiquement par une tuerie - c'est un peu ça ici et ce n'est QUE ça dans True Romance). Je retiens le regard d'Eli Roth (qui pourtant ne joue pas très bien, mais il y a une vraie émotion dans son regard), la première scène (enfin, surtout le contraste entre le fermier et le nazi trop bavard), et un nombre incalculable de détails réjouissants (les scalps, Pitt qui parle italien, les gros plans sur les pieds, etc.). Ça sauve le film mais ne m'empêche pas de trouver le temps super long. Ce qui m'ennuie le plus, c'est cette impression d'être en face d'un film incroyablement prétentieux, dans lequel un cinéaste est tellement sûr de lui qu'il se permet tout et n'importe quoi : ben non, Quentin, il ne suffit pas d'"oser" faire un dialogue trop long dans une taverne pour que ce dialogue devienne subitement bon et utile. Au moins, dans la scène d'ouverture, le fermier tremble, pleure, il vit.
3/6, une seconde vision dans quelques mois me fera peut être changer d'avis (enfin, pour Pulp, chaque vision a été plus chiante que la précédente).

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Moi je me souviens dans les cahiers quand il disait que Les rois du Désert était un film dégueulasse. Aussi souvenir qu'il disait qu'à choisir, il préférait voir une merde américaine qu'une merde française, c'était mieux fait dans l'ensemble...

Je n'ai pas souvenir de cette interview. Mais disons qu'il est comme tout le monde, il aime certains films et en déteste d'autres. J'ai un peu de mal à cerner ses goûts mais je suis à chaque fois assez surpris quand il défend (assez mollement, je dois le reconnaître ; pour Les Visiteurs, il avait dit que c'était plutôt sympa et "honorable") certains films très grand public. Il avait détesté La Vie est belle, et trouvé que Schindler's list passait un peu à côté de son sujet (un truc dans le genre) à cause du noir et blanc.

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Sur Schindler il disait bien pire que ça...
Pour tous ceux qui ne le connaissent pas bien, je trouve par contre assez limité de s'arrêter à quelques commentaires qu'il a pu faire sur tel ou tel film. Godard a un goût très prononcé pour la provocation mais toujours soutenu par une profonde reflexion sur le monde, c'est pas juste un gars qui aime ou qui aime pas...

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N'écoutez pas Film Freak

Je n'ai fait que relever des propos, je ne les juge pas. Ca fait un bon moment que je n'ai plus d'opinion sur Godard et son cinéma. J'en ai vraiment rien à faire en fait. C'est pas mon truc, donc je zappe. Plus envie d'être encyclopédique, mode "je vois de tout, j'aime de tout"

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Tandis que Ma femme s'appelle Maurice lui a fait le plus grand bien...



Je trouve cette "hargne" qu'il suscite chez les hauts dignitaires du professionnalismes à la française, ce besoin qu'ils ont, au moment où ils sont au zenith de leur gloire, de l'écraser, très significatif... En même temps, le professionnalisme du cinéma c'est ce contre quoi Godard a toujours lutté.

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N'écoutez pas Film Freak

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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