Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 22 Déc 2024, 20:14

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 12 messages ] 
Auteur Message
MessagePosté: 30 Aoû 2024, 17:14 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Déc 2018, 20:03
Messages: 1971
Image
Affiche fournie avec tout studio d'étudiant entre 1994 et 1999, en attendant celle de Matrix.


Synopsis : à Los Angeles, le tumultueux chassé-croisé entre des tueurs à gages, la femme du mafieux qui les emploie, un boxeur qui skkkkkrrrcchhh skkrch krrch Jungle Boogie... Get down with the boogie... Jungle Boogie... Get it on...

Revoir Pulp Fiction trente ans après sa sortie est un exercice autocritique sur son propre rapport nostalgique avec le grand écran. Est-ce que la production cinématographique est passéiste à cause d’une demande de ses spectateurs -quelle que soit sa chapelle cinéphilique- ou bien par un effet d’entropie culturelle et artistique logique entamé il y a de ça plusieurs décennies ?

Car dès la sortie, événementielle et amplement commentée, du film en question, l’argument « vintage » s’imposait dès le carton d’ouverture. En une définition du « pulp », le réalisateur-scénariste auréolé du succès de son premier long véritable, Reservoir Dogs, réaffirmait sa figure de prophète archiviste déterrant les cadavres d’un cinéma de genre ripoliné par la précédente décennie. Le ciné ricain des 80s était, on le sait, marqué par l’explosion des budgets et la tension permanente qui résultait de deux facteurs à la fois opposés et complémentaires : un rajeunissement du public et un conservatisme bon teint implanté au niveau politique et social (l’étendard de ce paradoxe étant le creuset du prophète de cette décennie : John Hughes). Un aspect boursouflé et ronge-crâne corrélé par le montage frénétique de ce qu’on appelle alors le « style MTV ».

L’orée des années 1990 montrant que le cinéma de yuppie s’est définitivement implanté dans les studios (acté par The Player d’Altman), le cinéma américain dit « indépendant » devient par défaut celui où « l’artisanat contestataire » subsiste. C’est en tout cas la thèse de Biskind et même la posture de Tarantino dans son Cinéma Spéculation (et dans son podcast Video Archives) : « 70s good/80s bad ».

Avis tranché et manichéen certes, mais pas plus que le cinéma de Tarantino lui-même dont la force est de trancher entre ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Ce qui est bien et ce qui est mal. Et qui a dès le début installé le réalisateur comme porte-parole des cinéphiles mondiaux : les listes, les classements, les débats, ce qui est « in », ce qui est « out » nourrissent son style et son point de vue, comme ce Pulp Fiction en atteste.

La critique récurrente des œuvres de Tarantino est connue : une trop grande complaisance pour son système alternant empilement de références visuelles ou sonores, et explosions fugaces de violence sanglantes et outrées. En entamant le film après bien vingt ans sans l’avoir revu, c’était, dans mon souvenir, celui qui se prêtait le plus à ces critiques. Or, en prenant en compte l’évolution à la fois du cinéma américain de genre et la propre œuvre de Tarantino, j’ai plutôt été saisi par un film à la fois plus modeste mais également incroyablement précis pour une « œuvre de jeunesse. »

Si le diable est dans les détails, le talent s’y niche également (comme le sait tout bon flic infiltré), et, ce qui frappe, c’est l’habileté avec laquelle Tarantino ménage déjà ce qu’il montre et ce qu’il dissimule, comment il prêche le faux pour savoir le vrai et comment le bien, le mal et la justice s’opposent drastiquement à ce qui est légal. On a taxé Tarantino de réactionnaire, de nihiliste voire d’abruti complet, dans sa façon de glorifier une certaine idée de la vengeance, et ce n’est pas le reste de sa filmographie qui aura détrompé ses détracteurs ni qui leur aura fait changer d’avis. Que le segment le plus impressionnant de ce film à sketchs soit celui central, avec son Bruce Willis ensanglanté hésitant entre trois armes avant de refaire le portrait d’un violeur SM, rappelle de façon ironique que le titre français d’un des films favoris de l’auteur n’est autre que Légitime Violence.

Pour ceux qui aiment son cinéma et cette approche, il y a en effet déjà tout. Les acteurs sont éclairés dans un doux halo d’argent qui souligne autant leurs physiques qu’il ne matérialise leur sueur ou leurs postillons. Littéralement rendus iconiques, autant par cette lumière que par des choix vestimentaires ou de coupes de cheveux tranchés et signifiants (voir l’afro de Jules, ou le carré de Mia), ils donnent toujours l’impression d’évoluer dans un monde entre le terrestre et le paradis, d’être à la fois des anges et des démons. Même les tares physiques apparentes (l’embonpoint de Travolta, la calvitie de Bruce Willis), et que l’on cherche à cacher dans les autres productions, sont exposées et exploitées comme sous les coups de crayon d’un caricaturiste ou d’un artiste de BD.

À cette mise en image des corps régulièrement baptisés d’un sang des plus rouges, répond la ronde morale du karma (ou du Dieu de votre choix) qui les lie. Une ronde où filer deux t-shirts et du détergent peut te rapporter un nouvel ensemble pour ta chambre à coucher en chêne. Parce que c’est beau, le chêne. Chaque choix et dilemme se voit offrir des scènes de tension et de discussions (autant échange que débat) qui incluent le spectateur de manière active. La construction en puzzle narratif renforce les retournements de situation selon les deux axes : « le monde est dangereux », « la mort est rapide ». Là, où Reservoir Dogs avait montré un de ses protagonistes agonisant durant tout le film comme lien narratif, Pulp Fiction opte pour l’inverse avec les nombreux coups de feu mortels impromptus qui deviendront une signature.

Le petit monde de Pulp Fiction est donc relié par cette valse de meurtres mais également par les liens du domaine d’activité des personnages. Jules et Vincent bossent pour Marsellus, marié à Mia, et ce même Marsellus truque les matchs de boxe auxquels participe Butch. C’est un monde secret qu’on pourrait qualifier de parallèle (ou souterrain même pour l’arrière-boutique de Zed et de la Crampe) symbolisée notamment par ces clubs de Los Angeles où la lumière du jour n’entre que lorsqu’on ouvre la porte. Là encore, la citation du début délimite le « territoire » de ces trois récits enchevêtrés. C’est un monde à la fois concret (l’insistance des très gros plans sur les objets et sur la bouffe) et fantaisiste, la mise en abyme étant accentuée par le roman de Modesty Blaise que Vincent lit aux chiottes avant de se faire flinguer. Dès lors, l’habillage musical et visuel fonctionne de la même manière que le monde de Star Wars après l’ouverture « Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine ».

Car tout comme cette dernière, la galaxie de Pulp Fiction substitue progressivement à son artificialité sa cohérence. Et si les références à Hitchcock, Aldrich ou Godard peuvent à l’époque faire le sel des étudiants en cinéma, elles n’en sont pas moins indétachables de celles moins nobles. On peut renâcler à l’explication datée dans notre époque post-HBO/Netflix, au monologue de Jules expliquant ce qu’est un pilote de série tv, mais il est essentiel à la punchline du premier segment et le lien qui accompagne un dîner dans lequel un milk-shake est érotisé au même titre que les pièces d’échecs de L’Affaire Thomas Crown. De même, l’autoréférence permet à la simple présence de Harvey Keitel de transférer le professionnalisme de son Mr White à celui de Winston Wolf et d’asséner son statut de légende dans le milieu où évoluent Vincent et Jules. Enfin, sans les avoir vus, tout un chacun se souvient autant de la triste histoire de Tony Rocky Horror que du calvaire des aïeux de Butch.

On compare à l’époque l’aisance de Tarantino à mixer ces influences et références à celles des artistes du hip-hop et le monde tentaculaire de Pulp Fiction offre les atours d’un album concept sur le thème « flingues et surf music ». Pas étonnant que la bande-son soit devenue incontournable dans TOUTES les fêtes d’alors jusqu’à la nausée. Et peut-être est-ce due aussi à cette régurgitation d’un objet déjà prédigéré qui en offre un souvenir confus et déformé. La horde de suiveurs engendrée par le film n’a pas aidé à sa juste place : plus phénomène culturel que véritable perle du film noir moderne.

Preuve en est de la scène qui dans mon esprit chichiteux de triste sire avait été étiquetée comme « surfaite » avec supplément « vivement que La montre en or débute » : l’overdose de Mia Wallace.
Cette fois-ci, la faculté qu’a Tarantino à déterminer à la fois le voisinage du dealer Lance ainsi que sa maison, et sa vie de couple avec Rosanna Arquette, m’a scotché. Mais c’est surtout la scène même du réveil de Mia qui m’obsède avec une combinaison de plusieurs imageries dont celle du cinéma d’épouvante. Ce plan en contre-plongée qui voit Mia blafarde, telle une créature de la nuit, se réveiller après un shoot d’adrénaline. Au vampire assassiné par un pieu, on réveille ici Mia avec une seringue tenue comme un poignard par un prince charmant bedonnant et dans le schwartz. Tout est sens dessus dessous : la mort devient vie, le dealer médecin, le sang s’extirpe du nez au lieu d’être ingéré, le vampire séducteur de donzelles est remplacée par une femme sur laquelle plane des rumeurs de tentatrice… Tarantino rembobine les formes et les replace dans un contexte fait d’ancien et de nouveau, le tout sous l’œil d’un personnage-relai du spectateur : voir le visage petit à petit fasciné et hilare de Rosanna Arquette.

Cette même Rosanna Arquette dont le rôle aurait pu être tenu par Pam Grier, ce qui aurait ajouté un couple mixte de plus dans le petit monde de Pulp Fiction. Marsellus et Mia, Jimmy et Bonnie… et surtout Vincent et Jules qui pérégrinent tout du long des récits. Loin d’oublier le contexte contemporain de son fils et des récentes émeutes de L.A. dues à l’affaire Rodney King, Tarantino provoque en rappelant les dissensions (le drapeau confédéré dans la boutique de la Crampe) et envisage un rapprochement, à l’encontre de sa réputation de « nihiliste ». Qu’il soit issu d’un Œdipe mal dégrossi (si on juge par certains chapitres de Cinéma Spéculation) ou d’une véritable prise de conscience de la fracture même de son pays (et dès lors, d’un poison qui irrigue toute la culture populaire qui en découle), le débat sans fin autour de son utilisation des codes de la communauté noire et du mot « nigger » est l’arbre qui cache la forêt de son regard sur les tensions raciales.

Car, sans avoir besoin de sensitivity readers ou d’injonctions publicitaires, Tarantino a, au cours de ses films suivants, proposé des changements de couleur de peau - Jackie Brown, Django Unchained – avec deux de ses personnages les plus « positifs » (sans pour autant oublier d’y apporter une part sombre dans les deux cas). Idem pour la place des héroïnes dans la fiction de genre, avec Kill Bill ou Death Proof. Il a également intégré petit à petit l’idée de l’Histoire humaine comme validant la persistance des récits de vengeance : comment ne pas imaginer des justiciers - même et surtout imparfaits – dans un monde qui a toléré et a prospéré sur l’esclavage ou la Shoah ? Une grille de lecture qui passe autant par la grande que la petite Histoire avec le meurtre de Sharon Tate dans Once Upon A Time in Hollywood

Il est ainsi dommage que le projet de Star Trek écrit par le réalisateur ait été abandonné, car si cette manière de ranimer et réorganiser les genres jugés moribonds permet de rectifier le passé, porte-t-elle en le moyen de dépeindre le futur autrement que comme un terrain miné (le cercle de la vengeance de Kill Bill) ?

Reste donc le passé plus ou moins glorieux transfiguré par les obsessions d'un collectionneur face à la lente déchéance de son petit monde-refuge. Et le parti-pris de tordre jusqu'à la chronologie pour terminer cette fiction pulp sur une discussion d'où le pari est celui de la non-violence et d'une vie nouvelle offerte par un assassin-prophète qui à force de répéter les mêmes mots en finit par en comprendre... ou mieux, en apporter... leur sens profond.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Aoû 2024, 12:15 
Hors ligne
Sir Flashball
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
Messages: 23920
Toujours pas vu.
Faudrait, un jour.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Aoû 2024, 12:56 
Hors ligne
Garçon-veau
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 08 Juil 2005, 15:48
Messages: 21396
Localisation: FrontierLand
Castorp a écrit:
Toujours pas vu.
Faudrait, un jour.

T'es pas obligé.

_________________
Netflix les gars, Netflix.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Aoû 2024, 13:42 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Oct 2007, 11:11
Messages: 8101
Castorp a écrit:
Toujours pas vu.
Faudrait, un jour.


T'es obligé.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Aoû 2024, 13:48 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Déc 2018, 20:03
Messages: 1971
Castorp a écrit:
Toujours pas vu.
Faudrait, un jour.


Question : aimes-tu les autres/d'autres Tarantino ? Et si oui, lesquels ?

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Aoû 2024, 22:44 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 87077
Localisation: Fortress of Précarité
Superbe texte.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Aoû 2024, 23:08 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24050
Oui, ça donne hyper envie de le revoir


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Aoû 2024, 23:11 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36877
Localisation: Paris
Dans quel monde est-ce qu'en DIX-NEUF ANS de Forum personne a jamais ouvert un topic sur ce film ?

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Sep 2024, 11:44 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14539
Qui-Gon Jinn a écrit:
Dans quel monde est-ce qu'en DIX-NEUF ANS de Forum personne a jamais ouvert un topic sur ce film ?

Et Jackie Brown.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Sep 2024, 17:02 
Hors ligne
Sir Flashball
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
Messages: 23920
JulienLepers a écrit:
Castorp a écrit:
Toujours pas vu.
Faudrait, un jour.


Question : aimes-tu les autres/d'autres Tarantino ? Et si oui, lesquels ?


J'apprécie, sans être fan.
Je trouve ça très classe, mais un peu ado aussi.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Sep 2024, 15:37 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Fév 2016, 20:06
Messages: 8742
Castorp a écrit:
JulienLepers a écrit:
Castorp a écrit:
Toujours pas vu.
Faudrait, un jour.


Question : aimes-tu les autres/d'autres Tarantino ? Et si oui, lesquels ?


J'apprécie, sans être fan.
Je trouve ça très classe, mais un peu ado aussi.


Tellement hâte de voir ton 3/6 généreux.

Sinon super texte de JL, ca me donne envie de le revoir.
Film fondateur pour moi, c'est la première fois que je décidais d'aller voir un film "vraiment", j'avais tout juste 12 ans (l'âge limite) et j'y étais allé un soir tard en ayant négocié avec ma mère de m'emmener... Dès qu'il est passé à la télé je l'ai enregistré sur K7 et les répliques ont tourné en boucle (oui j'étais cette caricature). Bref c'est impossible pour moi d'être objectif sur ce film, que je continue à apprécier tout en ayant fait la paix avec le côté clinquant de l'affaire. Je l'ai revu il y a 2-3 ans avec ma femme qui ne l'avait jamais vu, et ca marchait toujours bien. Ca me donne envie de le revoir.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 03 Sep 2024, 13:58 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Déc 2018, 20:03
Messages: 1971
Castorp a écrit:
JulienLepers a écrit:
Castorp a écrit:
Toujours pas vu.
Faudrait, un jour.


Question : aimes-tu les autres/d'autres Tarantino ? Et si oui, lesquels ?


J'apprécie, sans être fan.
Je trouve ça très classe, mais un peu ado aussi.


Je pense que tu y trouveras au moins un intérêt pour te dire "tiens, il faisait déjà ça à l'époque", "là, il s'est amélioré", "là, non" etc...

Et bisous, les amis

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 12 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Hateful Eight (Quentin Tarantino, 2015)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 7, 8, 9 ]

Film Freak

122

16234

30 Mai 2024, 13:19

Mickey Willis Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Once Upon a Time... in Hollywood (Quentin Tarantino - 2019)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 5, 6, 7 ]

Qui-Gon Jinn

91

9340

06 Nov 2024, 07:49

Le Cow-boy Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Inglourious Basterds (Quentin Tarantino - 2009)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 33, 34, 35 ]

Karloff

519

36932

23 Juin 2011, 14:24

karateced Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Django Unchained (Quentin Tarantino, 2012)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 12, 13, 14 ]

Film Freak

197

18522

08 Mai 2020, 14:32

Vieux-Gontrand Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Death proof (Quentin Tarantino - 2007)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 17, 18, 19 ]

Noony

274

25841

04 Mar 2015, 22:36

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Grindhouse (Robert Rodriguez et Quentin Tarantino, 2007)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Janet

39

4814

22 Mai 2007, 15:21

Arnotte Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. American Fiction (Cord Jefferson, 2023)

Mr Degryse

7

396

01 Mar 2024, 12:09

Art Core Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Mandibules (Quentin Dupieux, 2020)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 4, 5, 6 ]

Art Core

82

5306

19 Nov 2024, 09:24

Vieux-Gontrand Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Réalité (Quentin Dupieux, 2014)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Film Freak

16

3066

31 Déc 2021, 00:21

jason tantra Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Wrong (Quentin Dupieux - 2012)

romain

14

2485

19 Mai 2024, 22:34

Mickey Willis Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 7 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web