Forum de FilmDeCulte

Shit. Je voulais écrire "Tomcast".

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Effectivement, il y a de ça. En plus blasé (parce qu'il y a largement de quoi trouver le Tarantino post-Kill Bill blasant, quelques brillantes séquences ici et là donnant quand même de l'intérêt à des films boursouflés, complaisants et finalement plutôt chiants).
J'ai revu The Hateful Eight pour la musique de Morricone mais ça ne sera plus jamais. Et si la séance de Once Upon A Time... n'a pas été foncièrement désagréable, elle a été très longue.

J'aime bien le blog de Tom, les avis sont fins et bien articulés et il y a un vrai rapport au film, mais il s'intéresse plutôt à la question "que vaut le film avec le recul" plutôt que "comment il travaille encore" (ce qui n'est pas la même chose que de dire "le temps lui a-t-il donné raison). La seconde question est moins solitaire et moins naturellement révisionniste. Mais nous en sommes tous là, si même lui tombe dedans avec son mélange de curiosité et de rigueur.
Cependant, lorsqu'il est considéré sous un tel angle, tout film est soit complètement oublié et redécouvert, soit, si l'on s'en souvient encore, se voit invariablement reproché, avec plus ou moins d'intensité, d'avoir fait l'objet d'une surestimation, dont le réalisateur serait responsable (comme si le regard ou la mémoire n'avaient aux-même pas d'histoire et une valeur constante et objective). Le jugement se substitue à l'intention, ils remplissent la même fonction programmatique et finissent par s'exclure l'un l'autre. J'ai appris que le Masque à la Plume (que je n'écoute plus depuis 20 ans) avait descendu "India Song" sous cet angle. Les journaux représentés augure mal du fait qu'un intervenant d'une telle émission pourrait avoir le courage d'assumer ce qui pouvait apparaître comme principalement d'ordre idéologique à l'époque et se révèle maintenant aussi comme une forme poétique, d'où les rires gras.

A la limite la concision (une sorte de "formalisme dégagé") de filmsnonutc ou Sniff & Puff évite cet écueil et préserve l'inactualité (dans le bon sens du terme) des films.