Forum de FilmDeCulte

Je veux évidemment dire : heureusement qu'ils sont là pour nous proposer du cinéma.

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I think we're gonna need a helmet.

Tu penses quoi de Rian Johnson ou David Robert Mitchell par exemple?

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Des mecs à suivre, dont il faut voir tous les films. D'un côté, ils sont indéniablement doués, et de l'autre, je ne peux m'empêcher de trouver qu'on leur fait confiance trop vite (d'un point de vue prod), et pas forcément pour un résultat optimal. Il y a du bon et du moins bon dans cette liberté surboostée.

Enfin surtout pour Johnson, dont j'aime bien Looper et le Star Wars, sans être à donf. Un peu pareil pour It follows, qui a des moments géniaux (et aussi des trucs moins aboutis). Je viens d'acheter Under the Silver Lake, mais pas encore vu.

Mais au moins, t'as l'assurance d'avoir une bonne réa et un point de vue.

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I think we're gonna need a helmet.

En Asie Jia Zhangke ou Bong Jo-oo ont percé. On retrouve en Chine des films "à la manière de Jia Zhangke" qui sont pas mal (moins aboutis formellement et plus "clichés' mais aussi plus francs du collier politiquement et finalement personnels comme Une Pluie sans Fin)

Son cinéma ne me touche pas mais Cuaròn a quand-même une personnalité (Lanthimos aussi). Tarantino cite Roma comme une influence d'ailleurs.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Je plussoie, je crois que c'est celle que j'ai pris le plus plaisir à lire.


Le combat contre Bruce Lee me semble avant tout devoir être rapproché de ce que tu dis par ailleurs du faux caméo McQueen dans la soirée Playboy. Sauf que là ça touche plus directement Cliff que Rick. Tate s'entraîne avec Lee pour Matt Helm, mais en 69 c'est également le moment où il va devenir un acteur star. Ce que ne deviendra pas Rick, qui n'aura pas réussit à dépasser le stade de la doublure cascade, malgré sa belle gueule qui aurait pu lui permettre mieux (c'est ce que lui dit Pussycat dans la voiture il me semble). Son combat contre Lee c'est une manière de le punir (pas seulement pour ce qu'il dit mais surtout pour ce qu'il réalise), aussi de passer ses nerfs parce qu'il n'accepte pas si bien son propre renoncement il me semble. A mettre en perspective de la scène longuement commenté du bateau (le rapprochement Cliff/Weinstein me semble très judicieux).

Sinon pour en revenir à l'ensemble des figures féminines du film (si on oublie la femme italienne de Rick qui est peut être le seul personnage totalement inutile, et la défunte femme de Cliff au sort tragique qui sert avant tout à montrer l'évolution positive du statut de la femme entre la date où elle décède et 1969), Tarantino porte sur elles un regard globalement bienveillant et respectueux. Elles sont les véritables détentrices de l'autorité (c'est la femme de Kurt Russel qui vire Cliff, lui ne faisant que répéter ses propres paroles), d'une vraie science du jeu d'acteur (la gamine de 8 ans qui apprend son métier à Rick et l'aide à le remettre en selle) tout en étant également celles qui conservent une vraie légèreté et un constant éblouissement pour le cinéma (Tate). Les femmes du clan Manson sont par contre celles qui ont été perverties par un homme, et qui vont stopper net cette émancipation (on pourrait également faire le rapprochement entre Manson et Weinstein il me semble). La fin, au-delà du révisionnisme cinématographique, c'est aussi un constat amer que si certains avaient été plus à l'écoute, certaines tragédies ne se seraient peut-être pas passée.

Faudrait que je revois les plus récents, mais à chaud pour moi le meilleur film de Tarantino depuis Jackie Brown.

C'est aussi la femme de Tarantino lui-même (et l'antagoniste principale et victorieuse de Kurt Russell dans Death Proof ,sans doute le personnage de son œuvre le plus problématique par rapport à l'affaire Weinstein). Comme l'a dit je ne sais plus qui dans So Film, il renverse les clichés sans les déconstruire.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Zoe Bell n'est pas la femme de Tarantino.

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Ils n'étaient pas en couple au moment de Death Proof ? Il me semblait l'avoir lu quelque part (dans Positif ou Voici).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Je sais pas mais aujourd'hui il est marié à une autre femme qui attend son enfant.

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Quelqu'un le remarquait sur Twitter mais sur l'affiche (quasi au centre en plus) ce qui semble être une scène coupée avec le personnage de la petite fille (que l'on aurait vu hors du tournage donc ?). Très curieux de savoir à quoi ça correspond.

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CroqAnimement votre

Heureusement que Joseph Boinay ne lit pas le Forum.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

On voit aussi Tarantino sur la nacelle d'une grue. Est-ce qu'il tenait un petit rôle dedans ?

J'ai pas la vanne (ou la ref).

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CroqAnimement votre

C'est un mec d'Accréds qui est un troll phénoménal sur internet (mais qui est très gentil en live) et qui était tombé sur Bob et quelqu'un d'autre parce qu'ils avaient eu le tort de spéculer sur les scènes/plans coupés de OUATIH.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

lol. Du coup je viens de m'abonner à son compte Twitter.

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CroqAnimement votre