Forum de FilmDeCulte

On peut avancer que le véritable protagoniste est Landa...en tout cas, c'est lui qui est souvent le moteur de l'action...

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ça serait sympas un Band Of Brothers à la sauce Basterds!

Sinon pour moi ça montre également un peu un des problèmes du film, il cherche à marier à la fois un arc narratif central basé sur un personnage proche des Jackie Brown (et Kill Bill dans un sens), et une narration déstructurée avec foison de personnages typés qui ont aussi fait sa gloire dans Pulp Fiction. On a du coupe peut-être le film le plus synthétique et représentatif de la totalité de ce qu'est l'œuvre de Tarantino arrivé ce point de sa carrière (j'ai un peu l'impression que la réplique finale souligne aussi ce sentiment qu'il a du avoir aussi d'avoir "tout mis" dans ce film) mais en soit ça reste assez bancal.

D'ailleurs il me semble que

Oui c'est vrai, même si mine de rien il reste un peu dans un registre de second rôle iconique à la Tarantino, plus fort dans le dialogue et survolant l'action même...

Je pense que c'est toi.

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C'est ça qui est bizarre, vu que le film a toujours été vendu comme celui de Shosanna.

C'est l'image qui m'est immédiatement venu en tête à chacune de ses apparitions. Cette espèce d'intelligence affirmée et convaincu du mal, l'alternance entre la légèreté et la rage incontrôlée pour ce qu'il hait

La même théatralisation des mouvements très larges comme un danseur étoile presque (lorsqu'il rencontre les filles de Mr Lapadite).

Le cite GQ dans une interview avec Tarantino définit le projet comme un Band of Brothers version gonzo;dit comme ça, ça fait assez envie.
Mais grâce a Mr Besson (mais surtout à Tarantino) ce projet ne verra pas le jour et on aura que des prequels ou des séquels.
Tarantino a mentionné une unité noire de déserteurs qui croisent le chemin des basterds en Italie (préquel je pense) et Aldo Raine qui retourne au U.S.A démonter la tête du Ku Klux Klan (sequel).

Ah bon ? Pour moi il a ete vendu comme un film de basterds.

Lors de l'apparition de la première bande-annonce, Tarantino a rappelé que c'était elle le personnage principal.

http://www.empireonline.com/features/tarantino-talks-inglourious-basterds-trailer/8.asp

Ah ok. Ma foi. Promo de merde.

Brad Pitt c'est toujours plus vendeur que Mélanie Laurent.

Oui, mais la fin de la séquence est clairement le moment le plus jouissif du film, alors que lors de la première séquence, c'était triste, pas du tout ludique. D'ailleurs, des gens riaient après cette conclusion, perso j'étais surtout scotché sur mon siège

Par curiosite : le film en VF ca donne quoi ? il a ete garde tel quel ou bien il a ete traduit en partie (ce que je pense etre impossible, mais on sait jamais...) ?

J'ai demande a un "pote" plutot une connaissance, enfin vous allez comprendre pourquoi :

- jsuis alle le voir en VF pour tout comprendre les dialogues
- mais euh, yavait des trucs traduits alors ?
- ouais, quand ils parlent en anglais c'est double, mais pas pour l'allemand
- oula, genre, les scenes ou ya que des anglais, brad pitt qui parle a ses 8 hommes, c'est en anglais ou francais ?
- francais, mais super bien fait !
- AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH
- mais niveau subtilités ds les dialogues au moins j'ai rien raté
- ...

J'ai essaye de comprendre un peu plus, mais ce mongol s'exprime comme un charclot. Enfin ca a l'air d'etre un beau saccage.

Un aperçu sur la BA Vf:

http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 60208.html

J'ai été surpris par le mise en scène globalement posée du film, très tourné vers les scènes de dialogue. On sent encore l'amour de Tarantino pour l'écriture de ces scènes, avec ce jeu en plus sur les langues. C'est vraiment ça qui m'a enthousiasmé, les ressorts dramatiques de suspens, de rebondissement et d'humour principalement issu de la question de la maîtrise de la langue. J'ai trouvé ça très fin et très abouti. Et le final bien sûr.
Sous des dehors un peu légers et éclatés, c'est en fait un film subtil et cohérent. Et puis bon la liberté et l'énergie qui me plaisent toujours chez Tarantino, et puis toujours en mouvement, jamais de surplace dans son oeuvre.
Et l'imitation de Brando dans le Parrain par Pitt.

5/6

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Pré Carré