Forum de FilmDeCulte

Roh fais pas ton Jericho Cane, tu me balances comme ça trois traits du film qui sont des éléments du système, je ne peux que répondre par l'exact inverse puisque c'est le système que je n'ai pas aimé. C'est de lui qu'il faut discuter.

Ouais enfin ça va être difficile étant donné que j'aime ces éléments du système donc du coup, je n'ai rien à redire sur ledit système...donc pour en discuter.
Je comprends ton point de vue mais bon.

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Aaah, j'adore Omar Doom quand il se présente Dominic Decocco avec le geste italien qu'il faut.

Scène globalement géniale de toute façon. Roth y est aussi très bon.

Waltz se gave aussi là.

Bon ben ça c'est fait. J'y trouve des moments classes, pas mal de drôles, et pas mal d'assez ennuyeux. J'ai trouvé Mélanie Laurent mauvaise, je ne suis pas du tout rentré dans son histoire. Il n'y a que la mise en scène de sa vengeance que j'ai aimé. Brad Pitt et Waltz sont excellents, bien aimé Til Schweiger aussi. Bien dans l'ensemble, mais pas mal de longueurs, des tunnels entre des éclats sauvages.

Petit 4/6

Aaaah, copain !

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Pour moi le premier Tarantino dont l'intelligence de la construction finit par nuire à la cohérence globale du récit. Je veux dire que jusqu'ici, le jeu de la discontinuité, de la déconstruction narrative n'empêchait pas de s'assurer tout au long du film d'un "cheminement", d'un lien de cause à effet entre les séquences. Untel se fait buter ici, mais un flash back lui redonne vie le temps de quelques séquences, etc... On passait de A à D tout en ayant la garantie de retrouver C et B quelque part. En somme, l'expérimental n'éludait jamais durablement une certaine plausibilité, un ancrage des situations dans le corps d'une seuls et même histoire.

Ici, j'ai eu la mauvaise et persistante impression que chaque séquence ne vivait désormais que pour sa seule satisfaction, travaillait à son propre culte sans que ne se pose jamais réellement la question d'un extérieur, un au-delà. Pour moi, ce qui faisait de death Proof son véritable chef d'œuvre était justement que pour la première fois depuis au moins Réservoir Dogs, peut-être Jackie Brown, le tout semblait importer davantage que les parties, que l'on pouvait suivre le mouvement général des figures sans s'inquiéter plus que nécessaire du mariage incertain des références. Tout était finalement plus homogène et je crois que c'est ce qui donnait à l'objet toute sa belle plénitude, son éclat purement fun.

Il y a beaucoup de choses à dire sur ces Basterds... film brillant, immanquable... mais dont à mon sens la "situation", la contexte de l'action (des personnages marqués par leur position dans l'Histoire, la grande, la vraie) fait vaciller chaque audace, la rend plus dangereuse pour la fluidité du spectacle car sujette à controverse quant à la liberté artistique, le détachement pop sur lequel repose généralementtout le brio de Tarantino.

3,5-4/6 pour moi...

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C'est c'laaaa, oui...

Je lis ca juste avant de rentrer dans la salle et j'ai peur d'1 petit 4/6 pas plus enthousiaste, déjà que le precedent m'avais gavé avec ses plages de dialogue
bon on verra bien...

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Un revenant ouais…(ou pas). Inglourious Basterds est frustrant. Les talents narratif du bonhomme sont présents cela va sans dire (seul Tarantino est capable d’étirer un dialogue et de tour à tour faire rire peur et jouir en une seule conversation).

Quelques spoilers pour les derniers :

Pourtant c’est au réalisateur que je me plains : où est le film épique promis ? Où est la pâte maniériste du réalisateur qui nous fait aimer les films les plus pourris des années 70 grâce à lui ?

Par exemple les costumes. Tout le monde a en tête un costume iconique, qu’il soit de Reservoir Dogs, Kill Bill ou même Jackie Brown (le kangol de Samuel L. Jackson) et Death Proof. Il n’y aucune trace de cela dans Inglourious Basterds. Le Bear Jew le temps d’une séquence et Col. Landa qui ressemble (de manière vestimentaire) à tous les nazis. Pareil pour les décors. Tarantino détruit dans le film toute iconisation de ses personnages et de ses espaces.

Les cadrages et la mise en scène. J’invite tout le monde à lire le scénario du film –surtout la séquence entre Marcel et Shosanna-pour comprendre que le scénario avait développé même visuellement une magnifique histoire d’amour. Tarantino réduit la séquence à de simples champs/contre-champs quand son texte même écrit quelque chose de plus tactile. Il n’y a aucune connexion, les acteurs ont l’air de se connaître depuis 10 minutes et Jacky Ido donne envie de se crever les tympans (on est bien loin de la connexion Beatrix/Bill.)

Le rythme n’a rien d’épique. Le réalisateur a dit qu’il avait écrit tellement de matériel (600 pages environ) qu’il voulait en faire une mini série à la Band of Brothers. Et ça se voit dans le film.


Dans l’esprit d’une mini série (ou même d’un film plus long) les dernières séquences :

Auraient une plus grande portée.

Une séquence présente dans le scénario mais absente du film (juste à la fin de la première séquence) entre Landa et son chauffeur où se dernier lui demande pourquoi il n’a pas tué Shosanna. Landa répond : en quoi elle pourrait être dangereuse ? Voila qui donne une plus grande importance au final non ?
Compiler une mini série en 3h00 c'est alors le réduire à 2h30...

Qui peut m’expliquer l’intérêt du Hugo Stiglitz en police Kill Bill, ou la séquence des Basterds qui mitraillent un voiture ou la voix de Samuel L. Jackson. Les quelques effets de style éparpillés dans le film sont trop peu nombreux pour être cohérents mais assez longs pour être dérangeant (à mon gout).

Comme si on avait donné à un yes man le scénario et on lui avait de réaliser comme Tarantino.
Bon film pour l’année 2009 (première et séquence finale magistrales)mais 10 ans d’écriture pour un résultat baclé, juste pour Cannes c’est triste. J’espere qu’il pourra réaliser un meilleur sequel/prequel.
3.5 4/6

Je me reconnais beaucoup dans ton avis, slimjack.

Oui, le film est parfois assez perfectible, oui, ça aurait pu être le meilleur film du monde, ce qu'il n'est pas, mais c'est con de bouder son plaisir pour ça, car en l'état, le film reste quand même jubilatoire. Donnez-lui donc une seconde chance, vous oublierez la frustration et vous y prendrez un sacré plaisir.

Il est clair que cela reste un bon film et que Tarantino donne une fois de plus une belle leçon de cinéma. Mais le projet (quelle idée moi aussi de faire entrer inconsciemment mon attente dans le jugement) donnait à esperer un trop gros gâteau. J'irai encore le voir indéniablement.

Je vois pas en quoi c'est plus... c'est juste... autre.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Oui, à Cannes, la première chose que j'ai dit à Pandi juste après le film, c'était "je m'attendais à mieux" tout en sachant avoir vu un excellent film. Mais je pense que c'est uniquement parce que comme toi, j'avais lu le scénario et que j'étais vraiment à fond dessus, ce qui a grave influencé mon jugement...

Les avis dans cette section font plaisir....

K, fan de la premiere heure